Le coup de grâce

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Je me rappelle de ce jour comme si c'était hier, le ciel était gris, il pleuvait et le vent soufflait contre mon dos.
Je rentrais dans ce cabinet avec mes parents, espérant trouver les réponses à l'existence de ce démon qui me rongeait de l'intérieur.

Dans la pièce, un médecin nous attendait ainsi que trois fauteuils confortables. Je m'asseyais, les mains sur les genoux, me tenant la plus droite possible.
Le médecin me posa quelques questions de routine avant de congédier mes parents dans la salle d'attente.
Lorsque nous ne fûmes plus que deux, il m'annonça que selon son hypothèse, les tests médicaux n'étant pas été concluant, le problème était mental. Tout en moi s'effondrait, comment osait il dire cela ?
Il avait beau essayer de continuer son interrogatoire, je me renfermais sur moi même et je ne parlais plus, alors mes parents me ramenèrent à la maison.
Au dîner, j'affichais un petit sourire mais aussitôt allongée dans mon lit, des larmes perlèrent et mes sanglots furent étouffés par mon oreiller. C'était le coup de grâce.

Souffrance d'une adolescenteWo Geschichten leben. Entdecke jetzt