C'est une chose que tout homme d'affaire se doit te tenir.

Surtout dans mon milieu où il peut aussi être simple de s'enrichir mais beaucoup plus facile de s'appauvrir. Avec le temps, j'ai bon que la charité ne faisait pas pour ménage dans la mafia. Au contraire, tu ne passes que pour un faible et plus tard, des ennemis en profitent.

Ils tentent alors de t'attaquer et tu perds de l'argent mais aussi des êtres chers... Nous ne sommes plus que trois de la famille principale des Pavlidis, nous sommes presque décimés. Mais si je viens à compter la famille inférieur, leur nombre est plus grand.

Mais ça ne remplacera en rien mes parents, mes oncles, tantes, cousins et...soeur...

Ces dernières années furent bien compliqué pour mon frère, ma sœur et moi. Nous avons trimé pour maintenir le bateau à flot et ne pas couler dans un méandre de douleur et de chaos.

À l'époque, si j'avais été seul, je me serais consumé à une colère noire. Surtout lorsque j'ai perdu la prunelle de mes yeux, la seule chose qui donnait un sens à ma vie. Ma douce Esperanza, ma tendre petite sœur que j'étais prêt à protéger au périple de ma vie. De toute ma famille, elle était la seule que j'affectionnais le plus. Car elle me comprenait et elle me complétait de sa douceur.

Mais du jour au lendemain, elle n'est jamais revenue de son collège. Et aujourd'hui, ça fait exactement sept ans que je ne l'ai pas revu. Sept longues années à ne pas contempler son magnifique regard brun. Sept longues années à ne pas humer son parfum. Sept longues années ne pas sentir la chaleur de sa peau et le réconfort de ses bras.

Sept an de solitude...

Car même si j'ai encore un frère et une sœur, ces derniers vivent de leur côté depuis 5 ans. Ils mènent une vie plus tranquille afin d'éviter de perdre ce qu'il leur restait d'humanité. Me sentant déjà vide, j'ai décidé de ne pas abandonner l'emprise l'entreprise familiale. C'était la dernière chose qu'il me restait du vivant de mes parents, l'héritage de ma famille. Je ne pouvais pas l'abandonner.

Et puis, j'avais été élevé pour ça. Il était logique que je reprenne l'affaire.

Désormais, je ne vivais que pour elle. Le reste m'importe peu, il fallait juste que je la maintienne à flot et que l'influence de ma famille reste intacte. Quand l'heure serait venue, je la rebâtirai avec de nouveaux membres et cette maison sera à nouveau gagnée de rires et de joie d'une famille comblée.

Mais pour le moment, j'avais encore à faire. Comme actuellement, me venger sur le menteur qui avait voulu me rouler. Il était impossible de pouvoir m'avoir, moi Daegan Pavlidis. Ce n'était clairement pas une ordure dans son genre qui serait en mesure de me battre.

Il n'était qu'une merde que j'écraserai de mon pied.

Actuellement, il gisait dans la cave de ma maison. Les bras accrochés par une chaîne au plafond, le corps nu comme un verre, il était inerte. Les nombres coups que lui avait donné mes hommes avant mon passage ne furent pas de tout repos pour lui. Il saignait à de nombreuses endroits, tel qu'en bas du ventre ou encore au niveau du visage.

En somme, cela restait quand même soft. J'avais bien prévenu mes hommes qu'ils ne devaient pas le tuer mais simplement le préparer à mon passage. Il avait en quelque sorte subit un avant-goût d'une mort bien proche. Car il ne se ressortirait jamais de cette pièce, je m'en assurerais personnellement en lui ôtant moi-même la vie.

Encore habillé de mon costume noir, je m'avance vers ma piteuse victime. Je ne peux dissimuler mon sourire de satisfaction lorsque ses yeux verts remontent sur moi. Ces derniers sont terrorisés, il sait qui se tient devant lui. Il me craint et il a raison, il va regretter ce qu'il a voulu me faire.

Hard Love : Renaissance (Love Saga 1 - Terminé)Where stories live. Discover now