𝐉𝐞 𝐭'𝐚𝐢 𝐩𝐫𝐢𝐬 𝐩𝐚𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐯𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫

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(...) 


          Après une bonne heure de surf. Nous avons remonté les planches à l'école puis nous nous sommes rhabillés. Bien évidement, Chloé et Pietro ont échangé leurs numéros de téléphone et ils se sont promis de se revoir très prochainement. Encore une fois, elle a réussi son coup. Je ne sais pas si elle aime avoir des relations éphémères, des coups d'un soir, rien de sérieux. Je n'en ai jamais parlé avec elle sérieusement. Mais j'ai l'impression que ça ne l'a dérange pas plus que ça.

          Pour le retour, ça été plus compliqué pour mon petit esprit : nous avons repris le métro. Je n'ai pas voulu faire de vague et sortir l'excuse de "il y a trop de monde et ça pue dans le métro" alors je les ai suivis. 

          Dans le wagon, il y avait encore plus de personne qu'à l'allée. J'ai inspecté chaque personne qui s'y trouvait comme une vraie parano. J'ai immédiatement eu des nausée et mes jambes se sont raidis quand le wagon s'est mis à rouler. Nous étions tous collés les uns aux autres et j'ai fermé les yeux pour ne pas avoir peur dès que quelqu'un bougeait contre moi. Mes jambes étaient serrées l'une contre l'autre pour être sûre qu'une main indésirable ne puisse se faufiler entre. Je déglutis difficilement et l'air a du mal à alimenter mes poumons. 

- Ça va Féli ? m'interroge Harry à un mètres de moi, la main qui tient la barre du haut pour se tenir. 

- Ouais ... je-j'ai mal à la tête, je parviens à dire difficilement. 

- On arrive bientôt, essaie de me rassurer Harry avec un sourire. 

          J'agite légèrement la tête pour acquiescer. Je sens des sueurs froides coulées le longs de mes tempes. Malgré le monde, je parviens à lever une main pour essayer mon front humide. 

          Un arrêt. Des gens sortent. Des gens rentrent. Je réussi à reprendre une respiration normale lorsque le monde se desserre mais je suis violemment tirer en arrière au niveau du bassin. Je me retourne pour décrocher une droite mais Tom attrape ma main en l'air. 

- Tu es vraiment violente comme fille. Tâche de m'y faire penser la prochaine fois avant de te toucher. 

- Ouais et bien toi tâches de me prévenir avant de me toucher, je râle alors que la pression redescend. 

          Je suis soulagée que Tom m'est attiré contre lui. Je me sentais perdue au milieu de cette foule. De nouveau, le métro repart, bonder de gens . 

          Le bras de Tom se glisse au niveau de mes reins et vient passer dans mon dos. Ses iris brunes sont connectées aux miennes. Je ne bouge pas. Je suis absorbée par chacun de ses mouvements qui touchent mon corps. Instantanément, je n'entends plus les bruits, je ne sens plus les odeurs du métro. Je sens la chaleur, le parfum de Tom. Il a le pouvoir de me faire oublier où je suis. L'inquiétude me quitte. Je suis en sécurité avec lui. Il me surveille, me protège. Je lâche prise et je lui fais confiance. Instinctivement, je pose ma joue contre son torse et je passe mes bras dans le bas de son dos. Ses bras se referment sur mes hanches et me colle contre lui. Il embrasse plusieurs fois le haut de ma tête. Je ferme les yeux et je me laisse porter par les mouvements devenus berçant du métro. 

(...) 


- Je fais des pâtes se soir ? J'ai la flemme de faire à manger, explique Sam. 

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