Chapitre 15: Lorsque le mauvais sort s'acharne

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Marie.

Vers la fin de la matinée, Marie commence à ressentir de forts lancement au bas du ventre. La jeune femme qui a été sous anesthésie, a dû être sondé. Ce tuyau la gène, cette dernière espère qu'elle aura pas une infection par la suite. Elle a également toujours l'impression d'avoir un noeuds au ventre, son mal être est toujours présent et maintenant elle va devoir continuer à vivre avec.

Puis ses pensées noirs disparaissent, laissant la place à des souvenirs qui lui reviennent à l'esprit. Marie se revoit alors dans le même hôpital quatre ans auparavant, en Septembre 2010, elle s'apprêtait de donner naissance à son fils Mathéo. Alexandre était resté à ses côtés, a ce moment là, il était tendre et prévenant avec elle. Lorsque la jeune femme avait commencé à pousser, au moment du travail, le jeune homme lui tenait fort la main et il n'avait pas arrêté un instant de l'encourager. A cette époque, elle croyait vraiment en l'amour éternel, la jeune femme s'était s'imaginée un avenir radieux avec Alexandre et son fils, elle était loin du compte.

Lorsqu'elle reprend ses esprits, Marie a comme un gôut amère dans la bouche. Elle est dégoûtée d'elle même. Comment avait elle pû être si aveugle et si innocente? La jeune femme aurait dû se douter que c'était louche qu'un aussi bel homme, cultivé, tendre et sérieux soit célibataire. Elle aurait dû s'aperçevoir qu'il y avait anguille sous roche.

Perdu dans ses réflexions, cette dernière est vite ramenée à la réalitée par une aide soignante qui s'annonce à sa porte, pour lui amener son plateau repas. Sous ses yeux, se présente une petite salade de bétraves en entrée, une omelette accompagné d'haricots verts, puis en guise de désert un simple fromage blanc. Tout cela n'était que peu appétissant, de plus Marie n'avait pas vraiment faim. Voyant le visage dubitatif que faisait cette dernière, l'aide soignante l'encourage de manger.

- Vous avez besoin de force! Essayez de gôuter au moins un peu de tout!

- Plus facile à dire qu'a faire! Lui répond la jeune femme faisant sa difficile.

- Commencez à manger! Vous allez pas contredire le fameux proverbe qui dit que l'apétit vient en mangeant?

- Je n'oserai pas, mais je sais pas si je peux me l'appliquer! Marie fait la moue.

- Je reviendrai tout t'a l'heure pour débarasser votre plateau. Si je vois que vous avez rien mangé, je vous réprimande!

Avant de quitter la chambre, elle lance un sourire a Marie, qui comprend que l'aide soignante la charie. La jeune femme lui rend alors son sourire.

Après avoir lamentablement réussi à manger sa salade de bétraves et son omelette, la jeune femme est rassasié et laisse le reste. Quelques minutes après l'aide soignante reviens.

- Finalement vous avez plûtot bien mangé! Continuez comme ça, vous allez reprendre des couleurs et ça ira mieux par la suite!

Celle ci débarasse le plateau repas et prend congés laissant seule Marie. Cette dernière s'octroie une petite sieste bien mérité.



Antoine Castel

Antoine et son épouse Myriam viennent de prendre leur repas à la cafétéria de l'hôpital avant d'aller rendre visite à leur fille. Ils viennent de vivre la nuit la plus angoissante de toute leur vie. Leurs nerfs sont mis à rude épreuve, car en plus d'être inquiets pour la santé de Marie, leur petit fils a disparut. Le couple a l'impression de vivre un cauchemard éveillé. Pourtant, ils doivent rien laisser paraitre devant leur fille pour ne pas l'inquiéter.

Ils arrivent vers la porte de la chambre de Marie, lorsqu'ils tombent nez à nez avec son chirurgien qui s'apprêtait d'aller lui rendre visite lui aussi.

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