CHAPITRE 1: À QUOI JE SERS ?

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MIA


Je suis allongée sur un vieux matelas qui sentait la pisse dans une petite pièce sombre, celle-ci éclairée par une petite lampe de bureau disposé à côté d'une porte en bois légèrement moisie à l'opposé de là où je suis.

Cet endroit m'est familier, trop familier. Mais attends me dit pas que c'est ce que je crois. Sa recommence. Mon rythme cardiaque augmente, J'ai du mal à respirer j'ai besoin d'air mon cerveau s'était déconnecté.

Non pas encore...Je vous en supplies.... Pas encore...

La porte se met à grincer et un vieil homme passe le seuil de celle-ci. Ce sourire malsain dessiné sur ces lèvres, il ferme la porte et se met à siffler

Cette chanson qu'est-ce que je la hais.

- Comment vas ma pute préférer dit-il en gardant se ridicule sourire

Laisse-moi tranquille, connard

- Je vais prendre ton silence par un oui il s'approcha lentement vers moi tu m'as manqué ma puce, il me regarda de haut en bas et me murmure à l'oreille qu'est-ce que tu es bandante ma puce

Ma gorge se serre, mes larmes menace de couler, cependant je les bloque en mordant ma lèvre inférieure.

- Vous avez perdu le droit de m'appeler comme cela il y'a bien longtemps ! criais-je en prenant mon courage à deux mains vous n'êtes qu'un connard et je vous hais ! allez-vous faire foutre ! en finissant par lui crachant sur le visage

Son visage se crispa, on pouvait très bien voir la colère qui transperçait son regard. Je peux vous dire que je regrette toute suite ce j'ai fait.

- Sale petite pute ! S'écrie il en essayant de me déshabiller

Pas encore, mon visage noyé par les larmes je le suppliais d'arrête, ses mains se baladaient sur mon corps. Il allait recommencé, il allait encore me toucher... celui-ci allait retirer son pantalon, lorsque ma tête se mit à tourner, des lumières apparaissaient sur mon champs j'avais l'impression de tomber du ciel quand je me réveillai en sursaut sur mon lit. J'analysa la pièce dans laquelle je me trouvais, une chaise et un bureau en face d'une fenêtre donnant vue sur le ciel, ma petite armoire à l'opposé de mon bureau. C'est bel et bien ma chambre. Les larmes prennent possession de mon visage en repensant à ce cauchemar. Mon pire cauchemar.

Une douche, j'ai besoin de prendre une douche le plus rapidement possible. Je me dirige vers la salle de bain, retire rapidement mes vêtements et vais sous la douche. L'eau chaude brulait ma peau, la buée qui s'émane du pommeau de douche envahit la pièce. Des larmes coulaient de plus en plus ma peau était sale, mon corps était, enfin je suis sale, à la suite de cette penser je me met à frotter ma peau frénétiquement. Tu me dégoute, Mia tu me dégoute, il a raison tu n'es qu'une pute, personne ne t'aime et ne t'aimera un jour.

Mia crève. Je me mis crier de douleur, j'étais épuisé, je suis épuisé, j'en avais marre, marre de vivre, marre de me faire marcher dessus, mes jambes me lâchèrent, me laissant assise contre le mur. A quoi ça sert de rester en vie si celle-ci n'a aucun sens ! aucun quotidien ! aucune personne... ? Après quelques minutes, je décide de me lever et d'arrêter l'eau, j'enfile une serviette sur mon corps laissant mes cheveux mouillé découvert et marche avec difficulté vers ma chambre. J'ouvre mon armoire en bois que j'avais dégoté dans une petite brocante pas loin de Los Angeles, celle-ci ne m'avais pas couté chers quelques dollars seulement. Je prends un sweet noir avec un pantalon large, sans oublier mes sous-vêtements bien-sûr !

Une fois prête, je décide de sortir un peu, certes il n'est que 4 heures du matin mais j'ai vraiment besoin de prendre l'air. Une fois mes chaussures enfilaient, mon casque connecté, je suis enfin prête pour sortir. Arriver en bas de mon immeuble, je pousse la porte métallique laissant l'air frai caresser ma peau pâle, un soupire de satisfaction s'échappe de mes lèvres légèrement pulpeuses, j'avais l'impression de revivre même si la vie ne m'a jamais laissé l'occasion de vivre, j'avais l'impression que je lui dois de l'argent depuis le jour où j'ai osée sortir mon premier souffle sur cette Terre. ma naissance. Un rire franc apparut à la suite de cette stupide pensée.

Je traverse la porte principale de la résidence dans laquelle je vis. Le vent caressa mon visage pâle, ma respiration se fait plus régulière. Je commence à marcher et contemple le ciel. Ce magnifique ciel recouvert de petites étoiles légèrement cachées par des nuages.
Elle aimait sortir le soir.
Je marche sans vraiment m'intéresser au chemin que j'entreprends, trop occupée à écouter cette voix dans ma tête qui me pousse à ma perte chaque jour. Cette voix si je devais là nommer je l'appellerais « maman » elle a la même voix qu'elle et ces dires sont similaires au siennes.

Maman... vous savez ce que ça fait d'être apprécié par ces parents? personnellement, je n'en sais rien du tout. J'avais beau tout faire pour attirer leurs attentions en ayant de très bons résultats à l'école! En gagnant des concours! En excellent dans des domaines inimaginables !! mais rien. C'était toujours la même me chose.
Clara par ci Clara par-là et quand ce n'était pas elle s'était Pablo et moi dans tout ça ? à quoi je servais ? pourquoi m'ont-ils jamais aimé qu'est-ce que j'avais de moins qu'eux ? je faisais en sorte d'être la meilleur pour recevoir ne serait-ce qu'un sourire de leurs parts à mon égard... Serait-ce trop demander ? peut-être que je ne mériter pas ? peut-être que je n'avais pas assez prouver pour qu'ils me donnent de leurs affections ? serait-ce moi le problème depuis le début ? Maman...Papa... Je rêvais de les appeler comme le faisaient Pablo et Clara pourtant eux seuls en avaient le droit, pour ma part c'était père et mère s'ils avaient passé une bonne journée et à l'inverse c'était Madame et Monsieur...

Plus j'avance plus je me perds dans mes pensées ayant « maman » avec moi pour me tenir compagnie. Je ne pleure pas enfin je ne pleure plus, je suis incapable de pleurer ou de ressentir n'importe quel sentiment, surtout en présence de quelqu'un. Ça m'arrange, père disait que pleurer c'était pour les faibles. Je ne veux pas l'être. Je veux juste disparaitre, mourir, ne plus exister, enfin ai-je réellement existé...

« like looking in a mirror, tryna steady yourself, and seeing sombedy else »

« im so lonely »


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voici le premier chapitre, c'est une première pour moi j'espère que ce premier chapitre vous as plus, sur ce rendez-vous au prochain chapitre !

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