Chapitre 4

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DEBORAH.

On vient tout juste d'arriver à la maison. Je suis fatiguée mais je n'ai pas oublié ce dont on avait parlé ce matin, le fameux jeu.

Et pour dire vrai les mots de Salomé ne cessaient pas de me revenir à l'esprit, je veux essayer de lui faire plaisir ce soir.

Je sais pas comment ça va rendre mais bon, peut-être que ce n'est pas si terrible au final ?

Deborah - Je vais me rafraîchir !

Je retire mes talons à la hâte et je pars dans la chambre pour récupérer mes affaires avant de disparaître dans la salle de bain.

Je suis stressée.

[...]

Après lui avoir écrit par message, je m'assure qu'il est bien dans la chambre en entrouvrant la porte de la salle de bain.

Deborah - Chou ? T'es là ?

Béni - Ouais ouais, et toi t'es là ?

Deborah - Noon... Je rigole malgré moi, okay bon j'arrive.

Je respire un bon coup et je sors de la salle de bain, est-ce que j'allais pouvoir essayer autre chose avant qu'il me saute dessus ? Telle est la question, j'ai peur.

Le premier ensemble était une brassière et un legging en coton côtelé. Ça flattait mes formes et mon teint. Quand je l'ai vu j'ai craqué.

Je fais un petit tour sur moi-même et le regarde.

Deborah - Tu en penses quoi ? Je souris doucement.

Béni - J'en pense que... tu es mal douce hein.

Il me détaille avec son regard avant de taper des mains.

Béni - Vite la suite.

Je me retiens de rire et je m'approche de lui avant d'embrasser sa joue. Mais je ne lui laisse pas le temps de m'attraper car je m'éclipse dans la salle de bain pour essayer le reste.

Il me restait une robe, seulement le reste c'est de la lingerie. Je me change rapidement et je ressors dans ma jolie robe longue, elle était dos nue et en satin.

Béni siffle de stupéfaction je pense, alors que je m'approche.

Deborah - Votre note monsieur mon mari ?

Béni - Aah... Là on est sur du 12 sur 10 hein, t'as fait fort bébé. T'es canon dedans franchement.

Ses commentaires me rassurent et me confortent, je suis contente que ça lui plaise.

Deborah - C'est le dernier vêtement hein.

Béni - Faut te dépêcher wesh, je veux voir moi !

J'hoche la tête et retourne dans la salle de bain, à reculons.

Bien que je n'en ai pas l'air, je n'ai aucune confiance en moi. Alors mon corps, laissez tomber. Ce n'est pas que je ne l'aime pas mais je suis pas confiante, j'aime porter de belles choses mais je n'aime pas me regarder, ni que mon mari me regarde.

Quand on fait nos affaires, je m'arrange toujours pour qu'il quitte le lit en premier et qu'il n'ait pas à me regarder.

Béni a beau me rassurer, ça reste difficile. Je ne lui ai jamais dit ce que je ressentais mais je crois qu'il le soupçonne.

Je soupire en retirant ma robe.

« Et si il n'aimait pas ? »

Cette idée de jeu, je ne sais même pas d'où ça sort ! On avait jamais fait ça avant, et pourtant on dirait que c'est une habitude. C'est trop bizarre, je comprends pas trop mais bon, j'imagine que si ça plaît à Béni c'est que ce n'était pas une si mauvaise idée.

Deborah - Béni ? Tu es toujours là ?

Béni - Très présent même !

Je sors de ma cachette en baissant la tête.

Je portais une nuisette bleu pastel, en tissu mesh donc on voyait un peu à travers. Le bas était un string échancré et il y avait des strass sur les bordures. L'ensemble comprenait un kimono bleu pastel en mesh également avec de la fourrure sur les manches et le bas.

C'était très beau.

Et à en juger le regard de mon mari, ça lui plaît.

Béni - Il en reste combien à essayer au juste ?

Deborah - Il y a celui-ci et un autre après y'a plus rien... Je lui répond nerveusement. Tu aimes ?

Béni me regarde dans les yeux avant de se lever.

OMNISCIENT.

Il s'approche alors de sa femme et prend les mains de Deborah dans les siennes.

Béni - Tu sais que je t'aime non ?

Deborah se contente d'hocher la tête.

Béni - Même si je le dis pas, je sais ce que tu ressens. Et je sais que tu n'as pas confiance en toi, et attends avant de parler je te connais, il sourit. C'est mon devoir envers toi que de te rendre confiante et pleine d'assurance, de te rendre heureuse. Je ne sais pas si je te l'ai déjà dit, mais ton corps me plaît okay ? Oui je t'aime pour ton cœur mais tu penses vraiment que ton corps j'en ai rien à faire ? Bébé, moi je suis un homme oh, tes formes là sont vraiment dangereuses. Regarde moi.

Elle pose son regard sur son mari, les yeux humides.

Béni - Tu me plais Deborah, tu m'entends ?

Deborah - Oui, dit-elle en essayant de retenir ses larmes.

Béni sourit et ricane avant de prendre sa femme par la taille.

Béni - Bon, de me permettre de retirer ce que tu portes hein, le deuxième ensemble va attendre.

Deborah - Mais- Aah Béni attends ! Pouce pouce ! Béni fais moi descendre !

En effet, Béni avait porté Deborah sur son épaule, en sac à patates. Deborah riait plus qu'elle n'était dépassée, son stress s'en était allé après les mots de son mari pour elle.

Béni - En échange de quoi ?

Deborah - Fais moi descendre et tu verras, allez s'il te plaît... mon doudou mon tout mon chou mon mari !

Béni - Tu me prends par les sentiments là...

Il la dépose et les deux se font face.

C'est avec un sourire sournois que Deborah incite son mari à reculer jusqu'à atteindre le bord du lit, sur lequel il s'assoit. Ne comprenant pas, son mari est agréablement surpris en voyant sa femme prendre les devants.

Deborah - J'ai décidé de faire taire ma timidité ce soir, lui dit-elle en s'installant à califourchon sur ses cuisses.

Béni ne peut s'empêcher de sourire et c'est tout éveillé qu'il s'empare des lèvres de sa femme.

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