Une nouvelle vie?

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Je continuais alors à courir mais il commençait à faire nuit et j’aperçus une épicerie . J’enfilai alors mon sweat-shirt à capuche et entrais.

Je pris des vêtements chauds et qui dissimulaient au plus mon corps, de la nourriture car je ne savais pas vraiment ce se que j’allais faire, mais je savais une chose, c’est que je n’avais aucunement envie de retourner à ma vie d’avant.

Je pris plusieurs couteaux, car on ne sait jamais ce qui peut arriver .

Je pris un duvet ainsi qu’un oreiller .

J’espérait de tout cœur que personne ne me reconnaisse.

A la télévision de l'épicerie on parler de la fusillade, des corps portés disparu

Une fois ressortie de l’épicerie avec mes achats je retournais alors dans la forêt et marchais pour être le moins près possible de la route tout en faisant attention de pouvoir la voir si besoin.

J’avais pas vraiment envie de crever bouffée par un loup ou je sais pas trop quoi.

Ça devait maintenant faire 20min que je marchais, je tombais par chance sur une petite maisonnette qui me semblait abandonnée depuis longtemps.

Je poussais la vieille porte en bois qui grinçait, et une odeur d’humidité emplissait mes narines quand je passais le seuil de cette dernière.

Il ne faisait vraiment pas très chaud mais déjà bien plus qu’à l’extérieur.

Il faisait sombre, je pouvais apercevoir une cheminée sur la gauche, et sur ma droite une petite cuisine avec encore des casseroles suspendues au dessus d’un évier, c’était le style de meubles que vous trouviez quand vous alliez chez mamie. Et face à moi se trouvait un escalier qui menait je suppose, à un palier.

Je me décidais à avancer en faisant attention de ne pas trébucher. La seule lumière qui m’aidait était la lumière de la lune qui passait par la fenêtre. Je montais la première marche, un grincement strident retentit. Je mis le pied sur la deuxième, et je l’avoue j’avais peur qu’elle casse. J’arrivais finalement sur le palier où se trouvaient trois portes, je me dirigeais vers la porte de gauche et trouvais une salle de bain avec des toilettes. Dans la pièce se trouvait un lit double avec un édredon, qui semblait moisi par l’humidité de la maison. Dans la dernière pièce toit à droite une chambre également seul les tapisserie et les draps changeais, mais ils étaient tout aussi moisi.

Je sortis donc mon duvet, enfilais mes affaires chaudes et m’installais sur le lit même si il n’avait pas l’air très ragoûtant c’était mieux que le sol où même la forêt. Je fermais les yeux et essayais de dormir.

Ma nuit avait été très très compliquée. J’étais habituée au luxe les lit King et Queen size et là je me retrouvais à dormir dans un duvet acheté en épicerie, 3 couches de vêtements.

Je commençais à avoir faim mais je n’avais plus d’argent j’avais tout utilisé hier soir pour pouvoir me couvrir et dormir un minimum.

Je regardais mon téléphone mais il n’avait presque plus de batterie.

Il était 6 heures, dans une heure et demi ma mère allait partir à son travail et mon père était sûrement et encore en déplacement à l’autre bout du monde je ne sais trop où depuis longtemps. Le temps que j’arrive il serait 7 heures.

Je me cacherai dans le cabanon du jardin où mes parents n’allaient jamais car ils disaient qu’il était dangereux, ce qui était totalement faux car je l’avais fait rénover par mon grand père mais ils s’entêtaient à dire le contraire, ce qui aujourd’hui m’arrangeait beaucoup. Au moins je serai au chaud. Il ne fallait juste pas que je me fasse repérer.

J’arrivais enfin chez moi… enfin mon ancien chez moi.

Je me dirigeai vers le cabanon du jardin composa le code du cadenas et entra et je m’installai dans le hamac.

4 heures s’étaient écoulées, j’avais dormi!

Mon père n’étais plus à la maison! C’était le moment d’y aller.

Je remercie ma sale habitude de me promener partout avec mon sac à main de pétasse; grâce à ça j’avais mon téléphone et mes clés de maison.

J’allais entrer par la porte arrière.

J’ouvrai la porte doucement et la referma en faisant attention à verrouiller cette dernière.

Je me dirigeai vers l’escalier quand j’entendis une voix en direction de la salle du home cinéma. La voix de… MON PÈRE?

Non,non,non…. C’est pas possible… Putain pourquoi il était là? Il avait vu les info? Ma mère lui avait dit qu’il y avait eu une fusillade au lycée? Avait-il seulement du travail. Putain j’en sais rien mais tout ce que je sais c’est que je suis dans une merde pas possible. Je courrais alors à l’étage en essayant de faire le moins de bruit possible. Je continuais à marcher dans le long couloir mais ça, c’était sans compter sur mon chien, un berger australien qui avait sûrement dû sentir mon odeur et avait commencé à aboyer.

⁃ Mais ferme la Tate putain, lui dit-je en lui donnant de petits coup sur le museau en espérant qu’il se taise.

J’entendais mon père monter alors je me dépêchais de prendre ma deuxième carte qui était très très très chargée avec tout le fric que mes parents me donnaient en me disant qu’avec ce dernier, je pourrais payer des sorties avec mes amies…sûrement un moyen pour se dire qu’ils étaient de bons parents.

Et en les connaissant assez je savais qu’il continuerait à me mettre de l’argent pendant au moins un an.

Je passais par la fenêtre et montait sur le toit plat de ma maison.

Au moment où mon père entra dans ma chambre j’eus tout juste le temps de fermer ma fenêtre. Il fallait que je reste à proximité de la fenêtre pour savoir quand il allait sortir de cette putain de chambre. BORDEL j’avais pas prévu qu’il soit ici; il était au téléphone…. Je crois?

⁃ Carter je te rappelle plus tard mon chien et monté dans la chambre de ma fille et n’arrête pas d’aboyer.

⁃ Non mais Tâte qu’est-ce qu’il t’arrive, t’es jamais monté dans la chambre de Sophia, et en plus comment t’as ouvert je suis venu la fermer hier soir. Bon allez, viens t’as rien à faire ici. Dit-il à mon chien en lui faisant signe de venir au pied.

Mon père sorti de la chambre et ferma la porte de cette dernière. J’attendis alors quelques secondes avant de réouvrir ma fenêtre et de rentrer dans ma chambre.

Il fallait que je réunisse le plus d’affaires utiles sans m’encombrer trop.

Je me dirigeai aussitôt vers mon immense dressing.

Je pris au moins une dizaine de pantalons,pulls, t-shirts,et une vingtaine de culottes et chaussettes, je me pris aussi un gros mentaux. En regardant les vêtements que j’allais emporter je ne pus m’empêcher de pousser un petit rire,mes vêtements étaient tous de marque plus chères les une que les autres.

Je me dirigeai vers ma table de nuit et sorti du tiroir la batterie externe rechargeable au soleil que mon père avait acheté. Je m’étais toujours dit qu’il était con et que ça servait à rien parce qu’on avait des prise électrique. Mais aujourd’hui j’avoue que c’était pas si con que ça. Je pris un chargeur. Et une lampe torche aussi rechargeable au soleil. Putain c’est qu’il était écolo mon père bordel.

Je ferma mon sac et sorti de la chambre en prenant soin de bien refermer la porte en faisant le moins de bruit possible. J’avançais à pas feutrés jusqu’aux escaliers.

Avant de descendre les marches, je faisais attention de ne pas entendre mon père.

Il n’était plus là, mais je devais quand même faire attention quand même.

Une fois descendu je me dirigeai vers la niche de mon chien pour lui dire au revoir.

Je ne pus m’empêcher de sangloter en lui caressant la tête.

Je me levais et une fois le seuil de la porte de ma maison passés je repensais au fait que cette vie était terminée et que j’en commencais une nouvelle.

Aimer se détesterWhere stories live. Discover now