❈ PAUL ATRÉIDES (2) - Dune

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Dune - Frank Herbert

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PAUL ATREIDE
aka Lisan al Gaib, Muad'dib, Mahdi, Usul
Xreader

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Sablier
[3300 mots]
Partie 2/3

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L'orni se posa au millieu de l'ancienne station de raffinement de l'épice : vous vous y étiez installés y il avait à peine un mois, car sa proximité avec le désert profond avait l'avantage géographique de se trouver en dehors des zones de patrouille Harkonnens.

6 ans étaient passés depuis la nuit funeste où le Baron avait reprit Arrakis, et la planète était maintenant sous le joug de l'infâme Rabban. Le neveu du baron était un imbécile, un bourreau que tous haïssaient sur Dune, à tel point que le peuple Fremens commençait peu à peu à se soulever.

Des raids fleurissaient partout dans le désert et les Fremens n'avaient qu'un seul nom à la bouche : Muad'dib.

Ce Muad'dib semblait être leur général.
On disait qu'il parlait la langue étrange, et que la voix lui avait été enseignée par la Révérende Mère qui siégeait au sietch de Tabr.

Le tuer n'en serait que plus difficile pour toi.

Car oui, depuis plus de six ans, tu parcourrais Arrakis aux côtés des contrebandiers dans le seul but de vengeance.
Vengeance pour ton peuple condamné à l'exil, pour ton frère que tu avais retrouvé assassiné par des Sardaukar, et vengeance pour Paul que tu n'avais pas pu sauver.

Tes souvenirs te hantaient, autant que ton cœur souffrait de leur perte.
Et à présent tu comptais bien faire payer le traître qui vous avait vendu aux Harkonnens : la Dame Jessica.

Tu avais tout perdu à cause d'elle, et si tu ne pouvais pas la tuer de ta main, tu ferais en sorte de la détruire. Car la la Dame Jessica n'était autre que la nouvelle Révérende Mère, et c'est pour cette raison que tu allais tuer Muad'dib. Tu lui arracherais peu à peu ceux qui comptaient pour elle.

Le regard sombre, tu rejoignis la caserne, traversant la cours ensablée d'un pas expert.
En entrant dans la station, tu retiras la pièce faciale de ton distille, et aussi discrète et silencieuse qu'une ombre tu te faufilas dans les couloirs pour rejoindre tes appartements.

Appartements.

Le mot était sans doute présomptueux. La petit pièce ne devait pas faire plus de neuf mètres carrés. Elle contenait une couchette, une petite table et un lavabo. C'était sommaire mais suffisant. T'asseyant sur ton matelas, tu desserras les sangles de ton distille, l'air dans la station était respirable et vous possédiez une réserve d'eau: tu n'en avais pas besoin ici.

❈• Imagine un MondeWhere stories live. Discover now