◾▪️Homosexuel▪️◾ [TaeKook]

43 - Aberration

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Le pourquoi de mon absence se trouve en fin de chap'

Bonne lecture.

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— Espèce de dégueulasse !

Le bruit d'une violente gifle résonne subitement dans tout le couloir, arrêtant momentanément toutes conversations. Mon regard ainsi que les nombreux autres se focalisent alors sans grande discrétion sur l'altercation présente dans le corridor. Toute l'attention des étudiants rivée principalement sur une jeune inconnue aux cheveux bruns.

— Tu t'es bien payé notre tête, hein ?!

Et une autre claque surgit, provoquant de faible pigment rouge sur la joue du garçon aux cheveux de charbon, revenu après une semaine d'absence.

— Non mais sérieux, quelle tafiole, crache hargneusement cette même fille.

Puis, elle se redresse correctement, dos droit, et son regard change ; un désintérêt total décore ses pupilles et d'une attitude se croyant supérieure, elle reprend la parole.

Une voix faible, basse, mais audible par le manque de bruit dans le couloir.

— Encore heureux que ton père te batte pour te remettre les idées en place.

Phrase de dite et l'étudiante tourne les talons, faisant virevolter par la même occasion une mèche de cheveux, à l'aide de sa main, avant de s'éloigner du centre de l'attention. A peine me passe-t-elle à côté, que je ne peux me retenir de lui jeter un regard noir, bien que je ne la connaisse absolument pas.

Ses derniers mots, m'étaient très clairement restés à travers la gorge.

Peu à peu l'attroupement d'élèves s'éparpille et le passage pour entrer en classe se libère. La professeure débarque d'ailleurs à ce moment-là, marquant le début de la leçon et la fin de toute potentielle discussion. Je n'ai ainsi que l'occasion de lui lancer un regard interrogateur sur ce qui venait de se passer que le cours commence.

La classe est étonnement silencieuse, aucune discussion s'élève en fond sonore, uniquement quelques regards sont lancés par-ci par-là et l'atmosphère générale reste pesante.

J'ai de la peine à comprendre ce qui se passe, bien que j'ai une petite idée.

Finalement, ce n'est que deux heures après que la sonnerie annonce la première pause de la journée, et je me retrouve rapidement seul, quand Hoseok, resté lui aussi étrangement silencieux, s'éclipse pour aller retrouver son copain. D'un pas calme et sans faire attention aux multiples messe-basse, je me déplace jusqu'à la table du noiraud. Je m'assois sans problème sur la chaise de libre, ou plutôt vide depuis déjà une semaine ; son camarade de banc semble s'être enfuit par peur d'attraper la « maladie ».