13.

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Elle n'a plus rien à espérer. Plus rien à pleurer, enfin. Seule reste la vie qui passe dans un brouillard. Celle qui lui paraît parfois lointaine, comme appartenant à une autre. D'une certaine joie pourtant, aux contours pas toujours très nets, mais palpables. Un sourire. Un rire, des lèvres qui se perdent sur sa joue, un soupir. Une gêne feinte pour une histoire sans importance, ou bien trop réel, lorsqu'il est là. Quelques instants pleins de sens. Ceux qui font une vie. La chaleur du soleil, la douceur d'un regard. De ceux qui ne se découvrent qu'à la nuit, aux derniers murmures des violons, à la beauté effacée du soir qui tombe. Les derniers regards de ceux qui savent. Ceux qui savent que tout ça leur appartient, pour l'éternité.

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