Eh, je suis de retour avec le chapitre 10 que je publie enfin après deux mois d'absence ! Désolé, j'avais peu d'inspiration et j'avais besoin d'une pause. Je l'ai déjà expliqué dans un poste de communication sur mon profil. J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop. Du coup, voici la suite. J'espère qu'elle vous plaira. J'ai coupé en deux le chapitre 10, car sinon, il allait être beaucoup trop long. Et je le trouve déjà assez long et angoissant pour vous, si on peut dire ha ha ha.
Bref, j'espère que ce retour vous plaira. :) Merci de votre patience et d'être toujours là à l'affût de la suite de cette fiction.
Bonne lecture. 📖
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Le froid de la fin de la journée envahissait le cous du quatuor avec grand empressement. Un halo de fumée blanche dans les teintes de gris s'échappait de la bouche des adolescents. Percy jetait un regard autour de lui et s'arrêta sur Alycia qui observait la porte des Sang-mêlé avec admiration et étonnement à la fois.
—Je ne savais pas qu'il y'avait une porte comme ça, ici, dans cette immense forêt, dit-elle.
Elle regarda à travers la porte et fronça les sourcils en n'y voyant rien de particulier et qui avait l'air d'un campement. Elle ne voyait qu'une autre partie de la forêt, un chemin boiser entourée de grands arbres trônant fièrement autour d'eux, spectateurs silencieux de ce qui se passait sous leurs racines. La porte semblait être un miroir, un reflet de ce qu'il y'avait déjà derrière eux. Pour Alycia, c'était ce que la porte des Sang-mêlé représentait pour le moment, mais Percy et les autres savaient ce qu'il y'avait derrière la porte : leur maisons.
La porte était un grand miroir qui cachait à l'œil nu le campement aux étrangers et des communs des mortels, mais pour le moment, tant qu'Alycia n'avait pas traversée la porte, pour elle rien ne changeait dramatiquement. Ce qu'elle ne tarda pas à en faire la remarque.
—Vous m'aviez dit qu'il y'avait un campement, mais je ne vois strictement rien à travers la porte, dit-elle en se retournant vers ses trois compatriotes, les accusant d'un regard inquisiteur.
—C'est normal, Alycia. Un gigantesque bouclier protège le camp et la porte rend invisible notre campement. On doit la traverser pour pouvoir voir de l'autre côté, tu verras, ça changera ta perception des lieux, répondit Grover.
—Pourquoi le protéger ? Pourquoi vous vous cachez ? Des gens en auraient-ils après vous autre que moi ? Je ne serais pas plus en sécurité que vous à l'intérieur ? Pourtant, vous m'aviez convaincue le contraire, déblatéra Alycia, inquiète.
—Ne t'inquiète pas, tu seras en sécurité. Tu as raisons sur plusieurs points, mais c'est compliqué, Alycia. Le camp cache uniquement les êtres surnaturelles pour les protéger légèrement du monde extérieur. Ils peuvent faire ce qu'ils veulent. Traverser et repartirent comme bon leur semble, comme nous le faisons, mais sous certaines conditions. Ils ne doivent pas pratiquer leur part de surnaturelle hors de la porte. On ne peut pas vivre dans la même société que vous sans causer de tort. Ça nous retombera dessus et on veut limiter ce genre de situation, au risque de perdre tout ce que nous avons. Si on nous dévoile par mégarde, on nous traquera et on nous tuera peu importe les moyens, car la société aura peur de nous. Tout ce qui est irrationnelle fait peur aux gens et la peur guide les gens de façon imprévisible. Et on veut éviter, à tout prix, ce genre d'événement. Encore jusqu'à ton dévoilement, on eu de la chance, déclara Percy d'une traite.
Alycia souffla et essaya d'emmagasiner ce que Percy venait de lui dire. C'était vrai dans un certain sens. Ils avaient eu de la chance et elle comprenait ce que Percy voulait dire. Elle avait tellement eu peur de ce qui s'était passé au lycée qu'elle ne pourrait pas comprendre totalement la situation qu'elle avait vécue et démêler tout ça pièce par pièce. Pourquoi ? Pourquoi elle ? Pourquoi maintenant et pas avant ? L'ennemi attendait-il quelque chose de sa part avant d'attaquer aujourd'hui ? Alycia se mordillât la lèvre inférieure et son cœur tambourinait dans sa poitrine tandis que dans ses pupilles on pouvait y lire de l'inquiétude et de l'incompréhension. Elle savait qu'elle n'était pas totalement comme les autres adolescents et qu'on l'a toujours traitée de « bizarre », mais de là à ce qu'on la traite comme l'enseignante l'a fait, ça jamais on lui avait fait une scène pareille.
Elle comprenait mieux ce que Percy voulait dire. La peur guide les gens plus qu'il n'y paraît. La peur les guides en cas de nécessité et parfois, ça peut être pour le pire comme pour le meilleur. Tout dépend de la situation.
Elle savait pour la nature « Sorcière » qu'elle était, mais elle n'a jamais su exploiter ses pouvoirs à cause de sa deuxième part d'ombre en elle. Un côté qu'elle ne veut absolument pas exploiter par peur d'envenimer sa situation. Mais arrivera-t-elle un jour à dompter ce côté d'elle, un jour? Elle l'espérait. Pourra-t-elle demander de l'aide à Percy? Il semblerait savoir comment manier ses pouvoirs de fils de Poséidon. Pourra-t-il, peut-être l'entraîner ? Il y'avait peu d'espoir pour que Percy puisse comprendre les pouvoirs de la jeune fille, mais il pouvait l'entraîner sur d'autres manières de ses capacités. Elle gardera cette idée minime dans un coin de sa tête.
Soudain, alors qu'Alycia méditait sur ses pouvoirs et ce qu'elle venait d'apprendre, ils entendirent un bruit sourd et des craquements de feuilles et de branches mortes retentirent jusqu'à leurs oreilles. Ils se regardèrent et se retournèrent pour scruter avec attention la pénombre du chemin forestier qu'ils avaient traversé jusqu'à la porte. Chemin qui semblait encore beaucoup plus profond et interminable à cause de la profondeur du sentier.
—J'crois qu'ils seront bientôt là ! Dépêchons-nous d'entrer, déclara Alycia.
Alycia regarda le dos d'Annabeth qui était devant elle et admirait sa chevelure voltiger contre son dos. La sorcière pouvait très bien entendre son cœur battre et sa gorge se nouer tandis qu'un mauvais pressentiment naquit en elle tandis qu'elle sursauta lorsque Percy la contredit.
—NON! On ne peut pas mettre nos paires en danger à cause de nous quatre. On doit l'en éloigner et l'empêcher de saccager le camp des Sang-mêlé, déclara Percy.
—Tu veux dire qu'on doit faire une diversion ? demanda Alycia en déglutissant et sentant son corps devenir moite.
—Oui, nous n'avons pas le choix, affirma Percy.
—Toujours rempli de bravoure, Percy, à ce que je vois, déclara Annabeth en souriant.
Percy sourit et hocha la tête.
—Ce n'est que de la logique, pas de la bravoure, contredit-il, tout de même lâchant un léger rire cristallin de la part de la guerrière.
—Dépêchez-vous de trouver une diversion au lieu de discuter jovialement, concéda Grover, inquiet.
Percy se mordit la lèvre inférieure et fronça les sourcils cherchant à vitesse grand « V » un plan miraculeux dans sa tête pour faire fuir leur poursuivants. Il regarda la grande arche derrière lui qui les mènerait au campement et à la grande forêt qui les entourait tout comme il jetait un regard à l'intérieur des flammes des flambeaux qui illuminaient les gravures sur la porte et mettait en relief l'écriteau grec sur le fronton de la porte. Il espérait que son environnement lui dicte un plan, une échappatoire.
Percy réfléchissait à une alternative tandis que la situation devenait plus lourde et entendait, de plus en plus, les feuilles et les branches du chemin boiser se craqueler sur le poids des pieds de leur agresseurs à cause du vent qui venait de se lever.
—Rentrez à l'intérieur, traverser la porte et je m'occuperais de ce monstre, déclara Percy d'une voix calme et que se voulait autoritaire.
—Tu es fou, Percy ?! Ce n'est pas parce que je t'ai dit que tu te montrais courageux qui faut prendre au pied de la lettre ce que j'ai dit, concéda Annabeth, peu sûre du plan miraculeux que venait de leur émettre le fils de Poséidon.
Percy haussa, uniquement, les épaules et levait les yeux au ciel, las.
—Je n'ai pas d'autres solutions, Annabeth, déclara Percy, si tu as une autre idée pour nous sortir de là je suis preneur, continua-t-il furibond.
—Ce n'est pas le même de vous disputer, rajouta Grover ne supportant pas cette situation lourd de sens.
—Si stratégique, Percy ! Tu ne peux pas battre ce gros serpent maudit à toi tout seul ! On n'a pas fui ce monstre pour le combattre seul, à la fin. Même si on a fait plusieurs quêtes, on est encore des novices dans les combats. On n'a pas totalement de l'expertise. Cette fois, je sens que c'est différent, crois-moi. Il vaut mieux rester groupés. Ils attendent sûrement qu'on se sépare pour mieux nous duper et prendre le privilège de nous décapiter afin de prendre Alycia avec eux. Soyons plus fou qu'eux et battons-les. Ensemble, encouragea Annabeth.
—Annabeth a raison, Percy. Protégeons Alycia du mieux que nous le pouvons ensemble et par la même occasion, protégeons ce que nous aimons, conclu Grover.
Alycia resta en retrait tandis que les deux meilleurs amis de Percy essayaient de le convaincre d'annuler son plan stupide. Ce dernier ébouriffa ses cheveux bruns et ses yeux écumes scrutaient le visage sérieux de ses amis. Annabeth sourit fébrilement et son regard inquiet se jeta sur Alycia qui les observait toujours avec admiration, inquiétude et confusion.
L'humidité planait autour d'eux, signe qu'il avait plu la vieille. Le vent frais fouettait le visage des adolescents et un silence angoissant planait autour d'eux, encore plus angoissant qu'il y'a une minute, car ils savaient qu'ils ne leur restaient pas beaucoup de temps avant d'agir.
Tout autour d'eux, seul le vent sifflait dans leurs oreilles et plus aucun bruit subsistait dans la forêt.
Soudain, un léger tremblement de terre les fit sursauter et les mettre sur leur garde, très rapidement. Alycia tanguant, elle se mit sur ses genoux et grimaça de douleur en raison de sa chute inattendue. Annabeth recula de quelques pas tandis que Percy et Grover restaient en équilibre. Grover et Alycia regardaient autour d'eux, à la recherche de la source de ce soudain tremblement de terre. Scrutant l'horizon, peu ensoleillé comme ils le voulaient, la forêt était maintenant tapie dans l'obscurité et seulement de léger rayons lumineux traversaient les arbres et les flambeaux les éclairaient tandis que Percy et Annabeth regardaient le sol rocailleux trembler encore légèrement, faisant sursauter les petits cailloux de la forêt à même le sol dans un tintement de casserole ambulant. Le cliquetis des cailloux qui s'entrechoquaient retentissent à leurs oreilles et un sifflement qui commençaient à devenir familier se rajoutaient à cette symphonie inquiétante.
Puis, tout s'arrêta tout d'un coup. Le tremblement de terre, le cliquetis et les battements de cœurs des adolescents qui s'affolaient dans leur cage thoracique. Plus aucun bruit. Rien. Seul le silence régnait en maître.
Le quatuor se regardèrent avec confusion et inquiétude avant qu'en plein milieu de leur cercle, un effondrement de terre se créa tout en faisant sortir une créature surnaturelle à leur insu, les faisant écarter et s'éparpiller. Le sol se déformait et créait un gros trou d'éboulement qui était à leur désavantage.