Des vacances? De la romance!

Chapter seventeen

Lynn

-Qu'est ce que tu viens faire là? repris-je.

Il avait l'air de chercher ses mots, me parler sans me brusquer, mais ne semblait pas trouver.

-Matthieu, si t'es venu pour qu'on se regarde dans le blanc des yeux, ça ne sert à rien. Déjà que je ne comprends pas bien pourquoi tu te tiens devant ma porte.

Ce que j'avais dis sembla faire son effet car il répliqua tout de suite.

-Oui, désolé. Pour être honnête, j'ai pas préparé grand chose à dire. Je suis juste venu. Enfin non pas juste venu, je t'ai envoyé des messages mais tu répondais pas... Du coup je me suis dis que t'avais sûrement dû voir que j'avais ouvert tes messages sans répondre.

Note à moi même, faut que j'évite d'éteindre mon téléphone à tout va ou je risque d'avoir beaucoup d'invité surprise.

-Oui.

-C'était pas voulu. Je savais que je passerai vers chez toi pour faire les courses avec ma mère, enfin bref. Je me suis dis que je t'enverrai un message quand je serait dans le coin mais du coup, j'ai oublié de répondre à tes messages.

-Ah.

Je pesais le pour et le contre dans ma tête. Après tout, peu importe. Il était là donc autant converser maintenant.

-Rentre. On va pas discuter sur le pas de la porte.

Et sur ces mots, je me décalais pour le laisser rentrer dans la maison.
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On s'est installé dans le salon dans le plus grand des calme. On était assis sur le canapé d'angle, devant la télé.

Aucun de nous n'osait briser ce calme. Non parce qu'on le savourait mais parce qu'on ne savait pas quoi dire.

J'allais ouvrir la bouche quand mon frère m'appela.

-Lynn! J'y vais, à plus.

Il me lança un dernier regard, assez lourd de sens. J'avais complètement oublié qu'il était là.
C'était sûr, j'allais y passer quand il rentrerai.

Après qu'il ai fermé la porte, le silence parfait entre Matthieu et moi était de retour.

Il était vrai que c'était moi qui avait proposé qu'on s'explique et qu'on se voit mais il m'avait tellement prise au dépourvu que j'en avais oublié tout ce que j'aurai voulu dire.

-Ça n'a pas changé ici, disait-il l'air nostalgique.

-Non.

Quand nous parlions encore, il venait de temps en temps à la maison, mais évidement ce temps là était bien lointain.

Je me décidais à prendre la parole parce que sinon je sentais qu'on allait rester dans cette situation silencieuse encore un bon moment.

-Je sais que c'est moi qui t'ai dit qu'on devait parler mais j'avoue que je m'attendais pas à ce que tu viennes aujourd'hui du coup je suis assez mal préparée.

-Moi non plus. Je suis juste venu sans savoir trop quoi dire.

Il fit un petit sourire triste, dont je ne connaissais la raison.