• Pas de vagues •

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[Les musiques que j'imagine pour ce chapitre sont (dans l'ordre, on change pas les habitudes);

- Eleanor Rigby, de Cody Fry

- Suéltalo, d'Hermanos Gutiérrez

- Heart & Soul, de Roseaux et d'Olle Nyman

- Porro Bonito, d'Orquesta ritmo de sabanas

- Nate Growing Up, de Labrinth

- Mckay & Cassie, de Labrinth

- In for it, de Tory Lanez et de RL Grime

Je suis pressé de voir vos réactions à la fin de ce chapitre...]

Chapitre huit

~ Emilia ~

Tout autour de moi, des lustres splendides, à l'éclairage blanchâtre, m'aveuglaient. La pièce était remplie de verre de lumière, et uniquement de ses derniers.
Je tournais la tête à droite. Des lustres.
Je tournais la tête à gauche. Encore des lustres.
Il n'y avait que d'immenses lampes suspendues pour me tenir compagnie, me chauffant et me privant de la vue nécessaire pour pouvoir faire quoi que se soit.
Si l'halo flamboyant n'était pas si agressif, j'aurais pu me délecter de la splendeur des imposants luminaires.

En ramenant ma main sur le haut de mes sourcils, je protégeai du mieux que je pouvais ma rétine qui en prenait un sacré coup.
Et lorsque je voulus avancer d'un pas, je percutai brutalement un corps massif.

Lui.

Je levais lentement la tête, me torturant toujours plus avec la source chatouillante qui nous entourait, pour venir accrocher mon regard au sien. Soudain, le noir intersidéral de ses iris happa d'un coup la lumière avoisinante et je me plongeai dans les abysses de ses iris.

L'intensité de l'éclat qui nous entourait diminua et ma main tomba, suivant les courbes de mon corps.
Face à lui, c'était à peine si j'osais respirer. Sa musculature me dominait tout comme son aura démoniaque qui pesait tout autour.
Lorsqu'il avança sa main vers mon visage, je voulus reculer, mais me fis violence pour demeurer totalement stoïque.
Dans un geste tendre, sa main brûlante caressa ma joue. Puis, de l'index, il frôla mon œil droit, mon nez avant de terminer sa course sur ma bouche. Il la fixa pendant un moment qui me parut durer une éternité, puis doucement, en clouant son regard dans le mien, sa main effleura mon menton pour venir s'agripper à ma gorge.

La pression qu'il exerçait sur mon cou était une excise invitation à rapprocher mon visage du sien. Il se pencha légèrement vers moi sans jamais lâcher mon port de tête, tandis que son odeur d'eau de Cologne et de menthe envahissait mon espace. Quand sa bouche fut assez proche pour que je puisse sentir son souffle sur mes lèvres, les lumières avoisinantes commencèrent à clignoter.

Puis soudain, le noir. Rien que l'obscurité.

En revanche, cela ne dura pas plus d'une seconde.

Après cette seconde, la terreur m'envahit. Devant moi ne se tenait plus le barbare, mais un monstre bien plus cruel encore.
Celui qui m'avait servi de géniteur était debout m'avalant sous sa hauteur et sa carrure gargantuesque. Un sourire effroyable collé au visage, il me détailla avec dédain et dégoût, alors que la main enserrant toujours mon cou commença à me serrer de plus en plus étroitement. Son air joyeux s'intensifia et il se rapprocha encore plus de mon visage pour me souffler;

Antes De Que Llegue La MuerteWhere stories live. Discover now