Salut ! Voici un nouveau chapitre pour cette fiction ! J'espère qu'il vous plaira :D
N'hésitez pas à me donnez vos appréciations, comment vous trouvez la fluidité de mon histoire et ce que vous en pensez. Ça me ferait super plaisir de savoir vos avis.
Bonne lecture ! 📖
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—Raaah ! Je ne trouve rien qui pourrait faire stopper cet homme de marcher dans ma maison ! cria Alycia, frustrée et en balançant de son pied, un coussin qui traînait sur le sol depuis quelques jours et qu'elle avait eue la flemme de ranger.
Percy et Annabeth l'observèrent avec compassion. Le temps tournait à leur désavantage. Subitement, la voix de l'homme retentit dans la maison les faisant arrêter de respirer une seconde. Une voix suave et presque mielleuse qui faisait dégoûter plus que tout la jeune sorcière.
—Alycia, montre-toi, je sais que tu es là. Sors de ta misérable petite cachette ou sinon, tes amis en paieront le prix. Je te ferais aucun mal. Tu ne le ressentiras même pas, déclara-t-il dans une intonation inquiétante.
—Ne l'écoute pas, Alycia. Ne sors pas de ta chambre ! On te protégera, déclara Percy abruptement.
Alycia hocha la tête et ils sursautèrent en entendant des objets se fracasser contre le parquet de l'étage. À chaque objet fracassé, Alycia sursauta et était en proie à ses émotions contradictoires : se jeter dans la gueule du loup et lui donner la racler de sa vie ou alors, rester sagement dans sa chambre au péril de ses souvenirs qui se brisaient sur le parquet à cause d'un inconnu qui en avait après elle et laisser ses amis aux proies du danger.
Elle se mordilla la lèvre. Elle sentait son pouvoir commencer à bouillonner prêt à être utiliser et son flux s'amplifier. Son sang circulait chaudement dans son corps et le bout des doigts, elle y sentait des picotements qui la démangeait. Elle secoua la tête, se privant de tout pouvoir encore une fois tandis qu'une voix susurrait à son oreille.
Utilise-moi. Affronte-le et affirme-toi. Tu es une sorcière prodigieuse, ne l'oublie pas, Alycia. Je suis toi et tu es moi. Nous sommes la même personne. Utilise tes pouvoirs qui sont en toi et ne les laisse pas tarir dans un coin.
Alycia se cacha les oreilles pour ne plus écouter cette voix désireuse de combat, de mal et elle secoua la tête. Puis, elle se mit à expirer et inspirer, calmant son stress et la démangeaisons qui envenimait son pouvoir. Le bourdonnement dans ses oreilles se tarirent dans la pénombre et malgré l'odeur nauséabonde qui tarissait sa chambre, elle se sentie elle-même.
—Alycia ! Sors de ta cachette ! hurla l'homme la faisant encore plus sursauter.
Elle entendait à nouveau tout plus correctement. Elle regarda Annabeth qui avait un flacon entre ses mains et passait l'entièreté de sa chambre au peigne fin avec ce flacon qu'elle trimbalait et faisait des gestes circulèrent.
—Qu'est-ce qu'elle fait ? demanda Alycia à Grover.
—Elle...Elle met l'odeur dans un flacon pour qu'on puisse se reprendre en main, déclara-t-il.
—Où est-ce qu'elle a eu ce flacon ? demanda Alycia.
—Je ne sais point, elle l'a peut-être volée à l'école, rigola amèrement Grover.
Pourtant, sa petite blague fit sourire Alycia.
—C'est bon...j'ai pu tout enlever. Vous pouvez arrêter de vous pincez le nez, prévient-elle.
On pouvait entendre des grands soulagements et le quatuor réguler leur respiration à la normale. Leur force revint, subitement à eux. Cependant, leur soulagement ne fut que de courte durée. En effet, un cri déchira le silence de la chambre violette et les trois adolescents se tournèrent vers la fenêtre qui venait de s'éclater. Les verres jonchant le sol, la jeune fille fut prisonnière d'une grande queue de serpent à pique qui gesticulait dans tous les sens avant de sortir à l'extérieur.
—ALYCIA ! cria Annabeth en s'accourant vers la fenêtre.
Percy se jeta à sa poursuite, sautant par la fenêtre et fit une roulade à l'atterrissage tout en grognant de douleur. Annabeth, de la fenêtre, l'observa avec admiration et exaspération. Percy se mit à courir pour rejoindre la bête qui sillonnait à travers les petites ruelles afin de s'enfuir avec sa proie.
Utilise-moi et tu seras sorti d'affaire plus vite que tu peux le penser. Utilise-moi. Utilise-moi, scinda une voix dans l'esprit de la jeune fille.
Celle-ci secoua la tête alors qu'elle sentait une grande puissance s'éveiller en elle. Elle avait peur. Peur de ce qu'elle pourrait faire. Pourrait-elle blesser quelqu'un ? Son entourage ou quelqu'un d'autre ? Ou se blesserait-elle elle-même ? Possiblement les trois solutions en même temps si elle dégageait son pouvoir de sorcière dans cette situation. La queue du gigantesque serpent se serrait autour de sa taille et elle lâcha un gémissement de douleur en relevant la tête vers l'arrière.
Du coin de son œil, Alycia pouvait, malgré le vent fort qui lui fouettait le visage, Percy courir jusqu'à elle. Cependant, elle savait très bien (grâce aux nombreux cours de sports qu'ils avaient fait en tant que coéquipier à la faculté) que Percy n'était pas un très bon sportif et qu'il n'avait que quelques minutes pour la sauver de cette créature luisante qui l'avait arrachée de son concon. Pourtant, elle qui pensait que ces quelques minutes allaient durer que peu de temps, elle fut quand même surprise de l'amélioration que lui offrait Percy. S'était-il épris du sport ? S'était-il entraîné plus qu'il ne le faisait en cours ? Alycia s'en fichait pas mal en fin de compte de la réponse, tout ce qu'elle voulait, c'était que cette queue qui lui serrait la taille cesse de la torturer. Son teint mate devenait, de plus en plus, pâle et sa respiration devenait suffoquant et hachée.
Percy ne s'en laissa pas débattre et vit une grande fontaine surplomber la place principale de la ville. Sans scrupule, il tendit sa main tout en continuant de courir et fixa l'eau tout en suppliant les pouvoirs que son père lui a léguée de se montrer rapidement en lui. Il sentit, alors, des picotements sur le bout de ses doigts. Il fronçait les sourcils montrant signe de concentration alors qu'il contractait ses doigts de l'intérieur à l'extérieure de sa paume de main à répétition tout en tournant sa main à cent-quatre-vint degré. Puis, Percy sentit un pouvoir immense l'envahir ce qui le réchauffa, le rassura et le fit complet.
Brusquement, un vent tournoya autour de l'aura de Percy, faisant valser ses cheveux bruns et ses vêtements contre son corps qui développait une aura rassurante et provocante. Abruptement, il tendit sa main vers la créature et l'eau qui s'écoulait dans la fontaine se souleva et s'agrandissait pour voltiger dans l'air sous les yeux ébahis d'Alycia. L'eau voltigeant dans l'atmosphère trancha avec hâte le corps qui maintenait Alycia. La créature émit un hurlement de douleur qui explosa au plus tréfonds du monde et Alycia tomba sur ses pieds.
Elle se mit à courir vers Percy qui la récupéra en tendant ses mains et en lui prenant ses coudes par ses paumes de main.
—Est-ce que ça va ? demanda Percy, inquiet en la voyant récupérer tant bien que mal une respiration normale en même temps que lui.
Appeler son pouvoir l'avait épuisé en plus de cette course inattendue et bénéfique. Au même moment, Annabeth et Grover les rejoignirent.
—Ouais, merci.
Percy hocha la tête soulagé et se tourna vers ses compatriotes.
—Et vous ? Tout va bien ? demanda-t-il.
—Oui, on a réussi à le semer. On est passé par la fenêtre, le rassura Annabeth.
—Ce n'était pas une partie de plaisir, j'ai dû changer mon apparence, renchérit Grover en sautillant sur place.
Percy rigola en voyant les sabots du Satyre à la place de jambes humaines. Alycia hoqueta de surprise et écarquillait les yeux en voyant le Satyre en face d'elle. Même si elle était un être de l'univers surnaturelle, elle n'était pas habituée à voir toutes ces créatures mystiques surgirent devant elle comme par enchantement.
—C'est ta véritable apparence, Grover ? demanda-t-elle, ébahie.
—Oui, je suis un Satyre, un protecteur, répondit Grover avec fierté et enthousiasme.
—Je crois que vous feriez les présentations plus tard. Partons avant que la créatu—
Le bruit assourdissant d'un hurlement sauvage parvient aux oreilles du groupe qui se retournèrent rapidement vers la source. Ils virent avec stupeurs la créature se ratatiner sur lui-même et se redresser de toute sa splendeur faisant volte-face au quatuor qui déglutir. La créature hurla à nouveau, un cri terrifiant qui profanait l'atmosphère et faisait virevolter les cheveux des adolescents.
—COURREZ ! cria Annabeth.
Sans perdre une autre seconde, le groupe se mit à courir à l'opposé de la créature qui se mettait à gronder sa colère. Sa régénération lui faisant fortuite, celle-ci s'élança pour récupérer sa proie perdue qui lui a été arrachée.
Slalomant entre plusieurs ruelles, le quatuor finit par s'éloigner de la ville tandis que des klaxons et des cris effrayés retentissaient derrière eux. Des bruits stridents provenant des voitures garer sur les bords de route dans des parkings exposés à ce fait se rejoignaient aux bruits assourdissant signalant que la créature s'était jetée sur les voitures sans scrupule pour poursuivre le quatuor et habituelles -et à la fois anormale- de la ville.
D'un commun accord, Annabeth pris la tête du groupe et dirigeait ses amis vers le chemin qui les menaient vers le campement. Alycia voyait un tout autre décors autre que la ville. Un décor qu'elle ne voyait pas si souvent, mais qu'elle appréciait tout de même. Une route à perte de vue entourés d'arbre surdimensionnée et parfois qui s'écroulait dans les fossés qui séparait la forêt de la route. Le soleil montrant la fin d'après-midi tapait sur les adolescents qui piquaient un sprint pour sauver leur vie.
Même si Alycia n'aimait pas ses pouvoirs, elle aimait le monde surnaturelle qui l'entourait et qu'elle connaissait que très peu à cause de ses parents qui lui cachaient tout. Elle savait uniquement ce qu'elle était : une sorcière dangereuse pour elle et pour son entourage.
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Croyez-vous qu'ils s'en sortiront indemne ?
Croyez-vous qu'Alycia succombera à cette voix intérieure qui lui susurre d'utiliser ses pouvoirs ?