CHAPITRE 5

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— Bonjour à tous et bienvenue à Miami pour le cinquième Grand Prix de la saison !

— Quel soleil pour nous accueillir !

— Ce Grand Prix fait souvent parler en raison du lieu où il se déroule, les pilotes ont chacun leur opinion sur le sujet, qu'ils l'affichent ou non...

— Je suis content d'être à Miami, j'adore ce circuit et j'adore ce temps !

— Si je devais choisir mon circuit préféré, ce ne serait certainement pas celui-là.

— Je ne pensais pas être qualifié jusqu'ici, je vous avoue... Je m'estime très heureux de pouvoir disputer cette course cette saison !

— Beaucoup de spectacle et peu de conduite...

— Ça va, Alex ?

Le pilote relève la tête et sourit à Lando.

— Ça va.

Le Britannique hausse les sourcils.

— Ça se voit pas.

— On fait aller, on va dire.

— C'est par rapport à Nicholas ?

Alex hoche la tête.

— Ils ont mis une cellule psy en place, non ?

— Oui. Je crois que George y a été... mais j'ai pas envie d'en parler. Il est mort, Lando. Mort. Et Guanyu aussi, bien que je t'avoue que ça me touche moins.

Lando hoche la tête.

— Je sais. Et je pense que chacun réagit à sa manière. Si tu ne ressens pas le besoin de parler, tu n'es pas obligé.

— Ça va, Kev ?

— Oui oui, tout va bien ! C'est à toi que je devrais poser la question.

— Oh, tu sais, je me suis fait à l'idée. Au moins, ça me fera moins de courses humiliantes, à me retrouver dernier.

— J'ai toujours admiré ton optimiste, tu tiens ça de ton père.

Mick sourit tristement.

— Et toi, il s'est passé quoi la semaine dernière après la course ? J'ai entendu que tu es passé devant les commissaires.

— Oh rien du tout, s'empresse de répondre Kevin. Ils voulaient me féliciter pour ma course, c'est tout. Je dois aller aux toilettes, à plus.

Mick fronce les sourcils.

— Tu étais où, Lewis ? On parlait stratégie, tu aurais dû être là...

— Je suis juste allé courir.

Le dimanche, avant la course, tout se déroule selon le protocole habituel, ce qui divise les pilotes et les écuries.

— On ne refait pas un hommage à Guanyu et Nicholas, demande Valtteri, surpris, et Pierre hausse les épaules.

— On ne va pas faire un hommage chaque semaine.

— Tu te rends compte de ce que tu dis ? Ils sont morts.

— Oui, mais ça fait partie du métier, malheureusement.

ILS ÉTAIENT VINGT » FORMULE 1 ✓Where stories live. Discover now