Quand ils pensaient s'être débarrasser de moi

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Comme prévu ce soir on est parti ensemble pour la course. Faut bien que je l'avoue c'est un pilote hors paire. C'est pas facile de le vaincre.

Saïd: prête

Moi: oui on y va

Saïd: accroche toi beauté

Beauté ?? Y a de l'avancement je vous dis. Bon en tout cas on est sur la bonne ligne. On a fait la course comme d'habitude quoi. Ils font la course en trois manches et il a remporté les deux et touché de billets.

C'était intense. La vitesse c'est quelque chose. Après bon je me suis mise à l'écart pendant qu'il discute avec des potes à lui. Il me lançait des regards de temps en temps et au final il est pas resté bien longtemps avec ces gars puis il est venu vers moi et on a pris le chemin du retour.

Saïd: c'était bien ??

Moi: oui comme la dernière fois

Saïd: tu n'as pas peur de la vitesse toi

Moi: pas vraiment non

Saïd: ça te dit une balade

Moi: il se fait tard non??

Saïd: pas grave on travaille pas demain

Ça pourrai être en mon avantage.

Moi: du moment que c'est pas à la cité c'est bien. Les gens ils parlent trop pour rien

Saïd: comme tu veux

Il a changé de direction et on a pris le chemin du centre ville. Il s'est garé dans un parking et on a continué à pieds.

Saïd: tu veux quelque chose ??

Moi: pop-corn

Il a pris du pop-corn pour nous deux, on a avancé un peu puis on s'est posé sur un banc. En faite je peux pas m'empêcher de trouver ces situations hilarant. Je veux dire je suis la personne que cette famille déteste le plus au monde et pourtant ils sont si attentionné envers moi bon si on retire les jumelles. Mais imaginer que Saïd sache que je suis Yasmine et non Lara. Cette situation ne va pas tarder à arrivé juste un peu de patience.

Saïd: pourquoi tu restes sous la réserve lâche toi un peu

Moi: j'ai pas l'habitude qu'on m'invite c'est la première fois que je reste avec un gars

Saïd: ah bah cool alors

Il y eu un moment de silence et j'ai voulu tenter quelque chose soit il va parler soit il va agir. Au moins mes doutes seront fondés.

Moi: pourquoi tu m'as invité

Saïd: bah pour te faire sortir un peu. Tu descends jamais de chez toi sauf pour le travail

Moi: j'avoue que je suis insociable

Saïd: mais si on apprend à te connaître t'es grave hella

Moi: mmhhh merci

Il ne cesse de me regarder je vous dis. C'est réellement gênant.

Moi: arrête de me regarder comme ça je vais te fuir sinon

Saïd: tu es magnifique

Dans ma tête c'était "yes yes yes yes yes". On est près du but.

Moi: tu me l'as déjà dis et j'ai aussi compris que y avait pas que moi qui reçois ce compliment de ta part

Saïd: et je t'avais aussi dis que avec toi c'est différent franchement Lara tu me plais beaucoup. J'ai jamais ressenti ça pour une go je t'assure.

On passe à l'action. Je fais genre que je retiens un sourire puis je place mes mains sur mon visage. Genre la timide on va dire. J'ai carrément raté ma vocation j'aurai du être actrice. J'aurai percer c'est sûre. Mais bon aller on se reprends.

Saïd: t'es mignonne quand tu fais ta timide c'est beaucoup mieux que quand tu te disputes avec les gars du garage

Moi: mais c'est eux qui me cherchent c'est pas ma faute.

Il s'approche de moi en passant son bras autour de mes épaules.

Saïd: et toi tu ne tiens vraiment pas ta langue

Moi: tu veux que je me laisse faire ?

Saïd: non j'aime bien ton côté aggressive

Moi: je suis pas agressive je me protège toute seule

Saïd: et maintenant je suis avec toi

Moi: ils vont croire que je reçois des traitements de faveur

Saïd: je sais comment m'y prendre

On a continué à discuter vraiment très longtemps. Au final je m'ennuyais alors que lui voulais que parler, parler sans arrêt. On est rentré très tard mais j'ai pas dormi. Franchement on peut dire que j'ai franchi les principaux étapes. J'ai réussi à travailler avec Saïd, sa mère m'aime j'ai vu toute la famille et personne ne m'a encore reconnu, bon sauf leur père, Mehdi, qui est en déplacement pour le moment.

C'est Fouad version plus pire. Dés que je pense à lui j'en ai des frissons et les larmes aux yeux. Il ne restait que rarement à la maison mais quand il était là je pouvais même pas me permettre de dormir 5min. Il n'attend pas d'avoir de raison pour me frapper ou me faire du mal.

Fouad avait fait fondre du plastique sur mes pieds lui il est allé beaucoup plus loin. Imaginez quelqu'un qui vient à toi tard dans la nuit et te menace de mort. Il venait et me pointait une arme ou soit un couteau. Moi je me dis que je préfère les tortures physiques que mental. Car c'est la pire chose qui puisse exister.

Les blessures physique on peut les guérir mais ceux psychologiques sont une autre affaire.

Flashback............

Tonton Mehdi: je suis patient moi dés que tu l'ouvrira tu n'aura plus de doigts.

Je serre les dents ainsi que mes lèvres du mieux que je peux. Il me suffira d'ouvrir la bouche pour qu'il me coupe les doigts les uns après les autres. Quoi faire ?? Pourtant j'ai rien fais il a juste envie de me faire souffrir et il s'y donne à cœur joie. Les minutes passent et j'ai l'impression que c'est des heures qui passent. Si moi je fais tout pour ne pas pleurer et ouvrir la bouche lui par contre c'est son plus grand souhait.

Ça se voit qu'il est entrain de s'énerver et j'en peux plus, j'ai craqué et il affiche un grand sourire. Au moment où il allait frapper le grand couteau sur mon doitg on sonne à la porte. J'en profite pour m'échapper et aller ouvrir la porte pour demander de l'aide à la personne qui vient de sonner.

Sauf que rien ne se passe comme prévu.

Fin flashback................

Je me rappelle que ce jour là. Il m'a frappé comme jamais il l'avait fait. C'était un facteur qui avait sonné. Vu l'état dans lequel j'étais il m'a pris avec lui chez les voisins parce-que mon bourreau avait pété les plombs. Cet affaire est parti jusqu'à la police pour au final qu'on en déduit que j'avais des problèmes mentaux.

J'avais l'impression que le ciel me tombait dessus. Je savais que il avait gagné et que de retour à la maison j'allais pas pouvoir m'échapper. J'ai reçu des coups, des insultes, on m'a traité comme si j'étais pas humain, on m'a laissé affamer, assoifer et malade. Pourtant ça ne l'aura fait ni chaud ni froid de me voir dans mon état.

Ils ne sont prêt à ce que je leur prépare. Je vais prendre un malin plaisir à leur faire payer pour chaque goutte de larmes que j'ai versé, pour chaque tortures et insultes. Je me rappelle encore de tout mon vécu avec eux. Ils devront payer le prix fort je vous dis.

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