Hate And Sex.

17༄

— Tout d'abord je peux savoir pourquoi tu n'as rien mangé de la journée ? Demande Lihana en attachant ses cheveux en un chignon mal fait.

— Parceque je n'ai pas la force de me faire à manger, dis-je en zappant les chaînes.

— Tu vis seule ou quoi ? Demande-t-elle inquiète.

— Ma mère me force à boire une soupe aux légumes verts, dis-je avant de m'allonger en sentant la fatigue.

— Je comprends mieux. Tu veux que je te fasse quoi comme repas ? Demande-t-elle.

— Tant que c'est mangeable.

— Très bien dans ce cas. Repose-toi tu veux ? Je reviens dans pas longtemps.

Prend tout ton temps surtout.

Elle ressort plusieurs minutes après avec ce qui semblait être une serviette. Je savais bien une chose ; cette serviette était étrangère à celles de la maison.

Elle se dirige vers moi avec la serviette qu'elle tenait en main.

— Je peux savoir à quoi tu joues ? Demandé-je à cette dernière.

— Il faut bien faire baisser cette fichue fièvre, dit-elle en l'approchant de moi.

— Désolée mais pas cette serviette remplie de ta sueur.

— Ferme-la d'accord ? Cette serviette je ne l'ai jamais utilisée car c'est un cadeau, dit-elle froidement avant de la poser sur mon front.

— J'arrive pas à croire que je laisse tout ça se produire, dis-je dans ma barbe.

Elle me fait un sourire fier avant de rejoindre la cuisine.

Voyant qu'il n'y a rien comme programme intéressant, je change pour du Netflix. Je me connecte sur le miens avant de rechercher ma série que j'avais mis sur pause.

Après deux épisodes de trente à quarante minutes, je me demande que pouvait bien faire Lihana car oui, je n'avais pas pu fusionner avec ma série tant l'odeur que dégageait sa cuisine était alléchante.

En parlant de cette dernière, un petit cri m'alerte, non parceque j'étais inquiète mais parceque je voulais éviter qu'elle se donne la mort sous le toit de ma mère.

Je me relève et je la rejoins dans la cuisine. Elle se tenait le doigt légèrement ensanglanté. Je m'approche d'elle avant de lui tenir la main pour voir si la coupure était profonde mais non, ce qui est rassurant.

Je remarque qu'elle avait terminé la cuisine après que découpait-elle encore ? Cette fille est vraiment une plaie.

— Vient avec moi, dis-je en l'entrainant avec moi.

— Ça va, ce n'est pas si grave et c'est toi la malade ici alors retourne t'allonger ! Dit-elle en me tenant fermement le bras avant de me pousser en avant.

L'erreur à ne pas commettre Lihana.

J'étais vraiment faible et j'avais pratiquement mal partout, me pousser alors que j'ai une démarche nonchalante n'est vraiment pas la meilleure chose à faire.

Je me laisse tomber et j'entraîne Lihana avec moi dans ma chute. Par réflexe je lève sa main pour éviter qu'elle n'ait à se faire mal et à infecter sa plaie avec les microbes du sol.

Sans comprendre comment, je me retrouve assise sur le sol avec Lihana à califourchon sur moi, sa main dans la mienne et ... ma tête dans sa poitrine.

Bien les réflexes.

Il ne manquait plus que ça. Sa peau sentait délicieusement bon il faut se l'avouer, tout comme elle.

— Ne te gêne surtout pas pour me tripoter ! Dit-elle en retirant ma tête de sa poitrine.