Chapitre 17: Confrontations

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Alexandre

Alexandre est fier de lui. Durant toute la matinée, il a menti effrontément à ses beaux parents, puis à la police, sur la fausse disparition de son fils, et malgré la pression qu'il a ressenti, le jeune homme est resté maître de la situation. Pour se récompenser lui même et parce que toutes ces péripéties lui ont donné faim, Alexandre a pris place à la table de l'un des meilleur restaurant du vingtième arrondissement de Paris " Le Bistrot Parisien ". Après avoir dégustait tranquillement en entrée, une terrine de foie de volaille, il attendait qu'on lui serve son plat principal, lorsque son téléphone portable s'est mit à sonner. A l'autre bout du fil s'était Antoine, son beau père, qui lui donnait les dernières informations qu'il avait eu du chirurgien, sur l'état de Marie. Il avait une voix pleine d'émotion, surtout lorsqu'il a parlé d' une suspicion d'un éventuel cancer qui planer au dessus de la tête de sa fille. Pour montrer que tous ce qui arrivait à sa femme le toucher profondément, il a prit une voix fluette, à peine audible, comme si il était sous le choc. Alexandre leur a promis de venir les rejoindre au plus vite à l'hôpital avant de raccrocher. Mais en faite il n'est pas pressé de les revoir, il n'a pas envie d'écourter son repas. Sur ceux le serveur est arrivé lui apportant un carré d'agneau, qui à l'air succulent, avec un gratin Dauphinois en accompagnement. Ce dernier l'a donc servit, avant de se retirer en cuisine. Alexandre s'est versé un verre de Bordeaux, avant de goûter à son plat. Son moment de plaisir personnel a vite touché à sa fin, et malgré une addition juteuse, ce dernier est ravie.

Après cette petite parenthèse, le jeune homme arrive très vite dans l'enceinte de l'hôpital Tenon. Il est quinze heures, et le parking principal de l'établissement hospitalier est rempli. Alexandre décide de voir si à l'arrière de l'hôpital il aurait plus de chance de trouver des places, et s'aperçoit qu'effectivement il y a moins de monde. Les personnes manquent souvent de courage et ne veulent pas marcher quelques pas pour atteindre l'entrée, donc ils s'amassent tous vers les premières places, quitte à se garer les uns sur les autres, et délaissent les autres stationnements beaucoup plus loin. Il l'a que l'embarras du choix pour se garer et se stationne non loin des poubelles. Il reste encore un moment dans son véhicule, en se demandant qu'elle comportement il devra adopter envers Marie et ses parents, pour ne surtout pas perdre la confiance aveugle que lui accorde encore son beau père et sa belle mère. Il peut encore essayer de la discréditer en cherchant encore à l'a mettre hors d'elle, puisqu'il sait d'avance qu'elle tombera dans le panneau. Quelque soit les moyens qu'il adoptera, il arrivera toujours à se faire passer pour une victime envers les autres, enfin de compte, Alexandre aime jouer le rôle du vilain petit canard.

Alors qu'il est perdu dans ses pensées, Il est soudain tiré de sa rêverie lorsqu'il voit à l'extérieur, la jeune psychiatre qui sort à toute allure du bâtiment pour accourir au plus vite vers sa voiture, qui est garé devant son véhicule. A la voir se précipiter de la sorte, le jeune homme à l'impression que Élisa fuit quelque chose, aurait t'elle la mort à ses trousses? Voulant s'amuser d'elle, et en même temps arriver à mieux la cerner, il descend de sa voiture pour aller la saluer. Lorsqu'il s'approche de cette dernière discrètement, elle est penché en avant, côté porte passager, et sort rapidement quelque chose de son sac, qu'elle glisse dans la boite à gant. En regardant ses mains, il y décèle un léger tremblement, qui est le signe d'une certaine anxiété. Cherchant à lui faire peur, il se positionne juste derrière elle lorsque qu'elle ferme la portière de son véhicule, et pose d'un seul coup sa main sur son épaule. La jeune femme sursaute, et pousse un léger crie avant de se retourner. Lorsqu'elle lui fait face, elle lâche soudainement un petit soupir de soulagement, et son visage qui semble marquer par la peur se modifie et ses traits déformés s'effacent d'un coup.

- Alexandre, tu m'as fait une de ses peurs! Lui dit t'elle en reprenant son souffle et en posant ses mains sur sa poitrine

- C'était un peu le but finalement! Tu as sans doute pensé qu'un de tes patients atteints de troubles mentaux s'est échappé de ton asile et aller s'en prendre à toi!

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