Little Nightmares Oneshots

Le garçon de la boucle

(Bonjour, bonsoir ! Chapitre imprévu, mais j'ai bien un besoin fou de l'écrire pour évacuer mes sentiments... J'espère que vous allez apprécier malgré tout 😘)

(Moderne AU)

(Avertissements: Thèmes sensibles mentionnés comme le suicide, la mutilation, la violence et le sang. Les thèmes sexuels sont également présents. Je vous dis tout de suite que ce chapitre n'est pas de tout joyeux, c'est un drame romantique mais à voir comment l'histoire se déroule)

———

Mono détestait sa vie. Depuis tout son enfance, il avait été rejeté et haï par la société. Il avait beau essayer de se faire des amis sauf que les enfants le rejetaient et se moquaient de lui.
C'était ainsi qu'il s'était fabriqué un masque; un sac à papier avec deux trous en guise des yeux. Ce masque lui faisait sentir en sécurité, il lui donnait la force de se battre contre le monde extérieur.
Coupé et exclu par les autres, il avait préféré se faire discret et se plonger dans des livres, seul dans son coin. C'était en grandissant qu'il aimait lire, découvrir d'autres livres et même des mangas, s'imaginer des univers pour fuir cette réalité cruelle.
Sa scolarité n'était pas une mince affaire. Il finit par se retrouver harcelé et moqué par ses camarades. Ici même, il avait appris à se défendre contre eux et il utilisait uniquement ses poings et armes que pour le bien. Les cours de sport, il en avait horreur: il était toujours ciblé et choisi en dernier pour les équipes mécontentes. Il apprenait donc le sport par lui-même.
Les choses qu'il apprenait, il les avait appris seul et sans l'aide de personne. Ça avait été très dur de se débrouiller mais il y arrivait pour survivre et se protéger.
Il n'avait pas de rêve concret. Le seul rêve qu'il possédait et le désir de son cœur étaient de fuir ce cauchemar cruel et sans fin. En finir avec son existence misérable. Mono n'y croyait pas qu'il avait fait un truc tordu, il avait fait sa toute première tentative de suicide à peine le mois de ses treize ans.
La vue du sang dégoulinant sur sa peau légèrement bronzée avait fasciné le garçon, c'était si douloureux. Cependant, c'était soulageant. Il ne saurait pas comment expliquer, la douleur lui faisait du bien et soulageait celle de son cœur déchu. Ça lui avait parmi d'expulser ses émotions négatives comme la tristesse et la colère qui étaient très destructrices pour son entourage. Il devait après tout protéger les autres de lui même s'ils lui avaient fait tant du mal.
Mono avait déménagé un jour avec sa famille, cette fois-ci, ils étaient tous parti vers Pale City. Sa mère était si heureuse d'y habiter et son père, juste fier, de sa mutation de travail. Quant à leur fils, il avait intégré une école privée de Pale City et il avait tout d'abord commencé par un simple baccalauréat général.

C'était l'enfer. Un véritable cauchemar.

Il venait à peine de déménager et d'entrer dans un nouveau lycée, sa vie s'était précipitée au bord du gouffre. Les harcèlements avaient repris mais par ses propres camarades de classe suivis par l'humiliation publique et les fausses accusations, l'injustice...
Il devenait fou, il était brisé et en larmes de devoir subir tout ça seul. La violence et la rancoeur lui donnaient une horrible envie de tuer des gens, de fracasser leur petite tête idiote et de se venger pour tout le mal qu'il avait subi. Il s'imaginait déjà avoir du sang sur ses mains et de briser, tuer, torturer ses camarades jusqu'à ce que la mort les emporterait. Une justice macabre.

Malheureusement, son cœur était beaucoup trop généreux pour se laisser céder à ses sombres désirs... il souffrait énormément et il ne voulait pas que ça arriverait à d'autres personnes. Alors la seule solution qui s'offrait à lui était de mettre brusquement fin à ses jours.

Il avait tant essayé des moyens qui finissaient toujours par un échec. L'hypothermie, sauter de la fenêtre, passer sous un train, de se faire percuter par une voiture (ça lui était déjà arrivé une fois, ça faisait un sacré mal de chien), sauter d'un pont ou même mourir d'un virus mortel.
Tous ces moyens avaient entièrement échoué. Mono en était désespéré.