Calendrier de l'Avent 2021

By LaPlumedePoudlard

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Parce que c'est noël, nous souhaitons vous partager quelques fanfictions créées par vos plumes et plumettes d... More

Prologue
Plus qu'un bal
Les décorations de noël
On frappe à la porte de la Grande Salle
Direction Noël, Ern !
Toujours Pur
L'épitaph de Tom Elvis Jedusor
Un dernier Noël
Reflexion de Harry sur le Quidditch
Mais toujours après la pluie
Magenmagot
Je ne suis pas mon père
Noël à Poudlard et Miroir du Rised
Le début d'une longue série
Whisky glacé
Appendices de Dumbledore sur les reliques
Le chiot de Noël
Mission accomplie
Passion flamboyante
Mon premier Noël
Magic interlude
Premier quartier de lune
Jeux de mains, jeux de vilains
Une paire de non sorciers
Naissance d'une vocation

C'est dans l'adversité que se révèlent les vrais amis

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By LaPlumedePoudlard

1er septembre 1991

Bien que je n'aie jamais vraiment apprécié l'école, j'avoue que ce 1er septembre 1991 était une journée particulière que j'attendais avec impatience. Comme mes frères et mes parents avant moi, j'allais embarquer à bord du Poudlard express pour me rendre dans la plus célèbre école de sorcellerie : Poudlard, et y rencontrer les professeurs dont George et Fred ne tarissaient pas d'éloges ou, au contraire, se moquaient ouvertement. Je me souviens que durant cette fin de vacances, l'excitation était à son comble.

Comme chaque été, nous nous étions rendus sur le Chemin de Traverse pour y faire quelques achats. Je possédais déjà un animal de compagnie (un rat prénommé Croûtard que j'avais hérité de Percy), j'avais récupéré les vieilles robes de sorciers datant de l'époque où Bill était en première année et même ma baguette était d'occasion puisqu'elle appartenait auparavant à Charlie, mon frère aîné. Néanmoins, nous avions besoin de quelques ingrédients et matériels nécessaires à notre parcours scolaire. J'avais conscience que mes parents, ayant des revenus modestes, concédaient à de nombreux sacrifices pour nous faire plaisir. J'étais donc bien décidé à les remercier, ne fût-ce qu'en affichant mon enthousiasme face à cette année scolaire qui allait être très particulière.

Je n'oublierai jamais ma première rencontre avec celui qui allait devenir non seulement mon meilleur ami, mais également mon beau-frère. La gare de King's cross était noire de monde, ce jour-là. De nombreux voyageurs se croisaient sur les quais et il nous fallut nous faufiler parmi les Moldus pour atteindre la barrière menant à la voie 9 ¾. Percy l'avait déjà franchie quand nous entendîmes une voix prononcer un « Excusez-moi » timide. En nous retournant, nous vîmes un jeune de mon âge qui hésitait à s'approcher. Je ressentis un élan de sympathie pour cet adolescent qui me ressemblait un peu même si notre apparence physique était très différente. Par contre, rien qu'à son allure, je sus que j'allais bien m'entendre avec lui. Il portait lui aussi de vieux vêtements d'occasion d'un gris délavé, mais les siens étaient bien trop grands pour sa corpulence chétive. Ses lunettes rafistolées avec du papier collant semblaient également indiquer qu'il était issu d'une famille modeste. Sur son chariot, quelques valises étaient disposées en vrac et le tout était surmonté d'une cage contenant une magnifique chouette blanche, rien à voir avec Coquecigrue...

Immédiatement, ma mère le prit sous son aile et lui donna quelques conseils. Lui aussi paraissait avoir le trac, il semblait également dubitatif, comme s'il doutait que le Poudlard express puisse se trouver de l'autre côté. Il se tourna vers la barrière qui paraissait très solide entre les deux tourniquets, prit son courage à deux mains, et, penché sur son chariot, il se mit à courir pour disparaître quasi instantanément. Ce fut à mon tour. Je m'y précipitai pour le rejoindre, mais je fus un peu déçu de ne pas l'y retrouver ; il avait sans doute poursuivi son chemin à la recherche d'une place assise.

Il était presque 11 heures. J'attendais patiemment de pouvoir faire mes adieux à maman et Ginny, ma petite sœur, avant d'embarquer dans le train. C'était sans compter sur l'obstination de ma mère qui, sortant un mouchoir de sa poche, tenta vainement de me frotter le bout du nez pour y faire disparaître une tache tenace. Fred et George en profitaient pour se moquer de moi. Avant d'embrasser notre mère et de lui promettre de veiller sur moi (...comme si à 11 ans j'étais incapable de le faire moi-même), ils annoncèrent que le garçon rencontré plus tôt n'était autre qu'Harry Potter ! Oui, le célèbre Harry, celui à la cicatrice en forme d'éclair. Je n'en croyais pas mes oreilles. Celui qui a vaincu Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom allait se retrouver en 1e année comme moi. Et avec un peu de chance, nous serions peut-être dans la même maison. Venant des jumeaux, cela semblait être une blague. Il fallait que je m'en assure. J'embrassai une dernière fois ma mère et Ginny qui la suppliait de pouvoir monter dans le train pour voir Harry Potter en personne. Déjà, à 10 ans, il la fascinait... Je grimpai à bord et, avec Fred et George et nous parcourûmes le train à la recherche de places libres. Les sièges étaient remplis, les jumeaux décidèrent de rester dans le wagon du milieu avec Lee Jordan qui avait apporté une tarentule, tandis que je continuai de chercher des yeux le garçon à la cicatrice. Finalement, je le retrouvai dans un compartiment vide. Il se tenait assis près de la fenêtre et regardait les maisons qui défilaient le long de la voie.

Un sentiment d'excitation mêlé de timidité m'envahit mais cela ne m'empêcha pas d'ouvrir en grand la porte et de lui demander si la place était libre. Je m'assis tout en l'observant du coin de l'œil ; il semblait indifférent à ma présence et continuait d'observer le paysage. Je n'osais rompre son silence. Mais j'avais tant de questions à lui poser.

Au bout de quelques minutes, n'y tenant plus, je m'adressai à lui brusquement :

- C'est vrai que tu es Harry Potter ? Fred et George prétendent que c'est toi, mais comme ils ont l'habitude de faire des blagues, je préfère te le demander franchement. Et tu as vraiment cette...tu sais, la... ? dis-je en pointant mon doigt vers son front.

Il releva alors sa mèche pour me montrer la cicatrice. Elle avait vraiment la forme d'un éclair. Je restai bouche bée, la contemplant avec des yeux ronds.

- Alors, c'est là que Tu-Sais-Qui ...

- Oui, répondit-il, mais je ne m'en souviens pas. Je me rappelle seulement d'une lumière verte éblouissante. C'est tout.

J'étais ébahi, je le fixai encore un moment sans rien dire, la bouche toujours ouverte, puis, conscient de mon comportement qui pouvait passer pour de l'impolitesse voire de la stupidité, je me tournai à mon tour vers la fenêtre. Néanmoins, sa curiosité semblait aussi grande que la mienne puisqu'à son tour, il me questionna à propos de ma famille.

Ainsi, plus nous faisions connaissance, plus nous nous rendions compte que nous avions beaucoup à partager. Le trajet se poursuivit. Nous avions quitté la banlieue de Londres, quand vers midi trente, la sorcière aux bonbons passa avec son chariot empli de Dragées surprises, Ballongommes, Patacitrouilles ou encore de Fondants et de baguettes magiques à la réglisse. Maman m'avait préparé quatre sandwichs au corned-beef que je repoussai avec dégoût, tandis qu'Harry revint les bras chargés de friandises et me proposa gentiment de me servir.

C'était amusant de le voir se régaler et s'étonner à chaque goût nouveau pour lui. Et que dire de sa surprise quand le portrait de Dumbledore disparut de la carte Chocogrenouille pour réapparaître quelques instants plus tard. Il avait l'air tellement ahuri. A l'évidence, il ne connaissait pas grand-chose de notre monde. Cela me plaisait et me réjouissait de les lui expliquer. En échange, il me racontait sa vie chez les Moldus.

Plus tard, dans l'après-midi, alors que le train poursuivait son voyage, nous fîmes la connaissance de Neville qui cherchait son crapaud et d'Hermione... ma femme. (Mais ça c'est une autre histoire sur laquelle je ne m'attarderai pas ici...). J'avoue que cette première rencontre avec celle qui allait faire partie de notre trio et qui, plus tard, deviendrait mon épouse, ne fut pas des plus encourageantes. Comme à son habitude, il fallut qu'elle étale ses connaissances livresques. Elle en connaissait plus sur Harry que Harry lui-même et n'hésitait pas à le lui faire savoir ! Bref, revenons à ce que je disais.

Bien plus tard, alors que le train approchait de Poudlard, un incident précis me confirma qu'Harry allait devenir mon ami. J'étais en train de lui expliquer les règles du Quidditch quand trois énergumènes entrèrent dans notre compartiment : Malefoy, Crabbe et Goyle voulaient s'assurer que Harry était bien élève à Poudlard et se présenter à lui. Sauf que cela ne se passa pas vraiment comme Drago l'aurait souhaité... En effet, Harry refusa catégoriquement de lui serrer la main en guise de bonne entente. Ce simple geste et la réplique cinglante qui l'accompagna scellèrent pour toujours nos liens d'amitié. Jamais je n'oublierai la tête de Malefoy quand Harry lui répondit qu'il n'avait besoin de personne pour savoir qui étaient les gens douteux. Une telle froideur dans la voix, un regard si haineux...Je sus à cet instant même que Harry serait toujours à mes côtés, prêt à se battre contre tous ceux qui se mettraient en travers de notre chemin, qu'il serait un véritable ami et que cette amitié serait réciproque.

Dehors, la nuit commençait à tomber. Des montagnes et des forêts défilaient sous un ciel pourpre et le train perdit de la vitesse. Nous revêtîmes notre robe de sorcier et rejoignîmes la foule des élèves qui se pressaient dans le couloir. Lorsque le train s'arrêta enfin, nous suivîmes tout le monde vers la sortie et rejoignîmes Hagrid, le demi-géant à la tête hirsute et aux yeux rieurs, qui dominait la foule. Il guida les élèves de première année le long d'un sentier qui déboucha sur les rives d'un grand lac noir. De l'autre côté, perché au sommet d'un rocher abrupt, un immense château hérissé de tours pointues étincelait de toutes ses fenêtres sous le ciel étoilé. Durant la traversée, tout le monde resta silencieux, tandis que les barques glissaient sur la surface lisse du lac, les yeux rivés sur la haute silhouette de l'école dressée au sommet de la falaise. A cet instant, nos cœurs battaient à l'unisson, nous étions tous émus et impressionnés par la majestuosité des lieux. Nous étions à Poudlard et une nouvelle vie nous attendait. Une amitié venait de naître.

-Anne-Pascale-

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