[Miraculous] Retour à la vie

Épilogue

La nuit est tombée depuis plusieurs heures sur la capitale. Les rues gelées paraissent désertes, chacun ayant préféré rentrer chez lui plutôt que d'affronter le froid mordant de ce mois de janvier.

Seule une silhouette vient troubler l'immobilité des lieux. Couverte d'une longue cape et capuche dissimulant son visage, elle avance d'un pas assuré. Arrivée devant un bâtiment que rien ne différencie des autres, elle ne marque aucune hésitation avant de pousser la porte. Elle s'engage sans ralentir.

Plongé dans le noir, le bâtiment s'ouvre sur une cage d'escaliers qu'elle commence à gravir. Une volée de marche plus tard, la silhouette arrive devant une nouvelle porte, frappe trois coups, et entre sans attendre de réponse.

Elle arrive alors dans une pièce lumineuse et bien chauffée. Rabattant sa capuche sur ses épaules, elle commence à retirer sa cape lorsqu'une voix se fait entendre.

— Entre, Yukiko, je suis ici !

Après avoir accroché sa cape au portemanteau, Yukiko Tsurugi se dirige vers la porte et pénètre dans la pièce adjacente.

Un petit homme en chemise hawaïenne est agenouillé sur un coussin, occupé à servir deux tasses de thé.

— Assieds-toi, je t'en prie, propose Maître Fu en désignant un second coussin.

Son interlocutrice s'exécute, et saisit la tasse fumante que lui tend le vieil homme.

— L'Ordre a été informé de ta réussite, Fu, et tout le monde est très content que les miraculous du Papillon et du Paon soient de nouveau en notre possession.

— Les nouveaux porteurs sont très prometteurs, répond simplement celui-ci.

— C'est vrai. Et c'est heureux, car l'heure est venue pour tous de reprendre le flambeau.

— Si tôt ? Les événements se sont-ils donc précipités à ce point ?

— Plus encore que tu ne le crois, malheureusement. Néanmoins j'ai bon espoir, à présent. Qu'en est-il du Paon ?

— Je collabore avec Gabriel Agreste depuis plus de deux semaines maintenant. Tu sais comme moi que le Grimoire est très loin de nous avoir révélé tous ses secrets, et qu'arriver à le déchiffrer est une tâche ardue. Nous n'avons pour l'instant rien trouvé au sujet du dysfonctionnement du bijou.

— C'est regrettable, Émilie aurait fait un excellent porteur.

— Rassure-moi, tu as conscience de l'inhumanité de tes paroles ?

Yukiko pousse un profond soupir. Elle en est bien consciente, mais elle sait également que ce n'est pas l'humanité qui les aidera.

— Je sais, Fu, je suis désolée. L'heure n'est plus à l'humanité, malheureusement. Espérons que les jeunes seront prêts lorsqu'il le faudra.

— Ils le seront, assure le vieil homme.

— Puisse-t-Elle t'entendre, mon ami.

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Et voilà, cette fois-ci, c'est vraiment la fin. 

Merci à celles et ceux qui étaient encore là, malgré le délai entre les deux histoires (trois ans, autrement dit pas grand-chose !)

Comme expliqué précédemment, la suite imaginée à l'origine ne verra sans doute jamais le jour. Néanmoins, il n'est pas impossible (mais prévoyez pas ça tout de suite, prenez genre un délai de douze ans) que certains écrits arrivent, plus tard. Rien n'est sûr, rien n'est acté, rien n'est écrit, mais c'est une possibilité que je me laisse. 

En attendant une prochaine fois, peut-être, merci encore. 

La bise.