Une pose des plus douloureuses

343 5 0
                                    

Ce fut entre deux partis de baise que je pouvais enfin prendre une pose, détaché de mes liens, je me dépêcha de sortir de ce bar. Mon corps était douloureux, je me sentais sale......cette sensation qu'on peut ressentir après cet satisfait en pensant à une personne qu'il ne fallait pas. Mon corps avait l'odeur de tous ces hommes qui m'avait touché. Je sortis une cigarette et je l'a mis entre mes lèvres, je l'alluma par la suite, en mettant mes deux mains sur mes bras pour me réchauffer. Un vent glacial se déposait sur moi, je frissonna pendant que je regardais le ciel étoilé. Je savais que des personnes me surveillaient, je le sentais.....je n'étais pas du tout en sécurité. Je marcha un peu espérant faire disparaitre toute ces pensés qui me torturait l'esprit nuit et jour. Les grands panneaux publicitaires illuminaient les routes de la ville, se fus très beaux de voir le sol passé de rose, à bleue, à violet. Mes cheveux bleue claire volaient avec légèreté, ma longue mèche droite ne couvrait plus mon œil et préférais ce glisser contre mon oreille. je serrais sans même m'en rendre compte, la cigarette. Mon cœur accéléra, je fixais à présent le sol avec peur, cette peur qui me hantait chaque jour, sans relâche, chaque seconde. N'importe qui à ma place se serait arraché la peau pour faire taire cette sensation. Mes pas accélérèrent, l'adrénaline que je créais moi même, monta, ces visages.....leur mains......leur sourir.....je pris une grande inspiration, en respirant ma cigarette, avant de planter directement le bout chaud de ma clope sur mon bras. Je gémissa de douleurs et ce fus un sourire qui s'affichait sur mon visage. Je voulais plus qu'on me touche.......je voulais crever et voir la tête de ma patronne essayant de sauver ce corps qui n'est plus le mien. Je fixais la trace de brûlure que je m'étais faite avant de voir tombé sur mon bras des larmes, je fus surpris et passa une main sous mes yeux humides. Je pleure ? J'essaya d'essuyer toutes mes larmes avant de sentir une main froide se posé sur mon épaule. Je fis un bon effrayé en me retournant vers l'homme tout en reculant. Cette homme me fixa dans les yeux avant de dire d'une voix très masculine :
Tout va bien jeune homme ?






[Antoine Hongo]






Je fixa l'homme avec frayeur, il n'avait pourtant pas l'aire mal veillent, mais je devais rester méfiant. D'un simple geste, alors que mes larmes de faiblesse coulaient toujours, je retira la main de l'homme de mon épaule.
-J-je vais bien.....

Mon intonation de voix me trahissait, j'avais tous l'aire sauf bien. Mes yeux regardaient le sol sans vraiment vouloir regarder l'étranger. J'entendis l'homme se rapprocher d'un pas, qu'est-ce qu'il foutait ? Je releva légèrement la tête avant de sentir la main de l'inconnu se poser sur mon front et soulevé ma mèche qui cachais l'un de mes yeux. Ma bouche s'ouvra légèrement de surprise, les yeux de l'homme parcourait mon visage et s'arrêta sur un endroit particulier de mon front, c'était le côté gauche. Il fixa l'endroit puis me regarda dans les yeux.
-Il est rare de voir quelqu'un mentir aussi mal jeune homme.

J'aurais aimé le repousser, mais je comprenais que mes larmes étaient le problème. Je ramena ma main vers mon visage pour essuyer une nouvelle fois mes larmes qui ne cessaient de coulé, mais ce fus l'inconnu qui me devança sur mon geste, glissant sa main sur ma joue. Elle était chaude et réconfortante, je vis ces yeux se lever, ne me regardant plus, fixant autre chose avec un regard glaciale.
-Tu veux aller chez moi ?

Une fois de plus je ne m'y attendais pas. Finalement il est peut-être comme les autres. J'attrapa son poignée et retira sa main de ma joue.
-Ça ira, ma soirée n'est pas encore terminée.

Je recula avant de me retourner vers le bar, à l'opposé de l'homme. Je voyais les gardes venir me chercher, je comprena enfin pourquoi l'homme m'avait invité. Je suivis les gardes sans même me retourner, pourtant un long frisson parcourra mon corps, me rendant compte que l'homme me fixait sans bouger jusqu'à ce que je rentre dans le bar où ces yeux noisette se retira de mon corps.

Le prix d'un HommeWhere stories live. Discover now