quarante-huit.

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Her own story. N.
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Policier - Scène de crime secteur 964. 2 morts et 3 blessés.

Il fait un pas vers l'avant en prenant le soin d'éviter ce qu'il reste du corps de madame Monteiro.

En arrivant ici, mon premier réflexe a été de vomir.

Vomir, encore et encore vomir.

Le corps inactif de Raphaël, la pâleur de sa peau.

Ça n'était plus lui.

On aurait dit une poupée de cire ou alors une marionnette. Mais il n'avait plus rien du Raphaël que moi j'ai pu connaître.

Son corps frais et sans vie. J'arrive à peine à le regarder en face

car lui ne pourra plus jamais me regarder.

Les bras et les jambes de madame Monteiro, soigneusement découpés en rondelles décoraient le parquet.

On est sur une véritable scène de crime.

À ce niveau-là c'est sûrement tout son sang qui recouvre le parquet. Il y en a assez pour remplir une dizaine de verres.

Son regard apeuré est resté affiché sur sa tête décapitée.

Elle devait être en pleurs vu la couleur de ses yeux.

Ce qu'il lui a fait...

Je ne le souhaiterai même pas à mon pire ennemi.

Ce n'est pas la fin qu'elle méritait. Malgré tout, elle ne méritait pas une telle fin.

J'aimerai même dire que c'est sa propre vie qu'il aurait dû prendre.

C'est un véritable démon.

Car au fond, elle avait un cœur. Simplement perverti.

Lui, il n'en a pas.

Je dépose mon regard sur Nzola qui se fait ausculter à l'autre bout de la pièce.

Son visage est assez amoché, son œil et ses lèvres ont gonflé et je pense qu'elle a une fracture au niveau du nez.

Son bras droit est recouvert de plaies mais mis à part ça elle parvient à se tenir debout et à répondre parfaitement aux questions posées.

«Forteresse de l'absurde»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant