Tout le temps qu'il nous reste (Baji)

VI

Ça fait maintenant quelques jours que nous sommes de retour au collège. Ça se passe relativement bien. Si on met de côté le fait que Noona et moi manquons pas mal de cours.

Du côté de l'enquête évidemment ça piétine. Les parents de Noona et ma mère s'en plaignent. Je m'en veux de leurs mentir mais je n'ai pas envie de compromettre les plans du copain de Noona et de ses amis.

Aujourd'hui je me suis retrouvée toute seule au collège. Noona était trop malade pour venir. A la fin de la journée, après avoir revisiter pour essayer de rattraper le retard que j'ai pris, je prends le chemin de la gare. Je n'ai pas recroiser de membre du moebius depuis... cette soirée là.

Je ne me sens pas plus rassuré que ça, mais le fait de me dire qu'aucun d'entre eux ne cherche à rentrer en contact avec moi ni Noona me rassure. Les amis de Noona ont sûrement déjà arrêté les coupables.

J'étais entrain de scroll sur mon téléphone quand j'ai reçu un airdrop

Je clique sur « accepter ».

C'est une photo de moi... de dos... prise à l'instant. Mon cœur se met à battre vite. Je me retourne pour essayer de voir qui est l'auteur de cette affreuse blague...

Je ne vois personne... je suis... seule. Dans la ruelle. Mon cœur manque un battement et je décide d'accélérer le pas.

Je reçois un autre message

« +81______: tu penses pouvoir m'échapper ? On est venu te chercher Sora »

Je ne reconnais évidemment pas ce numéro ce n'est pas celui de quelqu'un que je connais. Je me suis évidemment mise à paniquer.

Il a dit qu'ils sont venus me chercher. A coup sûr c'est lui. C'est Osanai. C'est lui que je revois dans mes cauchemars, c'est sa voix que j'entends dans mes plus grands moments de panique . Je me mets à courir, vite, très vite... Mon plâtre me fait mal parce que dans la précipitation, j'ai enfiler mon sac du mauvais côté résultat il frappe sur mon bras encore légèrement endolori. Alors que je m'apprêtais à prendre la rue d'en face, une main m'aggripe violemment le bras et je me retrouve plaquer sur quelqu'un

-Osanai : tu pensais vraiment pouvoir m'échapper Sora ?

J'ai eu envie de crier mais il a posé une main sur ma bouche, m'a retourné et m'a plaqué contre lui

-Osanai: chuuut... j'ai envie de t'entendre crier à nous mais pas ici, pas comme ça

Mon sang s'est glacé instantanément. Un cauchemar... c'est un cauchemar

-Osanai : t'aurait pu nous dénoncer à la police. Pourquoi t'as rien dit ? Ça t'a plus hein ?

-S'il te plaît...

-Osanai : tu vois ? T'aime bien me supplier petite pute

...

Je me suis mise à pleurer...

Il a posé son autre main sur ma guise et a commencé à remonter le long

J'ai ouvert ma bouche pour essayer de le mordre mais il a réussi à éviter

-Osanai : recommence ça une fois et je te casse ton autre bras