Chapitre 21

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Ils sortirent de l'hôtel et prirent la direction de la plage. Hélène retira ses tongs pour marcher pieds nus dans le sable, Balthazar fit de même.

H : « Donne-moi tes chaussures, tu portes déjà tout. »

Ils firent quelques centaines de mètres, histoire de s'éloigner suffisamment des lampadaires et de pouvoir observer le coucher de soleil tranquillement sans être dérangés par les allées et venues des badauds. Balthazar s'arrêta et posa le panier et le sac. Il sortit le plaid et l'étala sur le sable. Il s'y agenouilla et invita Hélène à faire de même. Elle s'exécuta et l'observa sortir les affaires du panier. Il avait tout prévu, les assiettes, les verres, le vin et une bougie. Heureusement il n'y avait pas de vent ce soir là. Il mit tout en place, servit le vin et retourna fouiller dans le panier. Hélène le regarda, interrogative.
Il a tout sorti, il n'y a plus rien dans ce panier, pensa-t-elle.
Avant de ressortir sa main du panier, il jeta un regard malicieux vers Hélène. Elle attendait avec impatience. Puis enfin il retira sa main du panier pour en sortir une rose rouge qu'il lui tendit. Elle afficha un timide sourire tout en restant plongé dans son regard, elle saisit la rose, tout en prenant soin de garder le contact de sa main.

H : « Et on n'est que le premier soir ! Qu'est-ce que tu me réserves pour la semaine à venir ? »

Puis ne lui laissant pas le temps de répondre, elle se pencha vers lui et lui donna un baiser. Puis elle recula et sentit la rose.
Ils ne voulaient pas aller trop vite ni l'un, ni l'autre, sur ce point ils étaient sur la même longueur d'onde sans même se parler.

B : « En fait, je n'ai rien planifié. On va vivre au jour le jour, on ira là où le vent nous portera ! Qu'est-ce tu en dis ? »

H : « Ça me plait bien ! »

Ils dinèrent tout en discutant de l'affaire Pasteur, du séjour d'Hélène chez le procureur et de leur semaine passée.
Une fois le repas terminé, Balthazar rangea les affaires dans le panier. Ils s'installèrent cote à cote pour admirer le coucher du soleil.
Balthazar s'aperçut qu'Hélène frissonnait, il sortit alors son gilet, lui posa sur les épaules et passa son bras autour ses épaules. Hélène enfila les manches et posa sa tête contre la poitrine de Balthazar. Ils restèrent en silence, blottis l'un contre l'autre.

A la nuit tombée, ils retournèrent à l'hôtel main dans la main, la semaine avait été intense, ils avaient besoin de repos. Arrivés dans la suite, Balthazar déposa le panier et le sac sur la table de la cuisine. Hélène fila à la salle de bain faire un brin de toilette et passa par sa chambre pour mettre son pyjama. Balthazar était sorti prendre l'air sur la terrasse, il était appuyé à la rambarde, le regard perdu dans l'océan. Hélène le rejoignit, elle s'approcha discrètement et l'entoura de ses bras, posant sa tête sur son dos. Cela le sortit de ses pensées. Il attrapa sa main et la fit passer sous son bras afin qu'elle vienne devant lui. Il caressa son visage et replaça une mèche de cheveux derrière son oreille.

B : « J'ai passé une très bonne soirée. »

H : « Moi aussi. Qu'est-ce qu'on fait demain ? »

B : « Comme tu veux, de quoi tu as envie ? On fera ce qui te fait plaisir ! »

H : « Tu me laisses la nuit pour réfléchir ? On en reparle demain matin. Là j'suis crevée, j'arrive plus à réfléchir. »

B : « Pas de problème Capitaine ! Tu as toute la nuit mais essaie de dormir un peu ! » dit-il taquin.

H : « Je ne devrais pas avoir trop de problème à trouver le sommeil. »

Ils s'enlacèrent un instant puis Balthazar déposa un baiser sur son front. Il la raccompagna jusqu'à la porte de sa chambre et ils échangèrent un doux baiser. Il lui souhaita une bonne nuit mais elle n'arrivait pas à le quitter. Il comprit, il lui prit la main et l'entraîna dans sa chambre.

B : « Tu as un côté préféré ? Moi ça m'est égal, installe-toi du côté que tu veux. »

Alors que Balthazar fila à la salle de bain et se changea, Hélène s'allongea dans le lit. Elle avait du mal à garder les yeux ouverts mais elle voulait attendre le retour de Balthazar. Il ne mit pas longtemps à la rejoindre. Il s'allongea près d'elle et l'invita à venir contre sa poitrine. Elle s'installa et posa sa main sur son torse, elle sentait le rythme de sa respiration qui la berçait. Elle ne mit pas longtemps à s'endormir. Balthazar sentait son souffle chaud sur sa poitrine, il était bien. Lui non plus ne mit pas longtemps à s'endormir.

Deuxième chance - Balthazar & HélèneWhere stories live. Discover now