Lyah, ma vie pour la tienne

Bienvenido a la Costa de la Luz.

J'étais allongée au soleil, en train de dorer comme un poulet sur une broche. Et bien sûr, y'a fallut qu'un d'entre eux vienne me faire chier!

Moi - PUTAIN ILIAN, TU ME CASSES LES COUILLES LÀ !!

Ilian - Parle joli, t'en as pas!

Moi - Mais j'aime pas quand tu fais ça !

Ilian - Et moi j'aime te faire chier!

Il s'est allongé à côté de moi, pendant que j'essuyais l'eau qu'il m'avait jeté dessus.

Moi - Il est où Younès ?

Ilian - Là-bas.

Il m'a montré le bord de l'eau un peu plus loin. J'ai vu Younès assis, posé dans le sable, ses bras appuyés en arrière. Je me suis levée pour aller près de lui.

Ilian - PAS DE BISOUS!!

Je réagissais même plus, il me soulais avec ça.

Moi - Ça va?

Il a relevé sa tête vers moi, et il m'a sourit.

Younès - Ouais, ça va. Viens assieds-toi.

Il a passé sa main autour de ma taille et m'a rapproché de lui.

Younès - T'as déjà bien bronzé !

Moi - Ouais, je bronze vite.

Et mes cheveux s'éclaircissaient aussi.

Younès - Tu te rends compte que là-bas, à 30 kilomètres, y'a le Maroc?

Moi - Ouais ça paraît si loin!

Younès - Mmh...

On était à Zahara de los Atunes, une station balnéaire de la côte Atlantique. On était là depuis 3 jours, ça se passait bien, on était tous détendus, heureux. Younès allait mieux aussi.

Il était allé chez la famille d'Yléna, avec mes cousins et les vory d'Edil. Ils étaient arrivés chez eux en force et leur 3 gorilles n'ont servi à rien, surtout quand ils ont vu à qui ils avaient à faire.

Younès est entré dans leur salon, et le père d'Yléna l'a insulté plus bas que terre en le voyant. Yléna a commencé à pleurer, à faire sa victime devant sa famille et nos hommes, mais Jason, très motivé, est allé lui mettre une énorme gifle dans la tête. Elle s'est calmée tout de suite.

Younès a alors mis les choses au clair, il a promis à Yléna qu'elle souffrirait autant qu'il avait souffert si elle s'avisait encore de nous approcher, lui ou moi. Elle a pâlit et elle a hoché la tête. Et un des vory s'est approché d'elle pour lui dire qu'elle finirait sur un trottoir de Tbilissi si elle s'avisait de s'en prendre à moi. Quand son père a voulut protester, les vory présent l'ont roué de coups.

Il était revenu à la maison, il m'avait entraîné dans la chambre, et on s'était allongé dans le lit. Il m'a serré longtemps contre lui, sans parler, sans bouger. Ilian n'avait même pas protesté. J'avais dis après à mon frère que Younès avait subit des choses très grave, qu'il était vraiment touché psychiquement, et il m'a dit qu'il avait compris quand il avait vu Younès face à Yléna. Il était très pâle et parlait comme un robot, comme s'il était ailleurs.

Depuis ça allait, il était beaucoup plus pensif mais il était moins nerveux. Bon, ça fait à peine 5 jours...

Younès - Ton frère il est où ?

Moi - Sous le parasol sûrement.

Il s'est penché et m'a fait un bisous dans le cou.

Moi - Tu pensais à quoi?