Elena Stark : Présent [TERMINÉ]

Chapitre 30 : Retour mouvementé

À bord du Quinjet
19 décembre 2013
PDV Elena Ikavitch Connors

Je n'arrête pas de tourner en rond dans le Quinjet qui se dirige vers la villa de Tony. Je prends le téléphone et tente une énième foi d'appeler Pepper, mais toujours rien. Je m'énerve contre le petit objet et le jette de toutes mes forces contre la paroi du vaisseau. Je m'assois sur le fauteuil de pilotage quand un truc se met à vibré dans le Quinjet. C'est un vibreur de portable. Je me mets à chercher dans tous les tiroirs quand je trouve au fond de la boîte où je range habituellement mon jeu de galaga, mon téléphone. Je ne sais pas pourquoi il est là, mais c'est décidément une bonne chose. Je décroche sans regarder la personne qui m'appele quand j'entends la voix d'un garçon que je ne connais que trop bien : 

- Elena tu devineras jamais qui a débarquer dans mon garage, commença Harley d'une voix remplit de joie. 

Je fais un petit sourire avant de m'asseoir sur l'un des fauteuils de l'engin : 

- Je rentre de mission... J'suis fatigué, mais vas y dit toujours. 

- Tony Stark est dans mon garage !

L'information met quelques minutes à monter jusqu'à mon cerveau, ce n'est que quand je comprends que je saute et me dirige vers le poste de pilotage : 

- QUOI ?! 

- J'te jure, il m'a demandé d'aller lui chercher des objets comme une montre à quartz, un gros ressort, un sandwich... 

- T'habites toujours dans ce coin paumé du Tennessee ? 

- Ouais pourquoi ? 

- Retiens-le le plus longtemps possible. J'arrive. 

Je raccroche et entre les nouvelles coordonner. Heureusement, ce n'est qu'à trois heures de vol de ma position actuelle. Je décidé ensuite d'appeler Natasha pour lui dire que j'avais retrouvé Tony et que je partais le chercher. Elle me passe Eliot et celui-ci me dit qu'ils étaient désolés d'avoir réagi de cette manière quand j'ai tué Alexeï. Je lui réponds que c'est une réaction tout à fait normal et que je ne lui en voulais pas. Je leur dis au revoir et m'assoupis quelques heures.

Le bip qui me réveille m'informe que je suis bientôt arrivé. Le seul problème auquel je n'avais pas pensé et qui va sûrement me coûter très cher, c'est l'atterrissage. Je saisis les commandes manuelles en priant pour que mon atterrissage ne soit pas trop brusque. Le Quinjet commence à remuer dans tous les sens alors que j'essaie de tenir debout et de ralentir la chute tout en redressant l'engin : 

- J'arrive beaucoup trop vite... 

Je me prépare au choc et je suis propulsé à l'avant. Ma tête heurte la coque et je sens mon épaule se déboîter sous le choc ce qui me fait hurler de douleur. Quand je sens que le Quinjet ne bouge plus, j'essaie tant bien que mal de me lever, mais mon épaule gauche me fait un mal de chien. Je mets un pied devant l'autre en me tenant à la paroi froide du vaisseau. J'avance jusqu'à la soute et ouvre celle-ci. Un vent glacial parcourt mon corps couvert de seulement un legging épais noir et un gros pull rouge avec des étoiles noirs. Je me tiens l'épaule avec ma main droite pour l'empêcher de trop bouger. 

Je marche difficilement jusqu'à une station services et prends à nouveau mon téléphone pour appelé Harley : 

- Tu ne pouvais pas habiter dans un coin plus chaud genre, j'sais pas moi, l'Afrique ? Ou Hawaï ? 

- Désolé, mais non, j'aime bien la neige. 

- J'en avais jamais vu et bizarrement, je n'aime pas. Bon, tu viens me chercher parce que je me caille moi ici.