La fille d'Aslan

Chapitre 3

𝐔𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐮𝐥𝐢è𝐫𝐞

Le bruit que nous avions entendu était particulier. Ce ne pouvait qu'être un Telmarin. Je me préparais à me battre contre cette espèce de gens qui avaient radié les Narniens de leurs terres.

-Lyra vous devriez repartir d'où vous venez. Me proposa Peter.

-Pourquoi ? Parce que je suis une fille ! Je vous ai désarmé très cher.

Il me regarda et ensuite posa son regard sur mon épée en signe de compréhension. Ce n'est pas tous les jours, qu'un Roi se fait prendre son épée par une femme. La maitrise du combat est un art que mon cher « père » m'a inculqué. Les positions de défenses ainsi que la posture à prendre pour ne pas se faire tuer car c'était mon objectif premier. Je réfléchissais à celle que j'allais prendre pour pouvoir me défendre contre nos ennemis.

Quand soudainement, un homme aux cheveux bruns longs sortit de la forêt. Peter se prit en duel en essayant de se remettre sur ses jambes. Le deuxième combat en moins d'une heure. L'autre homme dont je ne connaissais pas le nom ne se débrouillait pas si mal, même si je me demandais qui il était.

-Peter !!! S'écria Lucy. Arrête ! Elle pointa des centaures ainsi que des Narniens du doigt.

-Qui êtes-vous ? Demanda le beau jeune homme.

- Le Grand Roi Peter ?! Déblatéra-t-il.

-Le M—Fit-il coupé par moi-même

-Oui on sait le Magnifique !

-Et vous à qui ai-je affaire ?

-Lyra Fille D'Aslan gardienne de Narnia, enchantée. Je lui tendis ma main pour qu'il me la serre mais il la regarda d'un air étrange.

-Oh non rien, laissez tomber. Je me présente mais que faites vous avec des Narniens vous êtes un Telmarin c'est mon armée pas là votre il me semble.

-Lyra ne soit pas si méfiant s'ils sont avec lui s'est qu'il y a une raison ! Retorqua Théodreme

-Je m'appelle Caspian dix-huitième du nom prince de Telmar. J'ai appelé les Rois et Reines. Je souhaiterais récupérer mon trône et refaire venir les Narniens sur leurs terres.

-Je ne vous crois pas ! Un beau parleur juste cela nous n'avons pas besoin de les récupérer. Elles sont déjà à nous ! Vous nous avez volé tout ce dont nous avions besoin.

Je me retournais en direction de mon cheval en leurs compagnie.

-Où allons-nous maintenant. Demanda Susan.

-Nous retournons d'où nous venons. Lui répondais-je

Quand nos chevaux se sont arrêtés, une allée de centaure nous accueillait épée levée. Le fils de Théo ainsi que sa femme nous regardaient descendre de nos destriers. Susan, Lucy, Peter et Edmund passaient devant moi tandis que j'étais aux côtés de mon frère d'arme et du Prince Caspian. Je partis dans leur sens opposé en direction de ma « partie » privée. J'étais fatiguée. Voilà quatre jours que je l'ai avais cherché. Il était temps pour moi de dormir.

-Lyra ? On m'appela encore une fois j'étais coupée dans mon sommeil.

-NON ! Laissez-moi dormir par pitié vous avez les quatre et même un cinquième arrangez-vous avec Théodreme.

-Justement c'est lui qui vous demande majesté. Je le regardai avec fatigue prit mon épée et descendit prêt de la table de pierre.

-Que me voulez-vous ? Je souhaiterais me reposer. Dis-je en soupirant

-Veuillez nous excuser mais nous avons un plan de bataille qui pourrait nous simplifier les choses.

-Vous souhaitez-vous battre ?

Ils m'expliquèrent leur plan qui pour moi était aussi défaillant que mon duel avec Peter. Je n'étais pas la seule à avoir cet avis.

-Notre château n'a jamais été attaqué ! Ce n'est pas une bonne idée. Déclama Caspian

Je les regardais se poser de questions ou mêmes se crier dessus.

-Qu'elle est votre avis Lyra ? Je ne savais pas trop quoi répondre en tout cas, se battre n'étais pas la solution.

-Je pense que nous devrions nous reposer. Je suis du même avis que Caspian prendre par surprise un château qui n'a jamais était combattu c'est se jeter dans la gueule du loup. Nous devrions attendre.

-Attendre qui ! Demanda-t-il ?

-N'oublie pas qui nous a sauvé de la sorcière blanche Peter ! Lui rappela sa petite sœur.

-Nous avons assez attendu ! Il regarda un des chefs de troupes centaures. Vous battrez avec nous ?

-Jusqu'à la mort monseigneur !

-C'est bien cela le problème, vous pensez qu'à deux solutions mourir là-bas ou ici !

-Lucy je suis d'accord avec toi mais ton frère est le Grand Roi je dois me plier à ses ordres.

Peter nous expliqua son plan, très simple Caspian devait s'occuper du pont levis. Edmund devait donner le signal à ceux qui resteraient en dehors de la forteresse. Les autres devaient se battre, moi, Thédreme ainsi que Susan. Trompillion voulait absolument venir sur cette bataille comme Ripitchip. Lucy étant encore jeune ne serait pas dès nôtres pour ce voyage. L'oncle de Capsian était une personne rude et malveillante qui avait déjà essayé de tuer son neveu auparavant. Je ne sentais pas bien cette opération contre nos ennemis communs. Ils seront plus que nous et surtout sur leur terrain. Je n'avais rien à soumettre contre mon Roi mais mon instinct me disait de reculer.

-Combien sont-ils dans le château Caspian ? Lui demandais-je

-Autant que nous le sommes.

-Peter, je ne pense pas que cela soit correcte de se battre là-bas raisonnez-vous. Vous n'êtes pas revenus pour vous battre et causer la mort de certain, votre présence est censée nous aider.

Il me regarda en me dévisageant.

-Je suis votre Roi j'ai pris ma décision. Merci d'avoir gardé Narnia mais nous sommes de retour. C'est ainsi ! Il partit énerver dans son coin sans dire un mot.

-Je ne savais pas qu'il était aussi hautain. Dis-je à Lucy.

-Cela fait un an que nous voulions revenir à Narnia et voir tout ces changements,...

-Je comprends. Je vais préparer mon cheval faites attentions à vous Lucy

Je me dirigeai vers Ardent qui a toute attente était déjà sellée.

-Qui t'a sellée ma belle ? Lui dis-je

-C'est moi votre grâce. Caspian me répondit

-Nous sommes partis du mauvais pied. Tout les Telmarin ne sont pas mauvais.

-Je n'ai jamais prétendu à cela, mais vous n'avez pas apporté de bon changement en ce qui me concerne. J'accepte ce nouveau départ, essayez de ne pas vous faire tuer Prince ! Lui répondais-je

Je grimpai sur ma jument et parti vers la lumière, Théo lui aussi faisait parti de la guerre. Il me fit un clin d'œil en signe de bonne chance puis nous partions tous ensemble vers leur forteresse.

Mais je ne savais pas encore ce qu'il m'attendait là-bas.