Chapitre 19

4.1K 224 11
                                    

On courrait le plus vite possible chez moi.

-Nat', on fait quoi ? Demanda-t-elle, paraissant totalement paniquée.

-On s'enferme, et on reste ensemble. Fermes tout ce que tu peux et rejoins moi dans le salon. Ne t'inquiètes pas ma belle.

Je fermais la porte à double tour, et courais à l'étage pour fermer les fenêtres et les volets pendant que Lucie s'occupait du rez-de -chaussée.

Après avoir tout fermé je descendais, commandais des pizzas car c'était midi dans une heure et je rejoignais ma petite amie sur le canapé.

-Tu sais qui c'est, Nat' ? Demanda-t-elle.

Elle frissonnait, alors j'allais chercher une couverture, je revenais et lui faisait signe pour qu'elle vienne contre moi, et pendant qu'elle s'installait je mettais la couverture sur son corps.

Elle sourit et se blottit contre moi. Je l'enlaçais de mes bras fins.

-Alors ?

-Oui. Dis-je.

Je lui disais qui c'était. Elle n'en croyais pas ses yeux, elle ne comprenait pas pourquoi...

-Qu'est ce qu'on va faire Nat' ?

Elle me regardait avec un air de petite fille qui demande un bonbon à sa mère.

-Bah alors, tu ne sais pas ce que l'on va faire ? On va l'arnaquer Lu'.

Un sourire se dessina sur ses lèvres.

-Comment ?Je sens que tu as une idée... Dit-elle en se retournant face à moi.

Sa main vint caresser ma joue et sa tête était seulement à quelques centimètres de la mienne.

-Oui. Tu vas te cacher quelque part cette nuit, et on va attendre qu'il vienne. Il ne sait pas qu'on sait qui c'est hein ? Il va se faire avoir.

Je souriais et elle m'embrassa. J'étais déjà à moitié couchée sur le canapé, elle me poussa encore un peu pour se mettre au dessus de moi.

Ma main rencontra la sienne et elle entrelaça nos doigts.

Des frissons me parcouraient l'échine tandis qu'elle collait nos corps.

Elle passa sa main libre sous mon pull, puis sur ma taille et mon ventre. Sa deuxième main lâcha la mienne pour soulever mon chandail. Mes mains parcouraient son dos et je sentais qu'elle avait la chair de poule.

Je montais également son tee-shirt sur son corps, puis séparais nos lèvres pour l'enlever complètement. Elle était magnifique, et bon dieu, je la matais le plus possible...

Elle le remarqua et sourit. Elle roula pour que je me retrouve sur elle tout en virant la couverture, qu'elle poussa par terre. Je me collais doucement contre elle pour l'embrasser, mais elle m'en empêcha en retirant mon chandail.

On se retrouvait donc toutes les deux en soutient-gorge et pantalon, c'était vraiment agréable de sentir sa peau nue contre la mienne...

Son corps frissonnait contre le mien, à chaque fois que je passais mes mains sur sa taille. Je posais un rapide baiser sur ses lèvres avant d'aller à la rencontre de son cou. C'est dingue comment elle pouvait apaiser d'un seul baiser mes muscles noués et mon stress...

Je vis ses yeux se fermer pendant que j'embrassais sa peau brûlante. Je descendais doucement ma tête vers ses clavicules, pendant qu'elle passait ses mains dans mes cheveux, doucement... Je fermais également mes yeux, retournais dans son cou. Je m'appuyais contre elle, j'étais fatiguée et je somnolais contre son corps. Elle s'endormit à un moment, en même temps que moi. Plusieurs minutes plus tard, je fus réveillée en sursaut par la sonnette de la porte d'entrée. Merde, les pizzas ! Je me levais, réveillant Lucie. Je remis rapidement mon chandail, et elle m'imita quelques secondes après.

-C'est quoi ça, Nat' ?

-Pizzas. Dis-je en regardant dans le judas de la porte. Je déverrouillais celle-ci, payais et prenais les pizzas.

Une fois la porte refermée et les pizzas posées, Lucie me regarda avec un sourire absolument adorable.

-T'es trop mignonne ma belle.

Elle sourit, apparemment satisfaite de sa phrase. Puis elle continua :

-Mais tu l'es encore plus en soutif.

Je ris un peu avant de poser un bisou sur son nez.

-Pas de pensées déplacées s'il te plait !Dis-je.

Elle se contenta de sourire puis on s'assit sur le canapé et on mangeait devant un film.

Les ArnaqueusesWhere stories live. Discover now