Chapitre 16

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DEBORAH.

Je suis réveillée par les mouvements assez brusques de Béni, encore endormie j'essaye de le réveiller.

Deborah - *Marmonne* Béni... Béni, tu bouges trop...

Aucune réponse mais il continue de bouger, les stores n'étaient pas complètement fermés donc la lumière de la lune se reflétait sur son visage. Il avait les traits froncés, comme s'il souffrait.

Deborah - Béni ! Béni ! Je parle plus fort en le secouant légèrement, réveille toi !

Et il se redresse en sursautant, tout essoufflé. J'allume la lumière de ma lampe de chevet et le prend dans mes bras.

Deborah - Calme toi bébé je suis là...

Je sens des larmes couler sur le haut de ma poitrine, c'est encore trop tôt pour en parler donc je l'emmène avec moi pour nous recoucher.

On a besoin de se reposer, on a un long trajet.

QUELQUES HEURES PLUS TARD.

Je finalisais nos bagages, finalement on a décidé de rester 4 jours contrairement au week-end initialement prévu. Béni n'est pas doué pour faire les valises donc je m'y colle.

Et au moins ça me permet de lui faire des petites surprises.

En parlant de Béni, il était en train de faire du sport dans le jardin. Son matériel de sport est déjà commandé et arrivera bientôt.

Il me restait plus qu'à faire un petit ménage de dernière minute, pendant ce temps Béni ira se laver et enfin on prendra la route.

Je dévale les escaliers avec nos deux valises, je suis peut-être petite mais je suis costaud.

Deborah - Béni, c'est l'heure !

Je ne crois pas qu'il m'entende avec ses écouteurs. Je pousse un soupir en déposant nos valises et me dirige vers la jardin. Il était d'ailleurs bien protégé, on avait de grandes haies qui entouraient le terrain c'est top.

Deborah - Béni !

Il faisait des bur- quelque chose, en tous cas il sautait dans tous les sens. C'est le seul à pouvoir me faire craquer comme ça, en plus il a pas de t-shirt c'est pas juste.

Béni - Bébé tu m'as appelé ?

Deborah - Euh oui, va te laver s'il te plaît on part bientôt... Je n'arrivais pas à décrocher mon regard de son torse, c'est moi ou tu... t'as gonflé ?

Béni - Aaah petite tu as l'oeil hein, c'est bien, il s'approche de moi et me vole un bisou. J'y vais.

Deborah - Hmm... Je cligne des yeux avant de secouer la tête.

J'ai un ménage à faire.
Mais quand je me retourne pour rentrer dans la maison, je suis prise d'un vertige assez violent. C'est parce que la porte vitrée est à proximité que je ne suis pas tombée.

J'espère que ça ira.

[...]

Deborah - Béni je t'assure que si tu as manqué la sortie...

Béni - Bébé t'inquiète, je gère.

Un trajet de trois heures qui devient un trajet à durée indéterminée, est-ce qu'on fait ça ? En plus il veut pas m'écouter, si c'est comme ça moi je boude.

Oui, la prestation était en Belgique, la mariée a payé tous les frais. Nous on va seulement ajouter pour les deux jours en plus.

Je prends mon téléphone et réponds au message de Maman, elle nous avait souhaité un bon séjour. Quelle douceur.

Béni - Aah tu vois on y est !

Deborah - Enfin... Vivement on arrive j'ai trop faim.

Il se gare devant l'hôtel et arrête le moteur. Je descend rapidement pour aller nous enregistrer, après je prendrai contact avec la mariée, elle est également dans cet hôtel avec ses demoiselles d'honneur.

La nostalgie de ça.

BÉNI.

Je rejoins ma femme avec nos valises, ça a l'air de bien se dérouler. Je passe mon bras autour de la taille de ma femme tandis qu'elle récupère les clés. Ça fait longtemps qu'on a pas pris des vacances on va dire.

Béni - Je pensais que tu faisais la grève toi.

Elle me lance un regard qui me signale de me taire, je lâche un petit rire et embrasse sa tempe.

Béni - Je te suis bébé.

Deborah - Y'a un ascenseur je crois viens, elle prend sa valise de travail et attrape ma main.

C'est avec joie que je la suis. Ce qu'il s'est passé cette nuit, elle n'a même pas cherché à vouloir me faire parler ou autre. Elle me connaît si bien ça me bouscule.

Deborah - Arrête de me fixer comme ça j'ai chaud.

Béni - Tu as épousé l'homme au regard de braise, assume maintenant. Répondis je en montant dans l'ascenseur.

Deborah - Annh je suis choquée ! Je vais grave pas assumer et tant pis pour tes yeux.

Béni - Attends comment ça tant pis ? J'ai posé ma main sur son épaule pour qu'elle me fasse face.

Deborah - J'ai dit tant pis, elle se penche pour essayer de mordre mes doigts.

Béni - Eeh ! Je retire ma main, toi-même façon tu es sauvage là yiih !

Deborah - C'est comme ça que tu m'aimes bébé.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et madame sort la première, les dégâts qu'elle fait hein.

LE LENDEMAIN.

OMNISCIENT.

[...]

RestaurationWhere stories live. Discover now