Je suis amoureuse et apaisée / Marina fiction/

Chapitre 11 (partie I)

Dimanche 19 septembre à 03:42

PDV de Maya

Je connecte mes écouteurs à mon téléphone. La suggestion du jour par Spotify est: Where's my love (acoustique) de SYML.

Comment a-t-elle pu me faire ça ? Qu'est ce que j'ai fait de mal ? Pourquoi toutes mes relations se finissent mal ? Est ce que ma présence est nécessaire dans un monde si cruel ?

Je rentre chez moi à pied puisque c'est Carina qui à mes clés de voiture. Le trajet est long pour rentrer du centre ville à mon appartement. Je décide de faire un détour en bas de l'immeuble de Carina. Je suis dans sa rue. Elle est très bien éclairé par les lampadaires, ce qui n'est pas le cas dans la mienne en tout cas. A cette heure, il commence à faire froid. Je suis habillée que d'un sweat, d'un jean et des baskets. Le temps en septembre à Seattle est vraiment dans les températures basses. Je pense que le mascara que je portais, s'est déposé sur mes joues. Mes yeux libèrent de plus en plus de larmes. Je suis devant son immeuble. Elle habite au 4ème étage, appartement 23. Je connais l'odeur qu'il y a dans son appartement. C'est un mélange floral avec des nuances de vanille. Je lui ai aussi piqué un de ces tee-shirt pour l'avoir sur mon deuxième oreiller dans mon lit, car si elle est de garde j'ai quand même l'impression qu'elle est avec moi. Le quatrième étage comporte son appartement et l'appartement de ces voisins. Ils font beaucoup de bruits, ils sont jeunes et innocents. Ce soir, ils refont un fête comme tous les samedis soirs. Les lumières multicolores et les flashs traversent les vitres. Des sons assourdissants se libèrent à l'extérieur de l'immeuble. L'appartement situé sur la droite de celui des fêtards, c'est celui de Carina. Il n'y a pas de lumières. Heureusement puisqu'elle n'est pas censée être chez elle, elle doit être encore dans ce bar. Je me souviens la première fois que j'ai passé la porte de cet appartement ou encore la première fois que je me suis réveillée dedans, et aussi la dernière fois que je suis partie de l'appartement puisque c'était il n'y a même pas quelques heures. J'éclate en sanglots. La soirée me revient en flashback.

Samedi 18 Septembre à 19:03 (donc cette soirée)

Je regarde l'heure sur mon téléphone, je dois attendre Carina qui doit venir me faire mon pansement sur ma main. Et ce soir, on sort dans un bar qui fait aussi boîte de nuit. Ça va être super. Ce n'est pas une de nos premières sorties mais je ressens toujours cette excitation de pouvoir me montrer avec cette magnifique femme à mes côtés. Je reçois un message de Carina:

C: Hey Bambina, peux tu venir chez moi avec tout le matériel?  Je ne vais pas avoir le temps de me changer sinon  ;)

M: J'arrive :)

C: Je t'attend 😏

Je prend toutes mes affaires, et rejoint Carina. J'entre dans son immeuble, je prend l'ascenseur car je n'ai pas envie de me fatiguée à monter les quatre étages. J'ouvre sa porte, puisque je possède les clés. J'entend de la musique dans la salle de bain; j'enlève mes chaussures, je me dirige vers la salle de bain. J'ouvre la porte délicatement, elle danse devant moi. Une serviette couvre son corps encore mouillé de la douche. Il fait une grande chaleur dans la pièce. Les gouttes déferlent sur son dos. Elle ne m'a pas encore vu, elle est occupé par le reflet du miroir. J'entre en toute discrétion, elle fait tomber sa brosse à cheveux par terre. Elle se penche pour l'attraper, elle se redresse, je suis dans son dos. Mes mains passent autour de sa taille, elle sursaute puis se détend. Je sais pertinemment que je lui fais de l'effet, mais qu'est ce qu'elle est irrésistible dans cet accoutrement. Je dépose des baisers dans son cou, elle se retourne, elle pose ses mains sur mes joues et m'attire vers elle. Nos lèvres se rencontrent, ses mains viennent sous mon sweat puis sous mon tee shirt, elles viennent me caresser le dos. Carina soudainement et volontairement m'agrippe le dos avec ses ongles. Je laisse échapper un gémissement de plaisir.

C: Tu sais qu'on ne peut pas continuer sinon on ne pourra plus sortir du lit

M: Je sais je sais , mais tu es tellement sexy comme ça

Carina rougit. Leurs lèvres se joignirent. Leurs langues s'entremêlent. A bout de souffle, Maya et Carina se séparent.

C: Allons faire ton pansement, mais avant laisse moi m'habiller.

M: C'est ce que j'allais faire

Je m'assois sur la cuvette des toilettes et je la regarde enlever sa serviette. Elle fait exprès de l'enlever doucement. Elle se retourne et l'enlève complètement. Même ses fesses sont belles et si sexy.

M: Tu es très cruelle

C: Bah pourquoi ?

M: Je n'ai même pas le droit de poser mes mains sur ce corps

C: Oui ma capitaine, qu'est ce que la vie est dure ?

Elle se retourne et fit une mine de tristesse. Cette tristesse se changea en malice et une mine perverse. Elle allume la musique: «  Glory Box de Portishead » Elle s'approche de moi. Mes yeux parcourent son corps nue. Ils se fixent sur sa poitrine. Ses seins sont parfaits comme tout le reste. Elle n'est plus qu'a quelques centimètres de moi. Mes mains agrippent sa taille et l'assoit sur mes jambes. Nos lèvres se collent. Carina ouvre légèrement sa bouche en faisant passer sa langue dans ma bouche. Elle prend contrôle du baiser mais que pour très peu car je reprend vite la main. Ma main vient agripper sa gorge. Je tourne sa tête vers la droite. J'imprime quelques baisers tout le long de son cou. Je descend sur son plexus. Mon autre main agrippe son sein droit pendant que je commence à lécher et mordiller son teton gauche. Je fais la meme chose de l'autre coté. Des gémissements se libèrent de sa bouche. Ses mains rattrapent mes joues pour remonter jusqu'à ses lèvres. On se lance dans un baiser passionné. J'ai tellement envie d'elle. Je passe mes bras en dessous de ses fesses, et la porte jusqu'au lit. Elle s'écroule nue sur les draps. Mes lèvres parcourent de nouveau son cou et ses seins.

C: Je te veux... en moi

Ma langue commence à tracer une ligne sur son ventre jusqu'à sa vulve. Je dépose des baisers sur son clitoris. Je le lèche. J'exerce une légère pression avec ma langue sur ce bouton de plaisir. Sa main parcoure mes cheveux, et elle me fait comprendre qu'elle en veux un peu plus. Je la tease en laissant mon doigt à son entrée.Elle essaye qu'il la pénètre en se rapprochant de lui. Puis la tension est tellement forte des deux côtés que mon doigt la pénètre. Elle gémit. J'exerce des va et vient et je courbe mon doigt pour venir stimuler son clitoris interne. J'accélère les mouvements puis je ralentis. J'insère un deuxième. Je reproduis la même opération. La tension commence à se sentir se construire dans son corps. Elle agrippe les draps dans les mains et les serre très fort. Sa respiration devient de plus en plus haletante.

C: Maya je peux plus tenir
M: Si tu peux encore

Je la surprend et insère un troisième doigt. Un gémissement se casse dans sa gorge. J'accélère le mouvement.

M: Je veux t'entendre crier
C: May- Maya je peux plus- Mayaa

Elle atteint l'orgasme. Elle se détend.

30 minutes passent
On est devant le bar. Nos mains se tiennent, et nos doigts sont entrelacés. Nous rentrons dans le bar. On va jusqu'au bar pour commander.
M: On va vous prendre deux bières

Le barman nous sert. On trinque secrètement à la partie de jambes en l'air qu'on a eu. On boit une gorgée et on part danser sur la piste de danse.