Chapitre 4: Dur réveil

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Vous avez déjà entendu parler du GHB ou plus précisement de la drogue du violeur?. Lorsque vous êtes en boite de nuit mesdemoiselles, avec un verre de Whisky coca, gardez le bien avec vous, et si vous posez votre verre ne le quittez  pas des yeux. A côté de vous, attablé au comptoir du bar, un homme vous observe attentivement, guétant vos moindres faits et gestes. Il vous a remarqué lorsque vous étiez sur la piste de danse en compagnie de vos copines. Aprés vous être déchainés, sur une dizaine de tubes du dancefloor, vous avez quitté vos copines, pour aller vous rafraichir au bar. Il se rapproche délicatement de vous, et attend le moment propice où vous quitterez votre verre des yeux, pour déverser son sachet de drogue dans votre boisson. Une fois que vous serez sous l'effet de la drogue, il vous accostera, en vous faisant divers propositions, et vous direz oui à tout, car vous ne pourrez  plus réfléchir, votre cerveau sera comme endormi. Les victimes se réveillent alors souvent le lendemain dans un lit étranger. Pour revenir à Marie, elle se retrouve dans la même situation que ses filles, mais elle n'a  pas eu besoin de drogue pour être maniable, un gros coup de fatigue aura fait l'affaire. Heureusement pour elle, l'homme qui l'a transportée  chez lui n'est pas un monstre.

Dans l'appartement de notre homme mystère, règne encore un calme précaire, qui risque à tout moment d'être rompu. On est au début de l'après midi, sur le canapé du salon dort paisiblement notre inconnu, qui a travaillé toute la nuit et s'est comporté en véritable gentleman avec elle. Dans sa chambre, sur son grand lit, elle est allongée , et  dort toute habillée.

Marie.

Marie ne va plus tarder à se réveiller maintenant. Elle a son visage tourné vers la fenêtre de la chambre. La pièce est trés éclairée en cette période de la journée, et elle est assez spatieuse. Elle est également bien meublé avec une grande penderie, un beau bureau en chêne massif où est posé un ordinateur portable. La clarté de la pièce réveille alors Marie qui ouvre doucement les paupières, comme si elle hésité à regarder. La peur s'empare d'elle, elle se retrouve sur un lit, dans une pièce qui lui est totalement étrangère. Tout de suite, elle s'imagine un scénario,  On a dû la kidnapper, c'est certain. Elle se concentre pour se rappeler ce qui s'est passé. Elle revoit  sa chute dans le métro à la  suite d' un freinage brusque, puis apres une perte de connaissance, elle se rappelle être revenue un peu à elle, avec à ses côtés un assez bel homme qui s'est occupé de ses blessures. Comme pour se rassurer et constater que ces blessures sont toujours là, elle se touche la tête et sens une bosse assez importante. Au niveau de sa blessure à l'arcade sourcillière, elle remarque le petit pansement qu'il lui a mis. Marie fait donc le point. Tout d'abord, la logique aurait été qu'elle se réveille à l'  hopital après sa chute, et ses blessures, là apparement, ce n'est pas le cas. La situation dans laquelle elle se trouve reste pour l'instant sans explication, mais ce  pourrait être pire. Elle relativise les choses,tout  d'abord, elle a gardé  ses vêtements, elle ne s'est pas réveillée, ligotée, ni même bâillonnée, donc elle n' a pas à faire à un violeur, ni à un sado masochiste Celui qui l'a enlevée va peut être demander une rançon à son mari?. Dans ce cas là, ça l'obligera à dépenser des sous pour elle, il pourra bien faire cette exception pour une fois ce radin!!. , le fait de penser à son mari comme ça la fait sourire. Elle décide d'arrêter de divager, et de s'aventurer hors de la chambre pour en savoir davantage. Elle se lève ,met ses chaussures, puis  cherche son sac, et constate qu'il n' est pas dans la chambre. Elle espère le retrouver ,  car il contient un objet indispensable pour sa défense. Elle ouvre la porte de la chambre, et sort dans un petit couloir. Marie évite de faire du bruit, pour  surprendre son éventuel agresseur. Elle arrive  dans un salon spacieux, meublé d' une  table basse carrée en verre,  face à un bel ensemble home cinéma, et une télé dernier crie, avec un tres grand écran. Puis, elle remarque également un canapé, et c'est là qu'elle le voit, l'homme qui l'a soignée au moment de sa chute dans le métro. Mais pourquoi  l'a-t'il emmenée chez lui? Pour l'instant, il dort profondément . Le salon donne directement sur le hall d'entrée, Marie s'y dirige. Sur un porte manteaux, elle retrouve sa veste et son sac. Elle s'apprête à sortir de l'appartement pour  s'enfuir et prévenir la police, lorsqu'elle entend l'homme en train de se  réveiller. A ce moment là, Marie prend dans son sac son objet d'auto défense, un taser et s'approche de la personne.

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