2 | Chapitre 36

Depuis le début
                                    

Moi: On peut le faire ensemble ? je sors mon téléphone et son regard s'attriste un peu quand il comprend

George: Bien-sûr, il finit par parvenir à me dire à demi mot

George: Bonne soirée, il tourne les talons puis retourne en direction de la baie vitrée

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George: Bonne soirée, il tourne les talons puis retourne en direction de la baie vitrée

Au début de notre discussion, une petite lueur d'espoir brillait dans ses pupilles, puis elle s'est petit à petit éteinte. Son regard s'est attristé, et même si il essayait de le camoufler, sa voix laissait transparaitre le noeud dans sa gorge et la boule dans son ventre. Je soupire afin de laisser évacuer la pression. C'est à ce moment là que mon esprit devient obsédé par la fumée. Mes poumons crient à l'aide auprès de la nicotine, et cette fois ci, contrairement à quelques fois dans le week-end, je ne suis pas capable d'y résister.

Mes doigts glissent à l'intérieur de ce paquet en carton, qui semble pourtant si innofencif, malgré les images repoussantes sur sa face. J'y extrait ce cylindre toxique, si nécessaire à la stabilité de mes émotions, puis le dépose sur le bout de mes lèvres. Mes mains se sont même mises à trembler, dans l'attente insupportable de la nicotine par mes poumons. Alors quand la flamme effleure le bout de ce bâton de l'enfer et que la fumée glisse dans ma gorge, j'ai l'impression de recommencer à pouvoir respirer. Mon angoisse s'efface peu à peu, les yeux rivés vers cette ligne horizontale qui me fascine toujours autant.

Ce n'est que quelques minutes plus tard, qu'une main, effleurant le creux de mon dos, m'extirpe de mes pensées. L'odeur du monégasque vient chatouiller mes narines, je n'ai pas besoin de me retourner, sa présence est comme une évidence. Il colle son torse à mon dos, avant de glisser son bras autour de mon cou. Le contact de sa peau apaise mon corps, faisant basculer instinctivement ma tête en arrière, contre lui. Sa main arrive jusqu'à la mienne, et sans que je ne puisse dire quoi que ce soit, il retire la cigarette de mes doigts, me laissant pousser un long soupire.

Moi: T'es toujours là pour faire chier toi hein

Charles: Tu me remercieras quand tu seras pas enterré entre 4 planches dans 10 ans, il se détache de moi pour écraser la cigarette dans le cendrier sur la table à côté

Moi: J'ai pas besoin de la cigarette pour mourir, je laisse un petit rire jaune s'échapper de mes lèvres

Son attention se détourne de la cigarette pour se reporter sur moi. Il s'approche de moi et attrape mon menton avec sa main droite. Il plonge son regard dans le mien, j'ai l'impression de fondre sur place, comme si mes jambes tremblaient juste sous son regard brûlant. Son regard est légèrement plus ferme. Je ne peux pas m'empêcher de le trouver affreusement sexy. Tous les traits de son visage sont tellement parfaits.

Charles: Arrête de dire ça

Ces quelques mots sont presque chuchotés, prononcés sur le bord de ses lèvres, droit dans les yeux, un timbre plus dur que d'habitude. Ça n'avait rien de méchant, mais plutôt de plus, excitant. Mon coeur a faillit s'arrêter dans ma poitrine et une énorme bouffée de chaleur s'empare de mon corps. Mes yeux sont accrochés aux siens tandis qu'instinctivement je déglutis, comme pour essayer de calmer la chaleur qui monte dans mon ventre.

La peur au ventre ~ Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant