La fille d'Aslan

Chapitre 2

𝐌𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐨𝐥𝐞𝐬 𝐧'𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐝'𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞

-Où sommes-nous ? Demanda Edmund interpellé par les ruines du château.

-Tu ne sais pas où nous nous trouvons ? Lui demanda Lucy qui elle avait l'air de savoir où elle se trouvait.

-Non, je ne sais pas Lucy ! Mais tu pourrais nous en faire part !

Lucy le regarda et ensuite tourna son regard vers la splendide vue qui donnait sur la mer.

-Rajoute des colonnes et un toit de ver. Cela ne te fait penser à rien ?

-Cair Paravel ! S'écria Peter.

Pendant ce temps-là, j'étais toujours à leur recherche. Je ne savais pas où les trouver. Je continuais ma quête sans savoir quel chemin prendre. Dans ma tête, une petite voix me guidait. Je n'arrivais pas bien à comprendre ce qu'elle me racontait. J'avais l'impression que c'était plus une sorte de chuchotement. Je me sentais très seule, Aslan était parti me laissant le royaume de Narnia sans aucun guide ni d'explication. Pendant quasiment tout le trajet, je me rappelais de ses derniers mots « Tu dois attendre leurs retours », « Ils reviendront ». En soit, je n'avais jamais réellement cru à cela. Pour moi, les Rois et Reines étaient partis sur d'autre terre comme mes parents avaient faits peu après. Mais ma première préoccupation était de les retrouver.

De retour à Cair Paravel, ils continuaient leurs fouilles à la recherche de la cause de la destruction de leur forteresse. Edmund celui qui me semble le plus érudit à tout de suite comprit que ce triste sort ne venait pas de la vieille ou même de l'érosion, mais cela venait d'une destruction volontaire de certain. Ils trouvèrent une porte couverte de verdure, elle avait l'air vieillie par le temps. Mille ans s'était écoulé après leur départ, ils manquaient à Narnia un éclat qui ne faisait plus partie de nous quand ils sont partis. La porte donnait sur des escaliers qui eux même nous donnaient accès à une salle qui leur était familière. Une salle où tout leurs habits et joyaux étaient conservés.

Je ne m'arrêtais pas de les chercher sur la surface de mes terres. Je ne trouvais rien qui pouvait m'aider. Quand tout à coup, je vis une petite silhouette dans l'herbe. Je descendis de mon cheval et brandit mon épée en cette direction.

-Alte là ! M'écriais-je. Je ne vous conseille pas de vous avancer ordre de la gardienne de ces terres.

Puis je vis une créature familière.

-Ripitchip ! Que fais-tu ici ?! Je t'avais dit de veiller sur les autres ! Il regarda mon épée que je rangeai directement je me remis sur ma selle en espérant que sa venue ne soit pas d'un ordre grave.

-Théodreme m'a demandé de vous suivre. Lyra ! Vous ne cherchez pas au bon endroit ma chère, pensez à leurs histoires. Je vais partir dans l'autre sens. Faites attention à vous.

Ripittchip partit ensuite dans le sens contraire.

Théodreme est mon frère centaure, celui avec qui j'ai grandi quand Aslan m'a recueillie. Je l'ai toujours trouvé très protecteur même trop.

A ce moment-là, Les souverains de Narnia commençaient déjà leur travail. Ils étaient venus à la rescousse de Trompillion. Il fait partie de la communauté des nains et surtout un ami.

Une nuit s'était écoulée, je me réveillai prêt d'un arbre qui avait toujours de la mousse. J'avais particulièrement bien dormi ce qui est étonnant. J'avais fait un même type de rêve de la musique très relaxante des parents aimant et un toit sous lequel je me réveillais. Mais tout cela n'était qu'un simple rêve qui tournait toujours au cauchemar. Une vision de leurs départs, le bateau qui flottait sur la mer bleue qui conduisait à de meilleures terres. Un endroit où ils n'avaient pas d'enfant ou en tout cas pas de moi. Je savais qu'ils m'avaient rendus un énorme service en me brisant le cœur ce jour-là. C'est pour ça que je devais retrouver le Grand Roi. Rendre fier ma seule famille. Les Narniens qui normalement devaient être une espèce éteinte. Juste rester tel que l'on m'avait éduquée, sage et patiente. Je laissais ma jument à l'endroit où je m'étais assoupie le soir avant. Je partis me promener dans la forêt toujours avec mon arme sur moi, je n'étais surement pas seule. Je marchais tranquillement en regardant les arbres qui n'avaient plus aucunes émotions. J'avais l'impression que mon monde mourrait petit à petit. Tout ce que je connaissais me paraissais bien loin, je me retournai soudainement en entendant un bruit de craquement qui venait de derrière moi.

-Qui va là ?!

-Personne Lyra tu n'as pas reconnu !

-Théodreme ! Que fais-tu ici ! Tu as déjà envoyé Ripitchip

-Lyra reviens ! Nous avons besoin de toi. Tu es la leadeuse nous les trouverons par un autre moyen.

-Laisse-moi encore cher-

A cet instant-là, une ombre d'un homme fit son apparition.

-Ecarte toi Lyra je vais te protéger ! Dit-il comme si je ne savais pas me défendre !

-Je n'ai aucunement besoin de toi mon frère !

Je me retournai saisi mon épée et d'un seul coup une autre épée effleura la mienne. Je continuais à me défendre sans aucune difficulté. Surement un Telmarin égaré qui ne cherchait qu'à trouver les Narniens restant. Il se battait bien, je le désarmai et regardais sa lèvre supérieure qui saignait.

-NON ! Lyra ne fait pas ça ! Cria mon frère

-Il a essayé de me tuer Théo !

-Je t'en prie regarde son épée et du comprendra ma sœur

Je tendis mon œil vers la lame tranchante, une inscription familière y était inscrite.

-Peter !!!!. S'écria une jeune femme aux cheveux bruns

-Peter ?! Tel le grand roi ?

-Je suis le Grand Roi Peter le Magnifique. Mais qui êtes-vous ?

-Lyra Fille d'Aslan et gardienne de Narnia monseigneur. Je m'abaissais en signe de gratitude.

-Fille ?! Aslan a des enfants ?

-Non, dis-je en rigolant. Pas du tout il m'a élevée quand mes vrais parents m'ont abandonné.

-Toutes mes excuses. Récitait alors.

-Présentez-vous. Je pensais que vous seriez plus âgé.

-Vous nous avez appelé si cela ne vous convient pas nous partons.

-Ne le prenez pas ainsi, je ne vous guère appelé sa majesté. Mais restez j'ai besoin de vous. Je suis aussi vieille que vous, depuis le départ de mon cher père de substitution je ne grandi plus.

Mais notre conversation s'est bien vite arrêtée. Un autre bruit, nous interpella. Qu'elle était cette nature ? Contre quoi devais-je encore me battre ? Seule l'avenir le savait