— C'est vrai quoi, t'es trop beau gosse pour être avec une vilaine fille comme ma petite sœur. Elle ne t'a pas forcé au moins ? Dit-il en me regardant droit dans les yeux.

Mes épaules se détendent et Amy soupire de rage en jurant. C'est pourri, comme blague putain. Il sait mettre les gens à l'aise celui-là.

— Tu te trouves marrant là ? Ajoute-t-elle le regard méchant.

— Détendez-vous les gamins, je vous taquine eh, dit-il en ricanant. Adama, enchanté, dit-il en me tendant sa main.

— Alec, je dis en serrant sa main. Ravi de te rencontrer.

— J'espère que ma sœur ne te cause pas trop de soucis, elle est parfois très capricieuse non ? Il lui pince les joues.

— Arrête ça putain ! Elle retire ses mains avec virulence.

Je hausse les sourcils devant les réactions de ma copine. Elle est agacée d'accord, mais pourquoi elle réagit aussi violemment ? Ce n'était pas si grave quand même ?

— Non, pas tant que ça, mais quelques fois quand même, je dis pour répondre à la question de son frère.

— Je le savais, dit-il en ricanant. Aller, on y va, les autres nous attendent à la maison. Tu fais du sport Alec ? T'as une carrure à faire un sport de combat, je me trompe ? De la lutte ou de la boxe, je dirais.

Il me fait plus ou moins la discussion tout le trajet tandis que je me contente de lui apporter des réponses. J'ose aussi lui en poser quelques-unes, auxquelles il répond avec beaucoup d'entrain. Son frère est plutôt cool, à première vue. Il parle aussi à sa sœur, essayant de savoir commence se passe son quotidien à Bordeaux, mais encore là, ses réponses sont froides et brèves. Mais son frère ne relève à aucun moment. Je me demande ce qu'il lui prend. Elle ne parle que très très peu de sa famille, mais à aucun moment elle n'avait soulignée être en froid avec son frère, bien au contraire. Je sais qu'elle n'en est pas hyper proche non plus, mais de là à être aussi... Froide.

Après une demi-heure de trajet, nous entrons dans un petit quartier pavillonnaire. Le quartier d'Amy, j'imagine. Je devine que l'on est arrivé quand son frère arrête la voiture et éteint le moteur devant une jolie maison blanche.

— Et voilà. Pas trop stressé Alec ?, demande Adama en descendant de la voiture.

— Si je dis que non, ça ferait trop confiant ? J'ajoute en descendant moi aussi du véhicule.

— Absolument pas. Tu as le droit d'avoir de l'assurance. Elle par contre, si elle pouvait disparaître elle le ferait, dit-il en désignant sa sœur.

Effectivement, elle arborait maintenant une mine déconfite. Toute l'assurance de cette jeune femme avait disparu en un éclair. C'est aussi amusant que terrifiant. J'étais pas aussi anxieux quand je l'ai présenté à ma famille. Bon, ce n'était pas pareil et dans des conditions exceptionnelles. Après avoir récupéré nos affaires, je lui tends ma main libre qu'elle s'empresse de saisir et je lui offrant un sourire .

— Eh, ça va bien se passer d'accord ? Et si jamais c'est pas le cas on s'enfuit en cachette, dis-je sarcastiquement.

— Tu plaisantes mais c'est vraiment ce qu'on fera, chuchote-elle tandis qu'on passe le portail de la maison.

𝑵𝑨𝑻𝑨  𝟐Where stories live. Discover now