- C'est vous qui avez fait ça? siffle-t-il avec un regard noir en se retournant vers moi. Personne ne pratique de la magie dans mon cours sans que je lui en ai donné l'autorisation, siffle-t-il.

Je lui répond avec un regard innocent.

- Je ne vois pas comment j'aurais pu faire ça étant donné que mes connaissances en magies sont moindres, comment j'aurais été capable de soulever une chaises sans baguette en plus? répond je d'une voix tout à fait innocente en levant mes mains vide en l'air.

Si la scène se serait passé dans une bande dessinée, on verrait en ce moment même de la fumée de rage sortir des oreilles du professeur. En effet, son expression colérique est si prononcée que je dois me retenir de rigoler.

- C'en est assez! s'exclame-t-il. J'en ai assez vu de votre comportement insolent Miss -, il marque une petite pause mais se souvient vite qu'il ne connait toujours pas mon nom de famille. On s'en moque, finit-il par dire.

- Murphy, monsieur, l'interrompt je, en élevant la voix. Si vous voulez vous adresser à moi, autant connaître mon nom de famille. C'est Murphy, dit je, un petit sourire aux lèvres.

Il lève un doigt d'avertissement, pointé dans ma direction.

- Et bien, dans ce cas, Miss Murphy, à cause de votre comportement, j'enlève 30 points à votre maison.

Cette phrase fait rigoler toute classe, moi et Daublan y compris.

- Quel est votre maison Miss Murphy? demande le professeur.

- Serpentsouffle Gryffondaigle, monsieur, répond je.

Les autres élèves ricanent alors que je lui envoie mon plus beau sourire. Il a dû se rappeler que j'avais effectivement refusé de me faire répartir dans une maison hier.

- Très bien, dans ce cas, je vous met en retenue pour les deux samedis qui viennent, dit-il.

Je roule des yeux. Qu'est-ce qu'ils ont tous à me coller? En plus, un samedi quoi.

- Je peux pas monsieur, répond je.

- Et pourquoi ça? réplique-t-il, en me fusillant du regard.

- J'ai déjà des retenus ces samedis, explique je.

Les élèves pouffent.

- Très bien, je vous colle les deux samedis d'après alors, souffle-t-il.

- Peux pas non plus, dit je innocemment.

- Aussi collée? interorge-t-il, perdant patience.

Je hoche positivement la tête.

- Je vous colle les trois samedis d'après alors dans ce cas là, à part si vous êtes également prise.

- Non c'est bon, mais pourquoi trois samedis tout d'un coup? interroge-je.

- Vous en voulez quatre? demande-t-il en haussant les épaules, le regard noire.

- Non, c'est bon, dit je en m'enfonçant dans mon siège.

Je souffle alors que le professeur change enfin de sujet.


***


Je soupire alors que l'heure est enfin terminée. Je rassemble mes affaires dans mon sac avant de me lever.

- Il promet ce prof, dit je à l'intention de Daublan en plaçant mon sac sur mon épaule.

Quand je ne reçoit pas de réponse une nouvelle fois, je lève le regard, et m'aperçoit que ma voisine est déjà partie. Je regarde autour de moi pour voir que tout le monde est encore en train de ranger leurs affaires. Elle était la première à sortir de la salle. Comment elle a fait pour partir si vite? Et sans que je ne m'en aperçoive en plus.

Une Sorcière A PartWhere stories live. Discover now