ALLÉGEANCE {Tome 1} Les Murmu...

Par ClineNana

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Dans un monde où d'étranges Ombres ont réduit à néant la civilisation humaine, Martin Wilson, un jeune Sorcie... Plus

Avant-Propos
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Interlude
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Le mot de la fin

Chapitre 25

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Par ClineNana

- Non, c'est impossible, trancha Étienne en chassant la remarque d'un revers de la main. La Garde a toujours été indépendante vis-à-vis du pouvoir royal pour ne se consacrer qu'à la chasse aux Ombres. C'est d'ailleurs une tradition qui remonte aux premiers Gardes, assura-t-il en levant imperceptiblement le nez. Le Roi bien mal nommé Franck le Sage, voulait se servir d'eux pour asseoir son pouvoir sur Bois-aux-Roses. C'est d'ailleurs cet événement qui a motivé la création de la Milice, instaurée par son fils, Grégoire le Juste...

- Tu sais, mon pauvre Étienne, grinça Martin, quand je te demande quelque chose, je ne veux pas que tu me fasses le cours complet qui va avec. Est-ce que « oui » ou « non » la Milice a le droit de rentrer dans le Bastion ?

Excédé, Étienne leva les deux mains au ciel en expirant de toutes ses forces.

- Non, heureusement ! Et c'est très précisément ce que j'essaie de t'expliquer !

- Tu parles tellement que c'est parfois difficile de faire le tri dans ce que tu dis, se moqua Valentine en lui pressant l'épaule.

- S'ils n'ont aucun droit, réfléchit Martin, qu'est-ce qu'ils fichaient là ? S'ils savaient que la Commanderie ne leur obéirait pas, pourquoi ils sont entrés ?

- Tout ça ce n'est que de la politique, soupira Valentine.

- Alors quoi, tout ça ce n'est qu'une provocation ?

Les trois Aspirants se faufilèrent parmi la foule jusqu'au grand amphithéâtre, installé au premier étage de l'Académie. Martin grogna en repoussant un groupe d'étudiants braillards. Avisant une rangée encore libre, à mi-hauteur des gradins, ils s'installèrent sur le côté et se penchèrent les uns vers les autres pour essayer de s'entendre malgré le brouhaha ambiant.

- Et pourquoi le Roi s'intéresserait à nous ? soupira Valentine. Pour nous forcer à rejoindre la Milice ? Mais ça n'a aucun sens !

- Non, non, non, non ! contra Étienne en se massant le front. La plupart des Miliciens pensent que les Ombres sont attirés par les Sorciers ! Ils ne nous accepteront jamais dans leurs rangs !

- Il y a forcément quelque chose, soupira Martin. Vous les auriez vu ! Ils étaient prêts à se battre contre toute la Commanderie ! Ce « Légat Robin » était prêt à sacrifier sa vie et celle de ses soldats !

Valentine interrompit soudain la conversation en sifflant bruyamment. Elle agita la main attirant l'attention d'Hugo qui venait d'entrer dans l'auditoire. Il lui sourit en retour, avant de se fermer complètement en croisant le regard de Martin. L'Altérateur impérial, alla s'asseoir une dizaine de rangées plus bas. Seul.

Martin pinça les lèvres. Il le trouva ridicule à bouder comme ça comme un petit prince arrogant !

- Tu as l'intention de lui parler ou il va falloir que je te botte l'arrière-train ? s'agaça Valentine. Remarque, tu devrais commencer à en avoir l'habitude !

- C'est lui qui boude comme un gosse ! Pas moi !

- Mais ouais, c'est ça ! Et bien sûr tu n'y es pour rien ! Tu ne t'es pas comporté comme la dernière des imbéciles en lui crachant les pires horreurs au visage, hein ?

L'entrée d'une bonne partie des officiers fit taire la foule qui se leva comme un seul homme pour les saluer. « Une nuit de plus ! » scandèrent-ils tous ensemble lorsque Maître Alexandre, entra dans l'hémicycle. Il répondit à la salutation traditionnelle par un vague geste de la main. Il avec le crâne dégarni et un regard intelligent.

- Asseyez-vous, je vous en prie, sourit-il en s'installant derrière la chaire. Nous allons pouvoir commencer. Pour ceux qui ne me connaissent pas, ajouta-t-il sous les rires de l'assemblée, je fais partie de ces fous qui croient encore qu'il suffit d'étudier les Ombres pour avoir une chance de les vaincre !

De nouveaux rires secouèrent l'assistance. Martin, en regardant autour de lui, et se rendit alors compte à quel point l'homme était apprécié. Il ne restait plus aucune chaise vide, et même, certains Aspirants s'étaient assis sur les marches.

- Qui est-ce ? murmura-t-il à l'oreille d'Étienne.

- Tu plaisantes ?! s'épouvanta-t-il en rejetant en arrière ses longs cheveux bruns. Mais c'est l'Érudit le plus connu de tout le Collège ! C'est l'un des plus grands cerveaux de Bois-aux-Roses !

- On dirait que tu l'admires, remarqua Martin avec un sourire.

Les yeux d'Étienne brillaient d'émotions, si bien qu'on aurait pu le croire amoureux de cet homme qui préparait ses diapositives en lançant à la volée deux ou trois mots d'esprits destinés à faire patienter la foule.

- Bien sûr que je l'admire ! C'était le Guérisseur le plus puissant de toute la Garde avant de rejoindre le Collège !

- Il doit être exceptionnel pour qu'un génie aussi brillant et humble que toi l'admette !

Étienne rougit de colère et Valentine plaqua les deux mains sur sa bouche pour étouffer un grand éclat de rire. Ils s'attirèrent quelques regards courroucés. Lorsque Maître Alexandre se racla la gorge, la foule, dans un même mouvement, sorti de quoi prendre des notes. Martin qui avait oublié de prendre ses affaires fourra les mains dans ses poches pour se donner une contenance.

La première diapositive était une photo mal développée d'une entité dans la pénombre. La chose se cachait dans les épaisses branches d'un pin centenaire. Seuls ses yeux vides se détachaient dans l'obscurité, comme deux lampes suspendus dans les airs. Malgré lui, Martin réprima un frisson.

- On les appelle les « Ombres », commença Maître Alexandre, mais pour cette conférence, j'aimerais qu'on ne les nomme pas ainsi. Nos Anciens croyaient en des forces invisibles, des êtres surnaturels profondément mauvais qui auraient pour mission de pervertir l'Humanité, et il est vraisemblable qu'ils les aient appelés ainsi parce qu'ils ne comprenaient pas vraiment à quoi ils avaient à faire. Mais ces entités sont bien « réelles », quand bien même elles ne laissent aucun corps physique lorsqu'elles meurent. Du moins, c'est ce que croient la plupart des gens.

Il changea de diapositive. La suivante présentait une petite coupelle qui ne contenait que de la poussière.

- Voici les restes d'une de ces créatures. De la cendre.

- Vous voulez dire que ces monstres sont fait de cendres ? s'étonna Alison, une Aspirante avec laquelle Martin n'avait guère échangé plus de trois mots.

- Vous allez un peu vite en besogne, sourit malicieusement Maître Alexandre. Tout ce que ces résidus nous apprennent, c'est qu'ils laissent un peu de cendre derrière eux lorsqu'ils disparaissent. Pour ce qu'on en sait, ils pourraient tout simplement en être recouvert, ou subir une sorte de « combustion spontanée » lorsque survient la mort.

Durant plus d'une heure, Maître Alexandre leur parla des Ombres et de ce qu'il avait découvert sur eux. Martin découvrit, non sans surprise, qu'elles n'étaient pas que de simples esprits dont la seule raison de vivre étaient de les anéantir. Elles ne se nourrissaient pas que de chair humaine, mais s'attaquaient aussi aux lapins, renards et même aux cerfs lorsqu'elles n'étaient pas seules. D'ailleurs, il leur arrivait de s'organiser en véritables meutes, preuve, selon leur orateur, qu'elles avaient un comportement curieusement social.

Chaque photo que l'homme projetait sur le mur blanc lui arrachaient des frissons d'horreur. Un diffus sentiment de rage grandit en lui, et il du se faire violence pour réprimer sa magie.

Peu lui importait en réalité que ces monstres s'organisent en bande ou se cuisinaient des petits plats ! Ces choses avaient tué sa mère, et il ne trouverait pas la paix tant qu'il ne les aurait pas toutes massacrées...

- Le fait que ces entités, continuait Maître Alexandre, ne puissent pas survivre à la lumière du jour reste pour moi un mystère auquel je n'ai même pas un début d'explication, il me faut vous l'avouer, jeunes gens. Les écrits des Anciens estiment que c'est ce qui leur a permis d'organiser une contre-offensive et de sauver ce qui pouvait l'être, et il est bien évident que...

- Elles ne le peuvent vraiment pas ?

Tous se tournèrent vers Martin qui se sentit soudain bien idiot d'avoir interrompu leur docte et illustre intervenant.

- Excusez-moi ? hésita justement ce dernier en haussant un sourcil.

- Les Ombres, déglutit péniblement Martin. Elles ne peuvent vraiment pas survivre à la lumière du jour ?

- Je pense que c'est l'évidence, sourit Maître Alexandre.

Quelques Aspirants gloussèrent. Martin fronça les sourcils, et dans un sursaut d'orgueil, il osa le contredire non sans un certain aplomb.

- Pourtant j'en ai vu une.

Le silence se fit soudain, si épais et inconfortable qu'il eut l'impression d'étouffer.

- Excusez-moi, je n'ai pas bien saisi. Qu'avez-vous vu ?

- Une Ombre, affirma Martin avec le peu d'aplomb qui lui restait. J'ai vu une Ombre qui se déplaçait en plein jour !

Les cris d'Emma lui vrillèrent le crâne. Cette monstruosité n'avait pas patiemment attendu que le soleil ne se couche avant de se jeter sur elle !

- C'est impossible, trancha le conférencier. La lumière du jour est fatale à ces créatures, . Mais je pensais que c'était une chose admise, du moins pour tous les Aspirants !

La foule gloussa. Martin baissa la tête, le feu aux joues, les dents serrées. Qu'importe que personne ne le croit ! Il savait qu'il n'avait pas rêvé : une Ombre, au moins, avaient survécu assez longtemps à la lumière du jour pour représenter une véritable menace. S'il n'avait pas été là, sa petite aurait été dévorée par cette chose !

Ce type qui les abrutissait de parole n'en savait pas plus qu'eux. Personne n'avait la moindre idée ce que c'était que ces créatures, si ce n'était qu'il fallait à tout prix les arrêter !

Valentine posa une douce main sur son genou pour le soutenir. Martin lui sourit. « Heureusement qu'elle est là ! » songea-t-il, réconforté. La conférence reprit comme-ci de rien n'était, mais Martin n'était plus d'humeur à l'écouter. Maître Alexandre pouvait bien aller se faire voir, et ses camarades avec ! Il n'avait pas besoin qu'on le croit, après tout !


*



Au bout d'une interminable heure supplémentaire, où Maître Alexandre leur présenta notamment un moulage d'une dentition d'Ombre à partir d'une morsure – ce que Martin jugea particulièrement sinistre, – le chercheur termina sa conférence par un petit trait d'humour. Il eut en retour quelques applaudissements. D'un même mouvement, tous se levèrent pour le saluer. Sans aucun enthousiasme, Martin marmonna la formule consacrée. Il ne pouvait nier que ce séminaire avait été intéressant, mais il avait cependant la sensation de n'avoir rien appris.

Alors que la foule allait s'éparpiller, les portes s'ouvrirent sur le Major Bellerin qui claudiqua jusqu'à la chaire. Tous se rassirent immédiatement, Martin le premier. Il grimpa les trois petites marches de l'estrade en grimaçant de douleur, avant de prendre la parole.

- Je sais que je suis bien moins passionnant que Maître Alexandre, mais vous demanderai encore une petite minute d'attention, s'excusa-il.

À le voir ainsi, avec ses éternels yeux rieurs, on aurait peine à croire qu'il avait manqué de peu d'affronter un groupe de Miliciens haineux.

- Je souhaitai simplement rappeler à mes chers Aspirants que leurs premières épreuves débuteront dans un peu moins de six semaines. Je ne doute pas que vous soyez déjà tous préparés, affirma-t-il avec un sourire entendu. Il s'agit d'une compétition, rappela-t-il, une course à l'extérieur de la Ville. Vous devrez rejoindre en moins de quatre heures les ruines de Lys-les-Champs, et y retrouver les troupes qui vous y attendront. Ceux qui n'obtiendront pas une note suffisante à leur examen écrit, et qui ne parviendront pas à rallier Lys-les-Champs, ne pourront prétendre à la seconde partie de leur formation. C'est à la portée de tous, les rassura-t-il tandis qu'un murmure horrifié parcourus les Aspirants. Et puis, vous aînés sont déjà passés par là ! N'est-ce pas ?

Les Gardes qui étaient venus assister à la conférence rirent de bon cœur. Visiblement, c'était pour eux un bon souvenir.

- Vous réussirez si vous donnez le meilleur de vous-même, assura-t-il. Une nuit de plus, jeunes gens !

Gardes et Aspirants commencèrent alors à se disperser. D'un pas traînant, Martin suivit Étienne et Valentine. Contrairement à l'ordinaire, ses deux camarades ne se chamaillaient pas. Cette épreuve semblait les terrifier autant que lui. Martin déglutit péniblement en réalisant qu'il était loin d'être prêt pour ça.

- C'est une épreuve en équipe, murmura Valentine en le fusillant du regard. Alors tu as intérêt à te réconcilier avec Hugo. Et très vite !

Ce dernier d'ailleurs, ne les avait pas attendues. Martin feint l'indifférence en fourrant les mains dans ses poches, mais il ne put s'empêcher de rougir de honte en repensant à toutes les horreurs qu'il lui avait crachés au visage. Mais qu'est-ce qui ne tournait pas rond, chez lui ?

- Hé !

Une main se posa sur son épaule. Martin sursauta. Ses pouvoirs s'agitèrent, et immédiatement sa peau se gela.

- Houlà ! Doucement ! Je ne suis pas une Ombre !

Se retournant brusquement, Martin fronça les sourcils en faisant face à un jeune Garde à la gouaille sympathique qui lui souriait. Il avait le visage rond, de grands yeux bienveillants et une légère barbe frisée qui encadrait une bouche charnue.

- Tu es Martin, c'est ça ? Celle qui a flanqué une bonne correction à Clément et Milo ?

- Ravi d'être reconnu pour un tel exploit, railla l'Aspirant.

Le sourire du Garde s'élargit encore si c'était possible.

- Je m'appelle Azzeddine Naifeh, se présenta-t-il. Et rien que pour ça je devrais te remercier ! Ils ont besoin que quelqu'un leur tienne tête de temps en temps !

- Qu'est-ce que tu me veux ? soupira Martin.

Il était fatigué, affamé et il n'avait plus assez de patience pour faire la conversation à un Garde qu'il venait à peine de rencontrer.

- Te dire que moi... je te crois, souffla Azzeddine.

- Au sujet de... ?

- Des Ombres. Je te crois. Je pensais que ce n'était que mon imagination mais moi aussi ,j'en ai vu une survivre à la lumière du jour.

Martin fut parcouru d'un long frisson d'excitation tandis que son cœur loupa un battement. Ce jeune Garde lui semblait soudain bien plus intéressant que Maître Alexandre – ce qui n'était pas si difficile, d'autant plus que ce type semblait adorer s'écouter parler !

- C'est vrai ?! C'était quand ? Où ?

- Pas très loin de la ville, lui apprit Azzeddine. Mais il était étrange. Difforme. C'était à se demander ce qu'elle faisait là. Et surtout... elle était seule.

Et Maître Alexandre venait de démontrer que les Ombres étaient des créatures curieusement sociables, et qui attaquaient en meute. Martin songea au monstre qui avait semé la panique dans le Bas Quartier. Un avorton qui semblait étrangement perdu, comme s'il se demandait ce qu'il faisait là. La chose, il s'en rappelait, ne l'avait pas immédiatement attaqué. Elle avait même, au contraire, essayé de la fuir...

- D'autres les ont vu ? hésita Martin.

- Non. On doit être les seuls dans ce cas. Et... à ce propos...

Azzeddine se pencha davantage vers lui sur le ton de la confidence.

- Tu ne devrais pas remettre en cause les Officiers et les intervenants, tu sais. Il vaut mieux faire profil bas quand on est Aspirant, et pas trop la ramener. Ils n'aiment pas vraiment les fortes têtes.

- Le Major Bellerin ne m'a jamais fait de remarque dans ce sens, releva Martin en haussant un sourcil.

- C'est parce que le Major Bellerin est lui aussi une forte tête, sourit Azzeddine, mais les autres seront moins indulgents. Évite de répondre à des gens comme le Commandant Jaubert si tu ne veux pas te retrouver à t'occuper des projecteurs sur la muraille pendant six mois. Et t'en fais pas pour la première épreuve ! ajouta-t-il avec un sourire. Tu vas t'en sortir ! Il suffit juste de foncer sans se poser de questions !

Azzeddine lui asséna une tape sur l'épaule avant de rejoindre ceux qui étaient visiblement ses compagnons. Martin se renfrogna en reconnaissant les frères Milo et Clément Allard, les deux imbéciles qu'il avait affronté avec Étienne. « Alors c'est comme ça qu'il me connaît, constata Martin non sans un certain mépris. Il fait partit de leur équipe. » Clément, Milo et Azzeddine, accompagnés d'un garçon grand et sinistre, quittèrent la grande salle par une porte latérale.

- Tu te fais de nouveaux amis ? se moqua Valentine.

- Je n'en sais trop rien, réfléchit Martin.

- Et qu'est-ce qu'il te voulait ?

- Me dire qu'il me croyait au sujet des Ombres.

- Tu devrais te méfier, persifla Étienne. Quand tu vois qui sont ses coéquipiers...



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Hé bien bonjour à toutes et  tous ! :D

Un chapitre avec un ptit peu d'avance parce que je suis une fifou, et parce que c'est mon anniversaire. C'est moi qui vous offre un cadeau. :) 

Je vous laisse avec un petit croquis d'Azzeddine. J'aime beaucoup ce personnage, j'espère que vous l'apprécierait vous aussi par la suite. :p  

Prenez soin de vous par ces fortes chaleurs :D 

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