quinze.

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His own story. H.
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- C'est moi.

J'ai poussé sur la porte après qu'elle m'ait ouvert et je suis entré dans le hall en me dirigeant vers l'ascenseur qui est situé au bout du couloir.

Je suis monté jusqu'au 6 ème et suis descendu une fois au bon étage.

J'ai continué tout droit dans le couloir et me suis arrêté face à l'avant dernière porte du côté gauche.

Et j'ai laissé mon doigt posé sur la sonnette.

C'est de cette façon qu'ils me reconnaissent quand je passe. Et j'étais certain que ça ne changerait pas.

Et j'avais raison. J'ai entendu des pas de plus en plus forts et rapides s'avancer vers la porte d'entrée et une voix leur demander de rester tranquilles.

J'ai souri en regardant en direction du sol, tout juste avant que je n'entende le bruit d'un trousseau de clé, puis un son de serrure.

Et c'est après deux tours vers la gauche que la porte s'est ouverte sur eux.

Tout juste avant que les deux petits monstres ne me sautent dessus et ne hurlent un long «Papa» dans mes oreilles.

J'ai souri et les ai couverts d'autant de baisers que je le pouvais tout en les serrant plus fort que jamais contre moi.

Puis j'ai enfoui mon visage dans le creux de leur cou pour camoufler mes larmes qui menaçaient de couler.

Alors leurs petites mains se sont déposées sur mon dos dans le but de le caresser. Et je les ai entendus sangloter également.

Maisha - Ça fait longtemps papa qu'on t'a pas vu à la maison. Ça va ? T'as bien mangé aujourd'hui ?

Jiovany - T'es pas blessé ? Ils t'ont laissé sortir maintenant ? Mh ?

Maisha - Et t'es avec maman aujourd'hui ?

Jiovany - Dis «oui» s'il te plaît.

Je me redresse en les gardant contre moi, et ils se sont tenus à mon cou tous les deux au fur et à mesure que je me tenais debout.

J'ai retiré mes chaussures à l'entrée sans me détacher, puis j'ai doucement passé ma main dans les cheveux de la miss face à moi histoire de gentiment les lui ébouriffer.

«Forteresse de l'absurde»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant