17- je sais où il est.

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Chansons chapitre:

Stole walls-we the kings

Sad song-we the kings

Safe and sound- Taylor Swift ft The civil wars

I don't wanna miss a thing- Aerosmith

•chapitre 17•

PDV Clarissa

Anne était partit depuis quelques heures maintenant. Elle m'avait vraiment manquée et la revoir m'avait fait un bien fou. Nous avions beaucoup discuté et cela m'avait en quelque sorte remonté le moral. J'étais maintenant entrain de remettre de la vie dans ce vieil appartement. Je nettoyai les meubles et replaçai tout. J'avais simplement besoin de m'occuper, faire des choses et ne plus y penser. Je passai donc un linge sur tout les meubles afin d'enlever la poussière qui s'était accumulée sur ceux-ci. Je passai aussi le balais et fit bien attention de le passer dans les coins, car c'était vraiment dégoûtant. Entre temps je ne me passais pas de jeter un coup d'œil à ma main en souriant. J'avais enfin me bague et cela me rendait heureuse. Ma bague n'était pas qu'une simple preuve d'engagement pour elle, elle était aussi une sorte d'appartenance... J'étais à lui et ce, pour la vie. Avant, je détestais lorsque Harry parlait de moi de cette façon.

"Tu es à moi..."

J'avais l'impression d'être un putain d'objet, mais maintenant cela ne me dérange plus, car après tout c'est vrai. J'étais à lui et je serai toujours à lui. Mon cœur et mon corps complet lui appartenais...

L'ouverture de la porte me fit sortir de mes rêveries. Je relevai la tête et posai le balais près du mur. Je marchai en direction de la porte et je croisai des yeux gris. Je soupirai et me retournai afin de me remettre à mes activités. Je n'avais aucune envie de lui parler.

"Clariss..." Sa voix était douce.

Je repris le balais et continuais mon travaille sans vraiment lui porter attention.

Il m'avait blessé et je n'allais pas lui revenir en un claquement de doigts.

"Nous devons parler." Sa voix était maintenant beaucoup plus autoritaire et ferme.

Je relevai les yeux et je pus constater qu'il était maintenant qu'à quelques mètres de moi seulement.

Ses cheveux étaient en batailles, une légère barbe était placée sur ses joues, un t-shirt rouge et un large jogging de sport noir habillaient son corps.

Ses yeux me fixaient lourdement et aucune émotion n'était présente sur son visage. Il me regardait de façon complètement impassible et pour être honnête cela m'effrayais quelque peu. Je n'avais jamais vraiment eu peur de Louis, sauf au début de notre amitié, mais à ce moment précis je ne savais pas quoi faire. Je n'avais aucune envie d'avoir un conversation avec lui, car j'étais beaucoup trop en colère pour l'écouter. Le savais qu'il était ici pour s'excuser, mais il pouvait les mettre où je pensais.

"Et si je n'ai pas envie?" Demandais-je avec arrogance.

Ses sourcils se froncèrent suite à ma question et je pus deviner que cela l'avait énervé.

"Ce n'était pas une question." Répondit-il.

Sachant que je n'avais aucune chance, je soupirai et plaçai encore une fois le balais contre le mur avant de croiser mes bras sur ma poitrine et de la regarder avec colère. Nos corps était loin de l'autre et j'en étais heureuse. Il était à une extrémité de la pièce et j'étais à l'autre. Soudain, Louis marcha jusqu'au sofa et s'asseyait au bout de celui-ci. Mes yeux le regardaient sans jamais détourner le regard. Il fit un signe de tête désignant la place libre à ses côtés, mais je l'ignorai ne voulant pas m'assoir près de lui.

Don't let me go. Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant