Chapitre 50 - Rébellion

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Rejoins-moi sur le balcon. Je me tape le front du plat de la main, récupère la feuille et repars vite dans ma chambre.

– Sérieusement, pourquoi je n'y aie pas pensé plus tôt ? je lui lance en le rejoignant.

Il rigole avant de m'attirer contre lui et de me voler un baiser passionné. Je crois que je soupire contre ses lèvres qui m'ont tant manqués depuis ces dernières quarante-huit heures.

– C'est thérapeutique de t'embrasser, Flamme Ardente, souffle-t-il.

J'observe ses cheveux plus en bataille que jamais, ne résistant pas à y passer une main dedans et les foutre encore plus en joyeux bordel. Nathanaël grogne avant de me pincer les côtes, ce qui m'arrache un glapissement de bébé chien. Ce qui nous fait tous les deux rire.

– Tu m'as manqué, je m'entends dire.

– Excuse Picasso mais j'étais pas d'une super humeur. Non que je le sois aujourd'hui mais je crois que tu serais capable de transformer un ours agressif en bisounours arc-en-ciel.

J'éclate de rire.

– Je devrai essayer un jour ! Bon, que dis-tu qu'on se casse avec nos supers humeurs et qu'on aille emmerder d'autres gens ?

Il sourit, révélant ses dents.

– Je te suis !

– J'ai gribouillé rapidement un truc, je lui montre en mettant la feuille devant ses yeux.

Il ricane.

– T'es décidé à jouer l'ado rebelle qui fait tourner en bourrique ses vieux, toi !

Je souris de toute mes dents, acquiesçant fièrement.

– Elle m'a déclarée la guerre.

Pour vous expliquer ce qu'il se trouve sur la feuille, j'ai fait un plan de la ville dans la forme d'un labyrinthe, notifiant tous les endroits où je compte aller avec une légende au-dessus : essayer de me rattraper si vous le pouvez !

Evidemment, je compte fréquenter aucun des endroits sur la feuille, sinon ce ne serait pas drôle.

– Tu vas aggraver ta punition, Picasso...

– Mince ! C'est vrai ? je souris.

Nathanaël roule des yeux.

– C'est carrément de la provocation, Léonie...

Cependant, je ne manque pas le sourire qu'il ne peut retenir.

– J'ai découvert que c'était ma nouvelle passion ! Et puis, de toute façon, je pourrai toujours faire le mur.

Naël secoue la tête, comme désespéré de mon cas.

– Bon alors on va où ?

– Je ne sais pas, j'admets mais on finira pas trouver.

– Ca me va.

Et suivant son accord, il saute par-dessus le balcon et réatterris sur ses pieds. Bon, il n'est pas super haut non plus alors après avoir laissé mon joli petit cadeau sur le bureau, je le rejoins en bas sans mal. Et comme deux fugitifs, nous fuyons en courant notre prison en plaqué or.

***

– Une chance que Matthew n'ait pas dit où j'étais, je lance tandis que nous entrons dans le vieil entrepôt.

Un de nos endroits favoris à présent.

– Ouais, marmonne Naël en laissant tomber son sac à dos noir qui émet un bruit sourd sur le béton.

LOVE NIGHT (TERMINÉE)Where stories live. Discover now