Chapitre 11

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Après s'être préparés, ils quittèrent l'hôtel, toujours à pieds mais plus proches que la veille, et arrivèrent à la PJ. Les collègues d'Hélène n'étaient pas encore arrivés. Hélène s'installa à son bureau, elle proposa à Balthazar d'occuper un des bureaux qui était vacant, et tous deux se plongèrent dans leur dossier. Gabriel arriva, il les aperçut au loin et s'arrêta devant le distributeur. Il prit trois cafés et en déposa un devant chacun.

G : « Bonjour Balthazar ! Vous êtes de bonne heure ce matin, vous avez bien dormi ? »

Balthazar releva la tête, il lança un regard vers Hélène, puis regarda de nouveau Gabriel avec un immense sourire.

B : « Salut Perez ! Je crois que c'est la meilleure nuit que j'ai passée depuis des années. »

Hélène tourna sa tête vers eux, elle leva les yeux au ciel mais ne put s'empêcher de laisser apparaître un sourire puis elle salua Gabriel.

Gabriel eut un air interrogateur, il fronça des sourcils, son regard voyageait entre Balthazar et Hélène, histoire de comprendre un peu mieux mais aucun d'eux ne donna plus d'explication. Il entra dans le bureau d'Hélène et la fixa.

G : « Salut Hélène ! J'ai comme l'impression que la nuit fut bonne pour toi aussi ! »

Elle reprit immédiatement son sérieux, histoire de ne pas laisser de place aux questions.

H : « Oui... enfin j'ai bien dormi malgré une nuit un peu courte mais c'est tout. Bon, on peut travailler là. »

Elle replongea dans son dossier, elle n'avait pas envie d'entrer dans les détails et de toutes façons c'est vrai, ils avaient du pain sur la planche. Ils devaient se rendre au domicile de la victime, ainsi qu'à l'hôpital où il avait subi son opération du cœur.

Le domicile de la victime était inoccupé depuis plusieurs jours, Balthazar commença ses relevés mais ne trouva pas beaucoup d'éléments mis à part des empreintes sur deux verres laissés sur le bar. Il les embarqua.
Il continua à inspecter le reste de l'appartement, qui était en ordre.
Hélène et Gabriel de leur côté trouvèrent des photos dont celle d'un mariage et à côté de cette photo était posée une bague, une alliance. Balthazar la mit dans un sac afin de pouvoir l'analyser.
Dans la chambre, se trouvaient des vêtements d'homme et de femme. Mais où pouvait bien être son épouse ? Dans le tiroir d'une des tables de chevet, ils trouvèrent un portable. En parcourant les contacts, ils trouvèrent le numéro de son épouse. Ils l'appelèrent afin de la convier à la PJ et lui annoncer la mauvaise nouvelle. Ils terminèrent leur fouille de l'appartement et interrogèrent les voisins.
Balthazar fila faire les analyses, laissant Hélène et Gabriel, qui eux retournèrent à la PJ voir l'épouse, Sophie Pasteur.

Ils reçurent l'épouse, qui s'effondra en apprenant la mort de son mari. Elle leur expliqua qu'ils s'étaient séparés il y a quelques semaines, ils avaient besoin de réfléchir chacun de leur côté. En effet, son mari avait eu une aventure de quelques semaines avec une infirmière suite à son opération du cœur. Elle lui avait pardonné et ils avaient repris leur vie. Mais il y a deux mois, lors d'un contrôle à la clinique, il avait recroisé cette infirmière, il lui avait dit qu'il ne s'était rien passé mais cette femme l'appelait souvent. Sophie avait eu besoin de prendre du recul. Elle n'avait pas eu de nouvelles de son mari depuis trois semaines. Ils lui demandèrent le nom de l'infirmière, mais elle n'avait que son prénom, une certaine Nadia. Apres avoir vérifié son alibi, ils la laissèrent partir.
Ils devaient maintenant se rendre à l'hôpital.

Hélène et Gabriel arrivèrent à l'hôpital avec leur équipe, ils se dirigèrent vers l'accueil. Une voix résonna dans le hall.

B : « Capitaine, je vous cherchais. J'ai les résultats pour les empreintes sur les verres. Donc il y a bien celles de Rémi Pasteur et il y a celles d'une deuxième personne mais ce ne sont pas celles de son épouse. »

H : « Bien, Sophie Pasteur nous a parlé de la maîtresse de son mari, elle est infirmière ici, on va voir si on peut la trouver et vous pourrez comparer avec ses empreintes. Vous restez là, on viendra vous chercher quand on aura besoin de vous. «

B : « Mais Capitaine... »

H : « Il n'y a pas de mais Balthazar, vous restez là, c'est un ordre. »

B : « OK, à vos ordres Capitaine ! » fit-il un peu vexé.

Après quelques temps, les policiers revinrent vers Balthazar.

G : « Aucune trace de l'infirmière, elle n'est pas venue au travail depuis le jour du meurtre. On va retourner au bureau pour borner son téléphone. »

B : « Ok mais il est où le Capitaine ? »

G : « Elle interroge le chirurgien qui a opéré Rémi Pasteur, elle nous rejoint plus tard. »

B : « Et comment elle va rentrer, elle n'a pas sa voiture ? »

G : « Le brigadier la raccompagnera. »

B : « Vous pouvez dire au brigadier de rentrer, je m'occupe du Capitaine. »

G : « Vous êtes sûr ? »

B : « Mais oui ! De toute façon, je n'ai plus rien à faire cet après-midi, sauf si vous retrouvez l'infirmière, alors je me charge du Capitaine. A plus tard Gabriel. »

Deuxième chance - Balthazar & HélèneWo Geschichten leben. Entdecke jetzt