𝑳𝒐𝒗𝒆 𝑨𝒏𝒅 𝑳𝒐𝒔𝒆 // °•Minsung•°

♤Chapitre 18

Hyunjin avait quitté la chambre du noiraud vers les environs de 1h00, lorsque Minho avait réussi à trouver le sommeil.

Le roi était énervé, énervé du fait que sa mère ne faisait pas attention aux personnes qu'elle choisissait pour son enfant et que cela avait du être à ses conseillers de le faire.

Mais ce n'était pas de la faute de sa mère, elle ne voulait que le bonheur de son fils, de son seul fils. Elle pensait que le marier allait le rendre meilleur, mais ça n'allait pas se passer comme prévu. La reine était une mère de rêve mais pas l'avoir derrière le dos à chaque pas. Elle ne voulait pas le rendre malheureux, et pourtant c'était ce qu'elle allait faire sans s'en rendre compte...

En fait, non. Il n'allait pas être triste, il ne connaissait même pas ce mot, ce sentiment. Il n'allait pas être triste puisqu'il aura déjà détruis la princesse, avant même le mariage. Et non pas par la force, bien sûr que non. Seuls les mots prononcés de la bouche du roi pouvait faire trembler la terre, c'était si hypnotisant que ça en faisait même peur.

Son mariage était dans deux jours, et il savait où habitait la princesse Jung Eun. Il allait la voir le lendemain après midi et il ira seul. Mais ce qui n'avait pas plu au roi était le fait qu'elle veuille se marier avec le prince Jeongin, qui était beaucoup plus jeune qu'elle. Il n'avait même pas encore atteint l'âge de se marier. Ce n'est pas que le roi commençait à penser aux autres, c'était juste qu'il ne trouvait pas ça normal.

                                               ***

Son domestique vint le réveiller vers 9h00 en ouvrant les rideaux laissant la lumière du jour jaillir dans toute la pièce.

— Bonjour majesté.

Le domestique lui dit bonjour, déposa un plateau remplit par des gâteaux et un jus de fraise devant lui. C'était Jaemin qui avait demandé à ce qu'on dépose directement le petit déjeuné dans la chambre du roi.

Minho ne dit pas merci, il regarda juste son domestique quitter la pièce.

Et puis il regarda le plateau qui était sur lui, il souffla et le déplaça sur sa commode. Il se leva et partit aller se changer. Il opta pour une simple chemise bleu clair à rayure blanche et un pantalon blanc. Il retroussa ses manche et se dirigea vers sa table de coiffure, il se recoiffa dégageant les mèches rebelles qui retombaient sur son front cachant ses yeux et quitta la chambre sans avoir manger quoi que ce soit.

Il marchait dans son couloir mais ne voyait personne, il descendit les marches et ne croisa personne alors que Bangchan traînait toujours dans les escaliers à cette heure, il arriva au rez-de-chaussée et ne vit personne non plus mais cependant il entendait des acclamations bruyants venant de la salle de fête. Il se dirigea vers cette porte, colla son oreille à cette dernière et écouta ce qu'il se passait à l'intérieur.

Sa mère était présente à l'intérieur et c'était à chaque fois la première à parler,

« J'ai si hâte pour son mariage! » dit la reine.

« Moi de même! »

« Je suis sûr que lui aussi attend impatiemment! » dit une personne dont il ne connaissait pas la voix.

Pas le moindre du monde, merci..pensa t-il exaspéré. Il n'écouta pas plus et s'en alla. Normalement il voulut sortir après le repas de midi, mais il ne voulait pas rester une seconde de plus dans ce maudit palais, avec ces maudîtes personnes.

Il avait oublié d'emporter son manteau avec lui, mais il s'en fichait. Il savait qu'il allait attraper froid le soir, mais il s'en fichait aussi. Il aimait bien le froid et la pluie donc être tremper ou tomber malade ne l'affectait pas plus que ça.

Il sortit du palais et marcha le long de son jardin avant d'arriver devant l'entrée. Il passa l'immense portail et s'en alla pour de bon. Il quitta les chemins qui menaient au château pour aller rejoindre le chemin qui menait jusqu'au deuxième grand marché du royaume beaucoup plus riche en couleur et en ambiance. Par conséquent, il n'avait lieu qu'une fois par mois, il n'aimait pas du tout les rassemblement mais c'était le seul chemin pour s'éloigner le plus possible des alentour du château.

Lorsqu'il arriva devant un stand d'épice, il s'arrêta et regarda une jeune fille, seule, courir partout. Il l'observa longtemps et puisqu'elle ne faisait que bouger, il n'arrivait pas à distinguer son visage sauf qu'elle lui semblait familier. Il s'approcha et puis vit loin derrière elle un garçon portant une capuche noir recouvrant la totalité de sa tête.

Et ce fut à ce moment qu'il reconnut ces deux personnes, bien évidemment, il ne connaissait pas le nom, il était donc obligé de dire « le blond » ou « le paysan ».

Les deux jeunes marchaient, ou juste courraient c'était à voir, le blond ne faisait qu'interpeller la jeune fille pour qu'elle arrête de s'éloigner de son frère. Et grâce à cela que Minho connut le prénom de la sœur du blond. Yuna.

Cependant, il voulait connaître le prénom du paysan. Il ne savait pas pourquoi mais il voulait pouvoir lui placer un autre nom que « blond » bien qu'il n'aimait pas ce mot.

Ils étaient juste devant le roi mais ils ne le virent pas puisque le noiraud se tenait près d'un stand accoudé à une table caché à l'ombre. Il pouvait entendre tout ce qu'ils disaient sans se faire remarqué vu que les deux paysans ne faisait attention à rien autour d'eux. A chaque pas, Yuna lâchait des acclamations de stupéfactions. Pour elle tout était nouveau puisque c'était la première fois qu'elle venait ici comparé à son frère qui, pour lui, était la troisième fois mais restait toujours autant médusé, même par la beauté que pouvait dégager un simple marché.

Elle observait chaque stand, et demandait à chaque fois ce qu'était ceci et cela, auquel Jisung avait réussi à répondre à deux tier des questions de sa sœur, lui même ne connaissait pas tout cela, c'était même la première fois depuis 17 ans qu'il voyait des épices rouges. Il ne savait pas non plus ce qu'était de la vanille ou même du poivre et la cannelle. Le seul piment qu'il connaissait était le piment vert.

Sa sœur était maladroite, à chacun de ses pas elle faisait tomber un ou deux petites choses, mais tout de suite après elle ramassait ses dégâts. La jeune enfant était aimable et respectueuse. Elle était tellement impressionné par ce marché qu'elle ne faisait plus attention au monde réel et qu'elle devenait maladroite. Si les habitants avait été des personnes méchantes, ils l'auraient déjà grondé de son étourdie mais ici tous étaient de gens bon, si on oubliait le roi.

Minho les regardait, l'expression neutre, il était encore accoudé à la table, il ne bougeait pas, comme s'il était paralysé.