CHAPITRE II

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Je l'observe minutieusement, ok, c'est peut-être la fin du monde et ma mort est sûrement proche, mais au moins, je suis pas tombée sur un moche...

En me rappelant dans la situation dans laquelle je me trouvais, des rougeurs réapparaissent sur mes joues.

L'idiot en face de moi souriait toujours, mais c'est qu'il a l'air d'être à l'aise !

Est-ce que tu peux te relever maintenant ? Dis-je pressée que ce moment se termine.

Bien, comment se fait-il que tu te sois retrouvé ici, fit-il en évitant ma question.

Tu veux bien te relever !?

Il me fixe en souriant, puis se laisse tomber en avant, il mit ses bras de chaque côtés de mon visage, me faisant encore plus frémir.

Sa tête ce trouvait juste au-dessus de la mienne, je sentais son souffle s'abattre sur moi.

Je ne me répéterais pas, comment se fait-il que tu sois ici ? Son ton sec et autoritaire me laisse sans voix.

Je vais avoir à survivre avec lui là ?

Ouais, apparemment.

PDV FIVE

Mon autorité était le meilleur moyen de faire pression sur elle pour qu'elle crache le morceau. Cela faisait un mois que je vivais dans ce nouveau "chez moi" alors je m'habitue comme je peux.

Je suis tout de même content d'avoir trouvé quelqu'un, être seul et ne pas trouver d'issue aurait pu me rendre fou. Et puis, elle n'était pas si mal, au final, je n'étais plus vraiment dérangé à l'idée de devoir l'emmener avec moi jusqu'à mon camp

Bon, je suppose que tu vas devoir me suivre et que l'on va sûrement faire équipe pour survivre à cette apocalypse temporaire, dis-je d'un ton volontairement ennuyé.

Elle n'avait certainement pas besoin de savoir ça, même si sa compagnie allait sûrement me provoquer quelques colères, je ne devais en aucun cas céder à l'énervement.

Tu peux te relever s'il te plaît ? Demande-t-elle sans prendre la peine de me regarder dans les yeux.

Le fait qu'elle pouvait être gênée était un bon point. De plus, sa tête était vraiment hilarante. Je réponds donc à sa demande et me relève vivement. Je tends ma main qu'elle saisit aussitôt.

Elle se relève et frotte ses habits de ses mains qui ont l'air drôlement douces, je me surprends à la contempler avec admiration.

Voyons Five, tu ne sais plus tenir ?

Je crois bien que le fait d'avoir été seul tout ce temps m'avais endommagé mon cerveau...

Je m'avance pour rentrer jusqu'à ma sorte de base, mais en me retournant pour voir si la jeune fille me suivait, je ne l'aperçus plus.

Merde.

Je me mis à rechercher la jeune fille, partout, elle n'était plus au magasin, ni en dehors. Au bout de dix minutes sans aucune nouvelle, je pensais être devenu fou. Bordel, comment j'ai pu croire que quelqu'un serait là, pour moi.

Tout cela n'est sûrement que le fruit de mon imagination, rien de plus, je vais sûrement me réveiller, bientôt, très bientôt...

Je tombe à genoux, le feu la destruction, il n'existait plus rien, du monde que l'on avait pus connaître, et je savais pertinemment que si je ne faisais rien pour changer. J'allais finir par mourir de faim ou d'asphyxie.

𝘾'𝙚𝙨𝙩 𝙗𝙚𝙖𝙪 𝙡𝙖 𝙛𝙤𝙡𝙞𝙚 | 𝘍𝘪𝘷𝘦 𝘏𝘢𝘳𝘨𝘳𝘦𝘦𝘷𝘦𝘴Where stories live. Discover now