TOME II: PARTIE. 51

Magsimula sa umpisa
                                    

Sous l’escorte des mômes, il rejoignit l’intérieur. A chaque pas, ses souvenirs les plus enfouis refaisaient surface en des flashs accablants. Cette villa de quatre étages, autrefois maison à terrasse avait vu naitre son unique enfant. Ce fut ce lieu qui dans le passé lui avait servi de foyer avec son ex et unique épouse jusqu'ici. Malgré que cet endroit ait été témoin de nombreux choses notamment de beaucoup souffrances, il n’avait pas hésité une seule seconde à racheter la maison délabrée où avait vu le jour sa raison d’être : son fils. Dans la plus grande discrétion, il l’avait démoli pour y faire construire un internat religieux qui accueillerait des enfants gratuitement. Tout seul il prenait  en charge tous les frais. Comme dans ses entreprises, le personnel était payé gracieusement. Quant aux enfants, ils étaient mis dans de très bonnes conditions. Ils mangeaient à leur faim des menus les plus succulents. Et quant à leur santé une infirmerie avec deux généralistes était mise à leur disposition. Pour les cas graves, ils étaient de suite transférés à l'hôpital.

_ Bonjour monsieur que puis-je faire pour vous ? Venu demander une femme voilée en voyant Cheikh Yérim dans les couloirs.

Il avait beau être le propriétaire des lieux mais infime était le nombre de gens qui le savait.

_ J’aimerai voir le directeur !

_ L’imam Kébé est en train d’animé une conférence à la grande salle au premier étage. L’informa la dame. 

_Une conférence ? S’enquit le ministre égaré.

D’habitude, à chaque conférence annuelle, il était le premier à recevoir une carte d’invitation.

_ Chaque mercredi soir l’imam Kébé octroie des conférences sur la religion, la vie et le bon voisinage aux habitants du quartier et alentours. Toute personne intéressée y est la bienvenue.

Il n’en fallut pas plus à Cheikh Yérim Sy pour rejoindre cette grande salle au premier étage. Aussi grande soit-elle, il la trouva remplie de monde hommes comme femmes de tout âge. A gauche, les femmes toutes voilés étaient assises sur un rangé et à droite se trouvaient les hommes. Sans se faire remarquer il s’assit tout au fond à la dernière place. 

Sur une estrade derrière une longue table drapée d’une nappe blanche sur quel était perché un micro, un homme âgé dans un kami gris et un bonnet rouge animait un ébat. Derrière lui, sur une projection était mentionné en arabe puis en français : Relation entre beaux-parents, gendres et belles filles en Islam.

_ Pour cohabiter dans la paix il faut que le beaux-parents acceptent que les conjoints de leurs enfants ne pensent pas comme eux, qu’ils n’ont pas les mêmes priorités, la même façon de s’organiser. Parce que beaux-parents et gendres ne sont pas nées à la même époque, et donc ils ont reçu une éducation bien différente. Disait le conférencier de manière solennel

La plupart de l’assistance hochèrent la tête en guise d’approbation.  Quant au père de Sir il se contenta juste d’écouter religieusement en croisant les bras.

_ Mes chers frères et sœurs le mariage doit être amour et paix mais pas guerre et querelle. Mais malheureusement beaucoup de gens ont oublié cela. Sachez que la personne la plus heureuse est celle qui trouve le réconfort, l’amour, l’affection, la paix à la maison même si l’ensemble des gens à l’extérieur sont contre lui. Et la personne la plus malheureuse est celle qui ne retrouve pas cette paix intérieure quand il rentre chez lui. Même si l’ensemble des gens à l’extérieur sont avec lui, à chaque fois qu’il trouvera la guerre, le trouble et la querelle à la maison cette personne sera toujours malheureuse. Donc il faut bien prendre conscience qu’il est important de mettre tout en œuvre afin que ça se passe le mieux pour nous tous dans nos demeures. Et pour cela il faut préserver le mariage. Comment ? En soignant nos relations avec nos beaux-parents, nos belles filles et nos gendres. Affirma l'Imam

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