T1.
Colin Ivory. Élu comme le champion du Hockey de toute la Californie, Colin est reconnu comme le meneur de son équipe, les Hopeleson. Joueur de premier niveau et prêt à tout afin d'obtenir sa première victoire, il est enfin prêt à se confronter à...
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C O L I N I V O R Y .
𝐋𝐨𝐬 𝐀𝐧𝐠𝐞𝐥𝐞𝐬, 𝐂𝐚𝐥𝐢𝐟𝐨𝐫𝐧𝐢𝐞
Les deux jours sont passés à une vitesse impressionnante, ce qui a commencé à décourager Marlon, à un tel point que les sucettes dans son casier disparaissent bien trop vite pour son surdosage habituel. Les cris du public dans les gradins me rend anxieux alors que ma respiration saccadée n'arrange pas la tension dans les vestiaires.
" Deviens mon champion. "
Cooper ne fera pas de place pour la pitié ce soir, et j'ai bien peur de ne pas être à la hauteur pour mes parents au premier rang et Nova qui envoie de longs messages d'encouragement à Jarrel.
— Colin ?
Ma vision réapparaît peu à peu sous les mouvements de Jonas qui se font répétitif, les regards de Verne s'arrêtent sur mon expression légèrement inquiète et ma tenue de hockey commence à sérieusement me démanger.
— Je ne suis pas prêt. avouais-je.
En réalité je ne l'ai jamais été, les Devil's reste la plus grande équipe de l'Australie, et je ne suis pas de taille face à ça. Mes bracelets entre mes doigts, je triture lentement ces derniers dans l'espoir que l'angoisse disparaisse, mais elle ne fait qu'augmenter.
— Ivory, regarde-moi.
L'ordre de Jonas me tend un peu plus et les voix incessantes de la foule me rendent malade, j'ai besoin de Cooper, maintenant. Je tente de me relever avant d'être maintenu par une poigne forte qui me force à rester sur le banc.
— Tu vas t'en sortir.
Je secoue négativement la tête en sentant des sanglots se coincer dans ma gorge, Marlon et Jarrel s'activent à s'agenouiller face à moi pour passer leurs doigts sous mon menton.
— Tu n'es pas seul Colin. Peu importe le résultat de ce soir, tu ne seras jamais blâmé pour ce qui va se passer.
Leurs bras passent autour de mes hanches pendant que je m'appuie contre le dos du blond, Verne esquisse un sourire en se réfugiant dans le coin.
— Désolé de vous avoir menti.
— Désolé d'avoir trafiqué les scores pour rien, finalement.
Jarrel ricane en hochant la tête et recule légèrement en s'assurant que le reste de l'équipe soit en forme, en jetant un regard vers la porte des vestiaires, mon anxiété diminue légèrement alors que je rejoins la patinoire sous les hurlements de Jonas qui continue de nous encourager.
— Sucre d'orge ?
Le palet entre nos jambes m'inquiète d'autant plus lorsque le coup d'envoi retentit et que la silhouette de Nikolaï part à toute allure. Brusquement, des bras me poussent vers la gauche pour me positionner dos au public.
