PARTIE4

4 0 0
                                    

Bondé de divers magasins ( poisson; produits Cosmétiques; viandes; vêtements...), de gens venues faire leurs course et repartent heureux ou encore en colère de ne pas avoir eu ne serait-ce qu'un bout de tissu des vêtement mis en promotion, le grand marché de koumassi n'avais rien à envier des autres marchés.

Pour arriver au magasin de ma mère situé en plein milieu du marché, il fallait traverser tout sortes d'obstacles, comme la boue qui s'était installé à cause de la pluie mais aussi les odeurs nauséabondes des légumes pourris et de la sueur des gens emmagasinés dans la marché, mais tout cela n'était rien pour moi qui m'y étais habituée, ce qui me fatiguait le plus c'était les nombreuses causeries de ma mère avec ses collègues du marché.

-Bonjour tout le monde, comment allez vous cet après midi? Demanda ma mère.

-Bonsoir tanin, ça vas grâce à Dieu, et toi? Demandant tous à leur tour.

-Ça vas merci.

-He, aujourd'hui j'ai appris que...

Et c'est reparti pour une heure de bavardages sans fin. Heureusement que j'avais élaborée une tactiques pour y échapper.

-Maman je vais aller en premier pour ouvrir, lui dis-je en tapotant légèrement sur son épaule droite mais elle répliqua presque immédiatement.

-Ou est ce que tu vas encore, assied toi sur la chaise là-bas nous avons bientôt finis.

-Mais pendant ce temps, je vais déjà ouvrir pour ne pas rater les premier clients.

-...bon, très bien, me répondit-elle d'un léger soupir après avoir réfléchi.

Je mis sur ma tête les cartons de produits cosmétiques que ma mère et moi avions ramené de la maison et pris la route du magasin. du magasin de viande de tantie Cécile, où j'avais laissée ma mère, il fallait encore prendre un long chemin pour y arriver. Sur le chemin je m'arrêtai un moment à la maison de mon meilleur amis Rodrigue situé dans le marché,  pour prendre des nouvelles de lui qui était tombé malade il y a deux jours de cela.

-Hey, vilain petit canard sort ici que je puisse voir ta tête, m'exclamai-je à l'entrée de sa porte.      

-Cette altitude, ça ne peut être que toi "Aloco" hahaha, me répondit Rodrigue qui descendait les escaliers.

Rodrigue, visiblement fatigué mais souriant, s'approcha de moi avec une étreinte chaleureuse.

Rodrigue : "Aloco", tu sais comment redonner le sourire à un malade. Comment ça va au marché aujourd'hui ?

Akissi : Oh, tu sais, la routine. Les gens courent partout pour faire leurs courses, et ma mère est en train de discuter sans fin avec ses collègues. Et toi, comment te sens-tu aujourd'hui ?

Rodrigue : Un peu mieux, merci. La fièvre commence à diminuer. Assieds-toi, raconte-moi ce qui se passe au marché.

Nous nous sommes installés sur le petit balcon de sa maison, un endroit tranquille loin de l'agitation du marché. J'ai partagé les dernières nouvelles, les ragots du marché, et les nouvelles promotions que ma mère avait concoctées pour attirer les clients.

Rodrigue : Tu sais, Aloco, parfois, j'aimerais bien être capable de sortir et d'aller faire des courses comme tout le monde. Ça me manque, tu sais ?

Akissi : Je comprends, Rodrigue. Mais tu te remettras bientôt sur pied, et on ira faire des courses ensemble. D'accord ?

Rodrigue : Ça me va. En parlant de ça, tu as entendu parler de la promotion de tissus au stand de Mme Kouassi ?

Akissi : Ah, oui ! Les femmes se battent presque pour avoir un morceau. C'est devenu la grande attraction du marché.

Rodrigue : Je me demandais si tu pouvais m'aider à choisir quelque chose. Tu as le sens de la mode.

Akissi : Bien sûr ! Dès que tu seras en forme, on ira ensemble. Je suis sûre qu'on trouvera quelque chose qui te plait.

Après notre discussion, j'ai continué mon chemin vers le magasin de ma mère. J'ai réussi à échapper aux bavardages en prétextant une urgence. Arrivée au magasin, j'ai commencé à organiser les produits, m'occupant de la caisse en attendant l'arrivée des clients.

Le marché continuait de bouillonner autour de moi, mais dans ce moment calme au magasin, je pensais à Rodrigue, à sa convalescence, et à notre future virée shopping. La vie au marché de Koumassi était pleine de rebondissements, d'amitié, et de petites joies qui éclairaient même les jours les plus boueux.

LA LOI DU PLUS FORTWhere stories live. Discover now