chapitre 2

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Je trouvais ça ridicule, nous étions des produits et nous devions tout faire pour le mieux nous vendre, c'est à dire accepter que nous étions vendables ou renier notre humanité.

Mais je n'avais pas le choix, mon instinct de survie me criait de réussir et d'envisager après.

Ce fut mon tour, je montai sur la scène la dame nous gérant me poussa violemment mais je ne laissai rien paraître.

La fille devant moi s'appelait Marguerite, elle était gentille mais ne comprenait pas ce qui se passait, elle tomba plusieurs fois et je l'aidai à se remetre debout d'un geste rapide, puis passai devant elle.

C'était chacun pour soi.

Je marchai avec confiance dans ma tenue,de fins bandeaux de tissus volant derrière moi , les talons étaient vraiment haut mais j'avais l'habitude et tant qu'ils n'étaient pas aiguille, c'était des bottes blanche moulant mes jambes jusqu'en dessous des genoux.

Il n'y avait pas que nous dans la salle à moitié remplie,il y avait également d'autres personnes en uniforme de 18-30 ans, j'ai même remarqué une salle au vitre teintée au dessus de la porte de sorti,
Sans doute des clients vip.

Je sondais la salle des yeux et tombai sur ceux flamboyant de Archibald.
Il me regardais ainsi que les autres avec Inquietude .
Les garçons me firent néanmoins un clin d'oeil auquel je répondi avec un grand sourire , j'arrivai bientôt à la fin de l'estrade lorsque Louis me fis des signes frénétiques, il avait l'air angoissé( ce qui ne lui allait pas) et fit un signe,

Hermione ,qu'a t'elle?

Il me fit un autre signe, des yeux barés , ils ne l'ont pas vu, normal elle n'était pas la.
Je m'arreta au bout de la scène fis un regard à la salle entière me pencha en avant et cria aux garçons " Je la retrouverai ",

Puis je reparti,
les acheteurs ne se préoccupent pas de qui nous sommes mais de à quoi nous ressemblons.
Ils vont croire à une menace superficielle de ma part et passeront à autre chose.

Rentrée à l'intérieur, je rejoignis les autres filles,
plusieurs que je n'aimais pas vinrent me voir me dire que j'étais belle, quoique un peu vulgaire en rigolant.

Elles étaient habillées de robes beaucoup plus couvertes, conservatrices que moi mais belles, elles avaient raison sans doute de ne pas perdre leur valeur mais pourront elles les garder dans un tel milieu sans tomber dans le désespoir ?

Je leur repondis poliment puis allai au buffet derrière manger.

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