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♤♤♤ Neymar

Vous avez supprimé un Chat

Vous avez supprimé un Chat (2)

Le réveil est dur et brutal à cause de mon mal de crâne qui me fait comprendre que je n'aurais pas dû autant boire la veille. Et qui m'a fait dire des âneries.

La tension entre ma copine et moi est toujours palpable, et je sais que c'est parce que j'ai merdé : j'étais tellement bourré hier que je ne maîtrisais pas réellement mes paroles.

Je m'en veux, parce que je sais que je l'ai blessée ; alors je la contemple sans rien dire.

— Ça y est papa je suis prêêêêêêêêêêt !

Davi arrive à toute vitesse dans la cuisine, habillé de haut en bas, prêt à partir sur le champ.

— T'as pas mis de temps. Rigolais-je, en apportant ma tasse de café à mes lèvres.

Judith se retourne enfin pour regarder mon fils, les sourcils froncés.

— Où est-ce que tu comptes aller comme ça ?

— On va chez tata Raf ! Répond-il tout excité. On va manger chez elle.

— Qui ça, « on » ?

Je me lève de la chaise et elle décide enfin de poser ses yeux sur ma personne quand j'ouvre la bouche pour répondre à sa question :

— Davi et moi.

Ma réponse l'étonne puisqu'elle s'attendait certainement à ce que je l'inclus. Donc, avant qu'elle ne s'énerve, je m'exprime :

— J'ai dit que tu étais malade. A cause de notre dispute d'hier, je pensais que tu ne voudrais pas ve-

— Je viens.

Nous savons tous les deux que Blake y sera. Et je suis sûr et certain que c'est pour cette raison que ma sœur a tant insisté pour que Judith vienne. Parce que, soyons honnêtes, elles ne s'apprécient pas.

— Tu n'es pas obli-

— Pourquoi ? Ma présence gêne ?

Je lâche un râle de soupir, épuisé par toutes ses réflexions. Elle sait pertinemment que je l'aime, et que Blake c'est du passé.

— Tu portes notre enfant, qu'est-ce que tu vas t'imaginer franchement ? Je perds patience.

— Ce n'est pas ce que tu disais hier, pourtant.

Je baisse mon regard vers mon fils, qui attend patiemment qu'on y aille, mais qui écoute avec attention notre conversation. Je n'aime pas quand il assiste à nos disputes, donc je m'adresse à lui :

— Tiens Davi, prends mes clés. Tu montes dans la voiture, tu t'attaches et tu m'attends. D'accord ?

— Yes !

J'attends que la porte de l'entrée claque pour reprendre la discussion avec Judith :

— Je pensais pas ce que je disais hier, ok ? J'étais complément bourré, j'étais pas dans mon état normal.

— Est-ce que tu te comportes mal avec moi parce que tu l'as encore en travers de la gorge de ce qui s'est passé avec Tony ?

A l'énonciation de ce prénom, je crispe ma mâchoire et serre les poings. Qu'elle ne joue pas sur ce terrain parce qu'il est glissant.

— Ou bien parce que tu l'as revue ?

Je la fixe intensément, sans répondre quoi que ce soit. Qu'important la réponse que je lui fournie, cela ne suffira jamais.

S N A P 2.0 [ Neymar Jr ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant