On ne m'épargnera jamais

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Les larmes roulaient sur mes joues sans que je puisse les arrêter. J'ouvris la fenêtre et regardai le ciel nimbé de soleil, c'était une belle journée pour mourir.
Je fermai les yeux et appréciai la sensation du souffle du vent sur mon visage. Je montai sur le rebord, mes pieds au bord du gouffre et regardai au loin les toits de ma ville. Je pris une grande inspiration, fermai les yeux et c'est alors que je me remémorai tous les moments de ma vie, tous mes souvenirs des plus colorés aux plus sinistres. Je compris alors que ce n'était pas encore fini et que je devais continuer à me battre. Je descendis du rebord de ma fenêtre puis la fermai et personne n'en su jamais rien.
Mais ce n'était que le début. On ne m'a pas épargné et on ne m'épargnera jamais.

Souffrance d'une adolescenteWhere stories live. Discover now