On frappe à la porte de la Grande Salle

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Réinterprétation du chapitre 7 de Harry Potter et la Pierre philosophale « Le Choixpeau magique »

Lorsque le train s'arrêta enfin, tout le monde se précipita vers la sortie et descendit sur un quai minuscule plongé dans la pénombre. L'air frais de la nuit fit frissonner Harry. Une lampe se balança alors au-dessus de leur tête et Harry entendit une voix familière :

— Les premières années, par ici. Suivez-moi.

La grosse tête hirsute de Hagrid, son parapluie rose à la main droite, dominait la foule des élèves.

— Les premières année sont tous là ? Je suis le Gardien des Clés de Poudlard. Allez, suivez-moi ! Je vais vous conduire où doit passer tout mortel assez téméraire pour se présenter dans cette augure enceinte. Nous passerons par la caverne. Faites attention où vous mettez les pieds. En route !

Glissant et trébuchant, la file des élèves suivit Hagrid le long d'un chemin étroit et escarpé qui s'enfonçait dans l'obscurité. Harry pensa qu'ils devaient se trouver au cœur d'une épaisse forêt. Personne ne parlait beaucoup.

— Vous allez bientôt apercevoir Poudlard, dit Hagrid en se retournant vers eux. Après le prochain tournant.

Il y eut alors un grand « Ooooooh ! »

L'étroit chemin avait soudain débouché sur la rive d'un grand lac noir. De l'autre côté du lac, perché au sommet d'une montagne, un immense château hérissé de tours pointues étincelait de toutes ses fenêtres dans le ciel étoilé. Les élèves prirent alors place dans des barques alignées le long de la rive. D'un même mouvement, les barques glissèrent sur l'eau du lac dont la surface était aussi lisse que du verre. Tout le monde restait silencieux, les yeux fixés sur la haute silhouette du château, dressé au sommet d'une falaise.

— Baissez la tête, la porte est basse, dit Hagrid lorsqu'ils atteignirent la paroi abrupte.

Tout le monde s'exécuta tandis que les barques franchissaient un rideau de lierre qui cachait une large ouverture taillée dans le roc. Les bateaux les emportèrent le long d'un tunnel sombre qui semblait les mener sous le château. Ils arrivèrent alors dans une sorte de crique souterraine et débarquèrent sur le sol rocheux couvert de galets. Guidés par la lampe de Hagrid, ils grimpèrent le long d'un passage creusé dans la montagne et arrivèrent enfin sur une vaste pelouse humide qui s'étendait à l'ombre du château. Ils montèrent une volée de marches en pierre et se pressèrent devant l'immense porte d'entrée en chêne massif.

— Tout le monde est là ? demanda Hagrid. Nous allons pénétrer dans le hall d'entrée et attendre sur le parvis de la Grande Salle. Quelqu'un viendra vous chercher.

Ils pénétrèrent alors dans le hall d'entrée du château qui était très grand. Des torches enflammées étaient fixées aux murs de pierre. Harry entendait la rumeur de centaines de voix qui lui parvenaient à travers la double porte qui les séparait de la Grande Salle. Ils restèrent debout en silence, lançant autour d'eux des regards un peu inquiets. C'est alors que la rumeur s'estompa et une triple batterie retentit à l'intérieur de la Grande Salle. Une voix se fit alors entendre, à moitié étouffée par l'épaisseur des murs et par la porte massive :

« Debout et à l'ordre, Maîtres de cours, compagnons et apprentis sorciers. Nous allons bientôt accueillir les nouveaux arrivants ».

Le silence s'installa, puis la voix reprit : « Professeur McGonagall, directrice adjointe, quel est le premier devoir d'un sorcier ? »

Une deuxième voix retentit : « De vérifier que le Château Poudlard est couvert des regards indiscrets des Moldus ».

« S'il vous plaît, faites votre devoir ».

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